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L’école de la Cité Gendarmerie 2 en état de délabrement avancé: Le Sudes parle de sabotage

Enseignants et élèves de l’école élémentaire publique de la Cité Gendarmerie 2 de Keur Massar, évoluent dans des conditions difficiles. Un constat jugé déplorable par la section locale du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes), qui parle de sabotage de l’école publique et interpelle les autorités sur cette situation.


Rédigé par leral.net le Mercredi 16 Décembre 2020 à 10:09 | | 0 commentaire(s)|

L’école de la Cité Gendarmerie 2 en état de délabrement avancé: Le Sudes parle de sabotage
Une école sans mur de clôture, fonctionnant avec quatre classes pédagogiques et ne disposant que de deux salles. Une des classes pédagogiques est délocalisée à plus d’un kilomètre, dans un magasin désaffecté et l’autre travaille en plein air, à l’ombre des deux salles existantes, au gré de l’évolution du soleil.

Ainsi, une bonne partie du temps de travail se fait journalièrement sous les rayons brûlants du soleil. Et le «brave et consciencieux» directeur de l’école, naturellement «sans» bureau, titulaire de la classe en plein air et ses élèves, sont les principales victimes de cette situation «scandaleuse».

C’est la situation à l’école élémentaire de la Cité Gendamerie 2 de Keur Massar, selon la section locale du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes). Pour le syndicat, Keur Massar est une illustration du «sabotage» de l’école publique.

«La section unitaire de Keur Massar du Sudes condamne énergiquement le sort injuste et inacceptable réservé à cette école publique. Notre section unitaire exige sans délai, la fin du calvaire pour les enseignants et les élèves de l’école élémentaire publique de la Cité Gendarmerie 2», expriment les syndicalistes dans un communiqué.

Après la dénonciation, ils exigent de l’Etat, plus exactement du ministère de l’Education nationale, la construction et l’équipement de plusieurs écoles élémentaires, Cem et lycées, pour répondre à la demande d’éducation de la population, qui «est contrainte d’inscrire ses enfants dans les écoles privées, parfois de piètre qualité».

Dans le même sillage, le syndicat exhorte les enseignants (es) de la commune, à dénoncer les mauvaises conditions de travail et à se mobiliser avec le Sudes contre «le sabotage» de l’école publique et la «dévalorisation» de la profession enseignante.






Le Quotidien