
Quand les Européens s'étaient réunis à Berlin, le 19 septembre 2003, dans le cadre d'un modèle unifié d'enseignement supérieur, l'objectif était de "faire de l'Europe, l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d'entretenir une croissance économique durable assortie amélioration de l'emploi et d'une plus grande cohésion sociale".
Le système Licence-Master-Doctorat en est ainsi conçu et déroulé notamment en France.
Par ailleurs, les pays africains qui ont gardé des liens avec l'espace européen, ont senti le besoin de placer leurs systèmes d'enseignement supérieur à un niveau compétitif pour plus d'harmonie, de mobilité et de visibilité.
Il en est ainsi créé en Afrique de l'Ouest le REESAO (Réseau pour l'Excellence de l'Enseignement Supérieur en Afrique de l'Ouest) le 11 octobre 2005. Et dans des pays comme le Sénégal, la loi 2011-05 du 30 mars 2011 sur le LMD est adoptée. Les décrets d'application des différents cycles sont disponibles et mis en œuvre dans toutes les universités publiques, basculement progressif pour certaines et basculement intégral pour d'autres.
REMARQUONS QUE : La France, par l'augmentation des droits d'inscription des étudiants étrangers, entre autres mesures, est restée dans l'objectif européen de favoriser une croissance via l'économie du savoir (infini), sachant que l'économie des matières premières sur laquelle comptent la plupart des pays d'origine de ces "étudiants étrangers", a une fin. En tout état de fait, l'Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) indiquait au monde entier cette voie à suivre pour un développement durable depuis belle lurette.
MAINTENANT : Le Sénégal doit prendre ses responsabilités en offrant à ses filles et fils, un système éducatif de qualité, en phase avec les priorités nationales rapportées aux exigences du millénaire.
Il siéd de faire le bilan des réformes (depuis 2013) de l'Enseignement Supérieur (cf. CNAES) dont le fameux point dédié à la promotion du label "Étudier au Sénégal" n'est que canular. Car chaque année, l'État même offre des bourses étrangères aux meilleurs bacheliers dont le retour de l'ascenceur est incertain.
La même Concertation Nationale sur l'Avenir de l'Enseignement Supérieur (CNAES) envisageait une nouvelle ère par la formation d'un "citoyen du monde en mouvement", passant entre autres mesures par l'augmentation des droits d'inscription et des effectifs, la baisse des budgets de nos universités. Or, la culture de l'évaluation était le fondement des Contrats De Performances (CDP) impliquant également la banque mondiale.
Donc, où en est-on avec l'amélioration : ---des conditions d'épanouissement des étudiants, leurs mobilité et taux d'insertion via une professionalisation ou opérationalité ; ---des résultats de recherche des enseignants-chercheurs ; ---de l'efficacité des administrations dans nos établissements publics d'enseignement supérieur, même si l'ANAQ-Sup essaie de promouvoir la démarche-qualité inclusive dans les offres de formation ?
Innovons, motivons, cultivons et encadrons l'excellence.
Oui pour une école sénégalaise où l'on parlera plus des performances que des troubles, car le savoir est un bien immatériel que l'on multiplie en le partageant, contrairement à l'économie des matières premières.
Le système Licence-Master-Doctorat en est ainsi conçu et déroulé notamment en France.
Par ailleurs, les pays africains qui ont gardé des liens avec l'espace européen, ont senti le besoin de placer leurs systèmes d'enseignement supérieur à un niveau compétitif pour plus d'harmonie, de mobilité et de visibilité.
Il en est ainsi créé en Afrique de l'Ouest le REESAO (Réseau pour l'Excellence de l'Enseignement Supérieur en Afrique de l'Ouest) le 11 octobre 2005. Et dans des pays comme le Sénégal, la loi 2011-05 du 30 mars 2011 sur le LMD est adoptée. Les décrets d'application des différents cycles sont disponibles et mis en œuvre dans toutes les universités publiques, basculement progressif pour certaines et basculement intégral pour d'autres.
REMARQUONS QUE : La France, par l'augmentation des droits d'inscription des étudiants étrangers, entre autres mesures, est restée dans l'objectif européen de favoriser une croissance via l'économie du savoir (infini), sachant que l'économie des matières premières sur laquelle comptent la plupart des pays d'origine de ces "étudiants étrangers", a une fin. En tout état de fait, l'Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) indiquait au monde entier cette voie à suivre pour un développement durable depuis belle lurette.
MAINTENANT : Le Sénégal doit prendre ses responsabilités en offrant à ses filles et fils, un système éducatif de qualité, en phase avec les priorités nationales rapportées aux exigences du millénaire.
Il siéd de faire le bilan des réformes (depuis 2013) de l'Enseignement Supérieur (cf. CNAES) dont le fameux point dédié à la promotion du label "Étudier au Sénégal" n'est que canular. Car chaque année, l'État même offre des bourses étrangères aux meilleurs bacheliers dont le retour de l'ascenceur est incertain.
La même Concertation Nationale sur l'Avenir de l'Enseignement Supérieur (CNAES) envisageait une nouvelle ère par la formation d'un "citoyen du monde en mouvement", passant entre autres mesures par l'augmentation des droits d'inscription et des effectifs, la baisse des budgets de nos universités. Or, la culture de l'évaluation était le fondement des Contrats De Performances (CDP) impliquant également la banque mondiale.
Donc, où en est-on avec l'amélioration : ---des conditions d'épanouissement des étudiants, leurs mobilité et taux d'insertion via une professionalisation ou opérationalité ; ---des résultats de recherche des enseignants-chercheurs ; ---de l'efficacité des administrations dans nos établissements publics d'enseignement supérieur, même si l'ANAQ-Sup essaie de promouvoir la démarche-qualité inclusive dans les offres de formation ?
Innovons, motivons, cultivons et encadrons l'excellence.
Oui pour une école sénégalaise où l'on parlera plus des performances que des troubles, car le savoir est un bien immatériel que l'on multiplie en le partageant, contrairement à l'économie des matières premières.
Par Papa DIOP, (From Sebikotane)
Professeur à l’Université de Thiès.