Osons espérer que ce ne sont vraiment, que des rumeurs infondées, que la presse comme à son habitude, nous balance tel un ballon de sonde. On pourrait bien admettre, qu’il puisse y avoir des raisons objectives, après évaluation de quelques mois d’exercice du pouvoir, que le président de la République soit amené à remanier son gouvernement, en l’augmentant ou plutôt le renforçant par des compétences avérées pour plus d’efficacité et de performance dans l’action gouvernementale en vue de prendre à bras-le-corps les problèmes qui l’assaillent de toutes parts. Et, compte tenu également des immenses tâches et engagements qu’il a pris devant la nation sénégalaise. Si tel est le cas et ce sont les raisons qui président à la révision du gouvernement, il faut concrètement l’étayer, par l’évocation des tâches majeures classées par ordre de priorité, justifiant l’appel de plus de compétences et de bras valides. Il est clair, que les forces qui se sont battues pour chasser Wade et changer sa manière de faire, ont en mémoire le calendrier et l’échéancier des premières opérations à mener. D’abord, il faut arrêter l’hémorragie des finances publiques, le stabiliser par la diminution du train de vie de l’Etat et des dépenses publiques de prestige, supprimer tous les privilèges accordés à la pelle à des individus qui n’ont rien à voir avec l’Etat, auditer sérieusement la gestion du gouvernement libéral sans exception pour assainir la situation économique du pays, ramener tous les biens mal acquis, à la suite d’enrichissement illicite, gérer de manière vertueuse la patrimoine national et tant d’autres mesures et tâches qui rentrent dans le même cadre, etc.
Le président ne doit pas oublier aussi, que la demande sociale et notamment le coût de la vie intenable, est un élément de taille qui a beaucoup joué et figuré parmi les raisons qui ont amené les Sénégalais à exiger et obtenir le départ de Me Wade du pouvoir. Ne pas retenir cela comme une leçon, serait une grave erreur de gouvernance. Et comme disait Kéba Mbaye : les Sénégalais étaient fatigués, mais ils le sont davantage aujourd’hui. De telles raisons sont compréhensibles et valent que la taille du gouvernement soit revue à la hausse pour exécuter avec succès et dans les meilleurs délais, ces tâches qui sont toutes urgentes. Et aussi pour éviter les fuites, tant des personnes que des biens, si l’on tardait à agir rapidement dans le sens indiqué. Si Me Wade avait ses grands travaux (APIX), mais le Président Macky Sall doit se dire qu’il a aussi ses grands chantiers en cours qui doivent le préoccuper au plus haut point et qui n’ont pas encore débuté sérieusement à nos yeux, en dehors de quelques balbutiements. Au moment, où certains Sénégalais doutent sérieusement, que les audits et l’application de la loi de répression de l’enrichissement illicite iront jusqu’à terme.
Précisément, la priorité et les urgences actuelles du président de la République résident bien dans ce qui précède et non dans les nominations récompense ou pour service rendu au président ou à son parti. Les Sénégalais sont devenus extrêmement vigilants, pour avoir été des victimes de Me Wade, à telle enseigne que tout ce qui ressemble à un partage du gâteau, les rebute et attire leur attention. Nous avons en mémoire tous les thèmes de campagne et engagements du candidat Macky Sall, qui sont consignés dans son programme de yoonu yookute de Macky 2012 d’abord, ensuite avec ses alliés de BBY et des Assises nationales. Dans la mesure également où, c’est lui, qui est à la tête de la République, qui détient les reines du pays, les ressources humaines et la bourse, il est objectivement plus à même de voir les séquences de programmation et d’exécution des priorités. Par ailleurs, vous n’ignorez sans aucun doute, rien des peines que nous avons subies ensemble et qui ont été en grande partie parmi les motifs de notre rapprochement et de l’association de nos forces pour mener un combat commun, contre un adversaire commun, que nous avons battu littéralement, fort heureusement. Donc, vous devez bien savoir et retenir Monsieur le président, que nous savons aussi les principales raisons pour lesquelles vous avez été mis à la place de Me Wade. Autrement dit, vous avez conclu un contrat moral avec vos alliés, tous ceux qui vous ont soutenu et le peuple sénégalais, sur la base de vos engagements publics. Alors, qu’ils soient militants APR, des alliés de circonstance, des parents et amis, etc., tous ceux qui vous poussent à renier vos promesses, au lieu de les exécuter dans la mesure du possible, au fur et à mesure, le tout dans l’humilité et le respect dû aux citoyens, agissent uniquement pour leurs intérêts et non pour les vôtres et ceux du peuple sénégalais. A cet effet, vous gagnerez beaucoup Monsieur le président, à bien écouter votre camarade Moustapha Diakhaté et d’autres comme lui et, non les va-t’en-guerre, qui vous montent contre les populations et qui ne sont en réalité à vos côtés, que pour récolter des postes de sinécure et s’enrichir immensément sans cause. Je pense que l’expérience doit servir à quelque chose, précisément à tirer des leçons. Et le cas de votre prédécesseur devrait vous servir comme une écol, où vous tirerez pleins d’enseignements. Comme par exemple quand Me Wade exprime ses regrets aujourd’hui, en disant ceci : « Interpellé par la cinéaste Nigériane Ramatoulaye Keita qui se plaignait qu'il était très difficile d’accéder au président quand il était en exercice, Me Wade répond : « Moi j'étais emmuré à la Présidence. Tous les jours j'étais en colère avec tout le monde. C'était très difficile de me voir. Des gens s'organisaient et mettaient un mur entre les gens qui veulent me voir et moi. Le pouvoir c'est très compliqué. Ça m'a fait très mal d'être coupé des gens, de mes amis » ». Monsieur le président, un homme averti en vaut deux. Et ce n’est pas pour rien que les Sénégalais insistent avec tant d’énergie pour que vous rompiez avec les pratiques de Me Wade à cause de leur nocivité, dont tous les Sénégalais peuvent témoigner aujourd’hui. Pour qu’on ne vous accuse ou reproche de faire du « Ma waxoon waxeet », c’est très simple Monsieur le président de la République, restez fidèle à vos paroles et vos engagements, quoi qu’il advienne. C’est la seule solution qui peut vous épargner de telles accusations et, elle est durable tant vous resterez attaché à ces principes d’hommes d’honneur. Le peuple sénégalais t’a fait confiance le 26 mars 2012 contre Abdoulaye Wade, fais lui confiance à ton tour et écoutes le attentivement, en tenant compte de ses critiques et ses doléances autant que possible. N’oublie jamais, Monsieur le président de la République, que le peuple est le seul détenteur du pouvoir, en dehors de Dieu. Méditez souvent le sort de vos prédécesseurs ceci vous fera beaucoup de bien si vous en tirez les enseignements qu’il faut.
Alors, autant vous êtes le président de la République du Sénégal, par conséquent, un symbole pour tout le Sénégal donc, président de tous les Sénégalais, c’est d’autant, que le Gouvernement à travers ses ministres, doit être aussi, celui de la République entière. A cet effet, l’appartenance ou l’origine ne devrait jouer nullement dans le choix respectif des uns et des autres; seules devraient intervenir en ligne de compte pour constituer une équipe gouvernementale, la compétence et l’expertise pointue dans un domaine bien déterminé. Et, ceci est d’ailleurs valable pour le choix de tout responsable quel qu’il soit. C’est cela qui doit constituer la qualité première d’un ministre, il doit être en plus, de bonne moralité, plein d’éthique et d’humilité, qui se suffit de ce dont il a droit et que la nation lui donne en retour pour ses services rendus, plus évidement, son abnégation, l’amour de la patrie et son attachement à l’unité nationale sans exclusive.
Justement, pour la sauvegarde de l’unité nationale dans la diversité qui caractérise notre pays, le président de la République, dans son état, est un cas très intéressant de synthèse ou d’intégration nationale. Il a éliminé de fait par symbiose les barrières artificielles qui se dressent parfois devant nous, rien que par chauvinisme ou xénophobie. Par son cas, il sert d’exemple à ceux qui s’évertuent à diviser notre peuple en ceci ou cela. Il doit être par conséquent, une sentinelle de l’unité nationale en s’écartant dans sa pratique, de tout ce qui peut ou semble diviser en catégories antagoniques la nation sénégalaise. Pour cela, il faudrait que le choix de ses collaborateurs et des responsables dans tous les domaines et à quelque niveau que ce soit, ne soit pas entaché d’aucun sentiment de genre : régionaliste, religieux, ethnique, linguistique, parental ou autre. Il me semble que nous perdons de vue parfois voire souvent, le caractère immuable républicain et laïc de notre pays et de même que le symbole de notre unité nationale, au moment de procéder à des choix stratégiques. Certains de ces choix sont erronés, parce que comportant des vices contraires à l’unité nationale et à la consolidation de notre volonté de vivre en commun.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com
Le président ne doit pas oublier aussi, que la demande sociale et notamment le coût de la vie intenable, est un élément de taille qui a beaucoup joué et figuré parmi les raisons qui ont amené les Sénégalais à exiger et obtenir le départ de Me Wade du pouvoir. Ne pas retenir cela comme une leçon, serait une grave erreur de gouvernance. Et comme disait Kéba Mbaye : les Sénégalais étaient fatigués, mais ils le sont davantage aujourd’hui. De telles raisons sont compréhensibles et valent que la taille du gouvernement soit revue à la hausse pour exécuter avec succès et dans les meilleurs délais, ces tâches qui sont toutes urgentes. Et aussi pour éviter les fuites, tant des personnes que des biens, si l’on tardait à agir rapidement dans le sens indiqué. Si Me Wade avait ses grands travaux (APIX), mais le Président Macky Sall doit se dire qu’il a aussi ses grands chantiers en cours qui doivent le préoccuper au plus haut point et qui n’ont pas encore débuté sérieusement à nos yeux, en dehors de quelques balbutiements. Au moment, où certains Sénégalais doutent sérieusement, que les audits et l’application de la loi de répression de l’enrichissement illicite iront jusqu’à terme.
Précisément, la priorité et les urgences actuelles du président de la République résident bien dans ce qui précède et non dans les nominations récompense ou pour service rendu au président ou à son parti. Les Sénégalais sont devenus extrêmement vigilants, pour avoir été des victimes de Me Wade, à telle enseigne que tout ce qui ressemble à un partage du gâteau, les rebute et attire leur attention. Nous avons en mémoire tous les thèmes de campagne et engagements du candidat Macky Sall, qui sont consignés dans son programme de yoonu yookute de Macky 2012 d’abord, ensuite avec ses alliés de BBY et des Assises nationales. Dans la mesure également où, c’est lui, qui est à la tête de la République, qui détient les reines du pays, les ressources humaines et la bourse, il est objectivement plus à même de voir les séquences de programmation et d’exécution des priorités. Par ailleurs, vous n’ignorez sans aucun doute, rien des peines que nous avons subies ensemble et qui ont été en grande partie parmi les motifs de notre rapprochement et de l’association de nos forces pour mener un combat commun, contre un adversaire commun, que nous avons battu littéralement, fort heureusement. Donc, vous devez bien savoir et retenir Monsieur le président, que nous savons aussi les principales raisons pour lesquelles vous avez été mis à la place de Me Wade. Autrement dit, vous avez conclu un contrat moral avec vos alliés, tous ceux qui vous ont soutenu et le peuple sénégalais, sur la base de vos engagements publics. Alors, qu’ils soient militants APR, des alliés de circonstance, des parents et amis, etc., tous ceux qui vous poussent à renier vos promesses, au lieu de les exécuter dans la mesure du possible, au fur et à mesure, le tout dans l’humilité et le respect dû aux citoyens, agissent uniquement pour leurs intérêts et non pour les vôtres et ceux du peuple sénégalais. A cet effet, vous gagnerez beaucoup Monsieur le président, à bien écouter votre camarade Moustapha Diakhaté et d’autres comme lui et, non les va-t’en-guerre, qui vous montent contre les populations et qui ne sont en réalité à vos côtés, que pour récolter des postes de sinécure et s’enrichir immensément sans cause. Je pense que l’expérience doit servir à quelque chose, précisément à tirer des leçons. Et le cas de votre prédécesseur devrait vous servir comme une écol, où vous tirerez pleins d’enseignements. Comme par exemple quand Me Wade exprime ses regrets aujourd’hui, en disant ceci : « Interpellé par la cinéaste Nigériane Ramatoulaye Keita qui se plaignait qu'il était très difficile d’accéder au président quand il était en exercice, Me Wade répond : « Moi j'étais emmuré à la Présidence. Tous les jours j'étais en colère avec tout le monde. C'était très difficile de me voir. Des gens s'organisaient et mettaient un mur entre les gens qui veulent me voir et moi. Le pouvoir c'est très compliqué. Ça m'a fait très mal d'être coupé des gens, de mes amis » ». Monsieur le président, un homme averti en vaut deux. Et ce n’est pas pour rien que les Sénégalais insistent avec tant d’énergie pour que vous rompiez avec les pratiques de Me Wade à cause de leur nocivité, dont tous les Sénégalais peuvent témoigner aujourd’hui. Pour qu’on ne vous accuse ou reproche de faire du « Ma waxoon waxeet », c’est très simple Monsieur le président de la République, restez fidèle à vos paroles et vos engagements, quoi qu’il advienne. C’est la seule solution qui peut vous épargner de telles accusations et, elle est durable tant vous resterez attaché à ces principes d’hommes d’honneur. Le peuple sénégalais t’a fait confiance le 26 mars 2012 contre Abdoulaye Wade, fais lui confiance à ton tour et écoutes le attentivement, en tenant compte de ses critiques et ses doléances autant que possible. N’oublie jamais, Monsieur le président de la République, que le peuple est le seul détenteur du pouvoir, en dehors de Dieu. Méditez souvent le sort de vos prédécesseurs ceci vous fera beaucoup de bien si vous en tirez les enseignements qu’il faut.
Alors, autant vous êtes le président de la République du Sénégal, par conséquent, un symbole pour tout le Sénégal donc, président de tous les Sénégalais, c’est d’autant, que le Gouvernement à travers ses ministres, doit être aussi, celui de la République entière. A cet effet, l’appartenance ou l’origine ne devrait jouer nullement dans le choix respectif des uns et des autres; seules devraient intervenir en ligne de compte pour constituer une équipe gouvernementale, la compétence et l’expertise pointue dans un domaine bien déterminé. Et, ceci est d’ailleurs valable pour le choix de tout responsable quel qu’il soit. C’est cela qui doit constituer la qualité première d’un ministre, il doit être en plus, de bonne moralité, plein d’éthique et d’humilité, qui se suffit de ce dont il a droit et que la nation lui donne en retour pour ses services rendus, plus évidement, son abnégation, l’amour de la patrie et son attachement à l’unité nationale sans exclusive.
Justement, pour la sauvegarde de l’unité nationale dans la diversité qui caractérise notre pays, le président de la République, dans son état, est un cas très intéressant de synthèse ou d’intégration nationale. Il a éliminé de fait par symbiose les barrières artificielles qui se dressent parfois devant nous, rien que par chauvinisme ou xénophobie. Par son cas, il sert d’exemple à ceux qui s’évertuent à diviser notre peuple en ceci ou cela. Il doit être par conséquent, une sentinelle de l’unité nationale en s’écartant dans sa pratique, de tout ce qui peut ou semble diviser en catégories antagoniques la nation sénégalaise. Pour cela, il faudrait que le choix de ses collaborateurs et des responsables dans tous les domaines et à quelque niveau que ce soit, ne soit pas entaché d’aucun sentiment de genre : régionaliste, religieux, ethnique, linguistique, parental ou autre. Il me semble que nous perdons de vue parfois voire souvent, le caractère immuable républicain et laïc de notre pays et de même que le symbole de notre unité nationale, au moment de procéder à des choix stratégiques. Certains de ces choix sont erronés, parce que comportant des vices contraires à l’unité nationale et à la consolidation de notre volonté de vivre en commun.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com