l'Afrique est face à un défi démocratique avec l'exemple de la Côte d'Ivoire. Aucun démocrate, aucun républicain, aucun citoyen honnête ne peut accepter et cautionner un "hold-up" électoral sinon quel est l'intérêt d'avoir investi 300 millions d'euros pour organiser des élections présidentielles déjà reportées à plusieurs reprises pour mainte et mainte raisons. En réalité, les ivoiriens auraient dû élire leur président depuis 5 ans.
Maintenant, les dés sont jetés et le verdict des urnes, comme l'a stipulé la CEI (Commission Électorale Indépendante), a donné Alassane Ouattara gagnant et donc légitimement c'est lui le Président qui doit prendre les destinées de la Cote d'Ivoire.
Le conseil constitutionnel dirigé par un président nommé par GBAGBO ne l'entend pas de cette oreille et préfère élire Laurent GBAGBO commme président de la République de Cote d'Ivoire après avoir pris le soin d'invalider le vote dans certains bureaux du Nord du pays conquis par Ouattara comme ceux de Bouaké.
Même si l'opinion internationale presqu'ile l'unanimité condamne le coup de force de Laurent GBAGBO, une chose est claire, c'est un fait unique dans le monde , la Côte d'Ivoire a 2 présidents, 2 premiers ministres et 2 gouvernements.
Après la médiation de l'Union Africaine en la personne de l'ancien président de l'Afrique du Sud, Tabo Mbecki, c'est autour de la CEDEAO (communauté économique des états de l'Afrique de l'ouest) qui je pense ne fera guère mieux que son prédécesseur. Ne serait-ce qu'au téléphone Nicholas SARKOZY ne peut plus joindre GBAGBO, Barack OBAMA comme d'autres hauts responsables institutionnels ne le font pas changer d'un iota non plus
Est-ce qu'il y'a une réelle volonté de faire déguerpir le président autoproclamé? Car il faut rappeler que le conseil constitutionnel reçoit les résultats qui lu ont été donnés par la commission électorale indépendante qui garde le double des PV et que ces mêmes PV sont détenus par les mandataires des différents partis politiques présents et qui ont même contresignés les procès verbaux dressés par les secrétaires des bureaux de vote immédiatement lors de la clôture du scrutin électoral. Donc si le conseil constitutionnel invalide le vote dans certains bureaux, il faut absolument qu'ils soient motivés et dans ce cas les observateurs et l'opinion internationale seront témoins de la régularité ou non des résultats. Peut-être en tant que néophyte, il y'a quelque chose que je ne maîtrise pas à ce niveau d'où mon étonnement de n'avoir vu aucun média, aucune institution, proposer la confrontation des PV de la commission électorale et du conseil constitutionnel.
En revanche, toutes les condamnations de l'opinion internationale vont à l'encontre de la Cote d'Ivoire et donc naturellement envers le peulpe Ivoirien qui au lieu de vivre enfin dans la paix, la sérénité, la stabilité et surtout d'améliorer leurs condition de vie sanitaire et économique, va se retrouver certainement sous un embargo qui ne fera que les nuire, les isoler et les enfermer dans une spirale de violence que tout le monde redoute. Dans l'autre sens tous les socialistes qui soutiennent GBAGBO par solidarité idéologique,devraient se raviser car c'est antidémocratique, anti-républicain et très dangereux pour un continent qui cherche à sortir la tête de l'eau.
Que se passera t-il, si toutes les médiations échouent?
L'embargo? Couper les vivre à un pays qui ne mange pas à sa faim? Empêcher les malades de trouver des médicaments alors qu'en temps normal, l'accés aux soins est difficile?Non, Non et Non.
Nous n'avons pas le droit de laisser un peuple sombrer, encore moins de les y pousser en restant spectateurs de l'agissement de ses dirigeants en prétextant la souveraineté nationale ou la non ingérence .
Quand les puissances sont menacées ou ont tout simplement des doutes, elles n'hésitent pas à faire fi de la souveraineté des états en allant "cueillir" le président de la république chez lui et Saddam Hussein en est le parfait exemple.
Comble de l'ironie, en cette période du FESMAN (festival mondial des arts nègres), André Mahaux, rappelait lors de son discours du premier Fesman de Dakar 1966, devant tous les chefs d'états africains que "l'avenir de tout un pays est entre les mains d'un homme périssable". Que faudrait-il faire pour que les présidents africains sachent qu'ils ne sont pas nés pour rester présidents à vie?
Lamine DIAKHATE, ancien membre de la CENA
( Commission Electorale Nationale Autonome ) et responsable PS
du Sénégal à Marseille.
Maintenant, les dés sont jetés et le verdict des urnes, comme l'a stipulé la CEI (Commission Électorale Indépendante), a donné Alassane Ouattara gagnant et donc légitimement c'est lui le Président qui doit prendre les destinées de la Cote d'Ivoire.
Le conseil constitutionnel dirigé par un président nommé par GBAGBO ne l'entend pas de cette oreille et préfère élire Laurent GBAGBO commme président de la République de Cote d'Ivoire après avoir pris le soin d'invalider le vote dans certains bureaux du Nord du pays conquis par Ouattara comme ceux de Bouaké.
Même si l'opinion internationale presqu'ile l'unanimité condamne le coup de force de Laurent GBAGBO, une chose est claire, c'est un fait unique dans le monde , la Côte d'Ivoire a 2 présidents, 2 premiers ministres et 2 gouvernements.
Après la médiation de l'Union Africaine en la personne de l'ancien président de l'Afrique du Sud, Tabo Mbecki, c'est autour de la CEDEAO (communauté économique des états de l'Afrique de l'ouest) qui je pense ne fera guère mieux que son prédécesseur. Ne serait-ce qu'au téléphone Nicholas SARKOZY ne peut plus joindre GBAGBO, Barack OBAMA comme d'autres hauts responsables institutionnels ne le font pas changer d'un iota non plus
Est-ce qu'il y'a une réelle volonté de faire déguerpir le président autoproclamé? Car il faut rappeler que le conseil constitutionnel reçoit les résultats qui lu ont été donnés par la commission électorale indépendante qui garde le double des PV et que ces mêmes PV sont détenus par les mandataires des différents partis politiques présents et qui ont même contresignés les procès verbaux dressés par les secrétaires des bureaux de vote immédiatement lors de la clôture du scrutin électoral. Donc si le conseil constitutionnel invalide le vote dans certains bureaux, il faut absolument qu'ils soient motivés et dans ce cas les observateurs et l'opinion internationale seront témoins de la régularité ou non des résultats. Peut-être en tant que néophyte, il y'a quelque chose que je ne maîtrise pas à ce niveau d'où mon étonnement de n'avoir vu aucun média, aucune institution, proposer la confrontation des PV de la commission électorale et du conseil constitutionnel.
En revanche, toutes les condamnations de l'opinion internationale vont à l'encontre de la Cote d'Ivoire et donc naturellement envers le peulpe Ivoirien qui au lieu de vivre enfin dans la paix, la sérénité, la stabilité et surtout d'améliorer leurs condition de vie sanitaire et économique, va se retrouver certainement sous un embargo qui ne fera que les nuire, les isoler et les enfermer dans une spirale de violence que tout le monde redoute. Dans l'autre sens tous les socialistes qui soutiennent GBAGBO par solidarité idéologique,devraient se raviser car c'est antidémocratique, anti-républicain et très dangereux pour un continent qui cherche à sortir la tête de l'eau.
Que se passera t-il, si toutes les médiations échouent?
L'embargo? Couper les vivre à un pays qui ne mange pas à sa faim? Empêcher les malades de trouver des médicaments alors qu'en temps normal, l'accés aux soins est difficile?Non, Non et Non.
Nous n'avons pas le droit de laisser un peuple sombrer, encore moins de les y pousser en restant spectateurs de l'agissement de ses dirigeants en prétextant la souveraineté nationale ou la non ingérence .
Quand les puissances sont menacées ou ont tout simplement des doutes, elles n'hésitent pas à faire fi de la souveraineté des états en allant "cueillir" le président de la république chez lui et Saddam Hussein en est le parfait exemple.
Comble de l'ironie, en cette période du FESMAN (festival mondial des arts nègres), André Mahaux, rappelait lors de son discours du premier Fesman de Dakar 1966, devant tous les chefs d'états africains que "l'avenir de tout un pays est entre les mains d'un homme périssable". Que faudrait-il faire pour que les présidents africains sachent qu'ils ne sont pas nés pour rester présidents à vie?
Lamine DIAKHATE, ancien membre de la CENA
( Commission Electorale Nationale Autonome ) et responsable PS
du Sénégal à Marseille.
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