AFP - L'armée éthiopienne a poursuivi mardi son retrait de Mogadiscio, en abandonnant deux de ses principales positions dans la capitale somalienne, ont indiqué des témoins à l'AFP.
Les contingents éthiopiens installés depuis deux ans dans le camp militaire d'Heylebarise et dans une ancienne usine de fabrication de pâtes, situés dans le nord de la ville, ont quitté les lieux pendant la nuit, selon les mêmes sources.
Des centaines d'habitants de la capitale se sont rendus dans ces deux sites mardi matin pour s'assurer que l'armée éthiopienne avait quitté ses positions. "C'est un grand jour", s'est exclamé l'un d'eux, Feisal Omar.
L'Ethiopie, qui intervient militairement en Somalie depuis fin 2006, a entamé son plan de retrait total de ses troupes du territoire somalien début janvier.
L'armée éthiopienne était intervenue officiellement fin 2006 pour soutenir le gouvernement somalien de transition, et a mis en déroute début 2007 les forces des tribunaux islamiques qui avaient contrôlé pendant quelques mois l'essentiel du centre et du sud de la Somalie.
L'Ethiopie, en majorité orthodoxe, avait justifié cette intervention en arguant que les tribunaux islamiques menaçait sa sécurité.
Mais Addis Abeba est désormais soucieuse de s'extraire d'un bourbier militaire car depuis début 2007, Mogadiscio et un nombre croissant de régions somaliennes sont le théâtre d'une guérilla acharnée - visant en particulier les forces somaliennes et éthiopiennes - dirigée par les combattants extrémistes islamistes des "shebab".
Ce retrait fait planer encore plus d'incertitudes sur la sécurité dans ce pays pauvre de la Corne de l'Afrique, en guerre civile depuis 1991.
La force de paix de l'Union africaine (Amisom), déployée depuis mars 2007 essentiellement à Mogadiscio, va donc se retrouver seule sur le terrain.
L'Amisom, qui reste mal équipée et sous-financée, compte seulement 3.400 soldats burundais et ougandais, alors que son mandat initial prévoyait un contingent total de 8.000 hommes.
Les contingents éthiopiens installés depuis deux ans dans le camp militaire d'Heylebarise et dans une ancienne usine de fabrication de pâtes, situés dans le nord de la ville, ont quitté les lieux pendant la nuit, selon les mêmes sources.
Des centaines d'habitants de la capitale se sont rendus dans ces deux sites mardi matin pour s'assurer que l'armée éthiopienne avait quitté ses positions. "C'est un grand jour", s'est exclamé l'un d'eux, Feisal Omar.
L'Ethiopie, qui intervient militairement en Somalie depuis fin 2006, a entamé son plan de retrait total de ses troupes du territoire somalien début janvier.
L'armée éthiopienne était intervenue officiellement fin 2006 pour soutenir le gouvernement somalien de transition, et a mis en déroute début 2007 les forces des tribunaux islamiques qui avaient contrôlé pendant quelques mois l'essentiel du centre et du sud de la Somalie.
L'Ethiopie, en majorité orthodoxe, avait justifié cette intervention en arguant que les tribunaux islamiques menaçait sa sécurité.
Mais Addis Abeba est désormais soucieuse de s'extraire d'un bourbier militaire car depuis début 2007, Mogadiscio et un nombre croissant de régions somaliennes sont le théâtre d'une guérilla acharnée - visant en particulier les forces somaliennes et éthiopiennes - dirigée par les combattants extrémistes islamistes des "shebab".
Ce retrait fait planer encore plus d'incertitudes sur la sécurité dans ce pays pauvre de la Corne de l'Afrique, en guerre civile depuis 1991.
La force de paix de l'Union africaine (Amisom), déployée depuis mars 2007 essentiellement à Mogadiscio, va donc se retrouver seule sur le terrain.
L'Amisom, qui reste mal équipée et sous-financée, compte seulement 3.400 soldats burundais et ougandais, alors que son mandat initial prévoyait un contingent total de 8.000 hommes.