A la question de savoir si l’ego de Diouf peut-être source de problème dans les vestiaires et sur le terrain, Ndiassé Samb a répondu par l’affirmative, en signalant qu’il en parle d’ailleurs dans son livre publié récemment. Mais cette question ne se pose pas vraiment, selon le journaliste. ’’Tant qu’il est décisif, on peut laisser passer beaucoup de choses, mais maintenant que ça passe moins, d’autant qu’il a souvent l’attitude d’un capitaine sans brassard, la question a son importance’’.
Pour lui, la simple présence de Diouf qui ne se prive pas de mettre sa personne au devant de la scène et de clamer sa toute puissance, participe à inhiber le talent et l’explosivité d’autres joueurs. ’’S’il ose tancer les jeunes dans les interviews qu’il donne aux journaux sénégalais, c’est qu’il sait qu’aucun d’eux n’est capable de le contester’’, avance l’auteur. Ndiassé Samb souligne que ’’c’est en partie ce qui a inhibé Niang (Mamadou, l’international sénégalais de l’Olympique de Marseille) qui est un joueur effacé en dehors du terrain’’. ’’La présence totale de Diouf l’inhibe certainement’’, a-t-il poursuivi.
Prié de dire si Mamadou Niang, véritable star à Marseille, peut-être réellement être mis sous l’éteignoir par Diouf, le journaliste répond que la situation est assez compliquée à vivre pour l’attaquant de l’OM qui n’est ’’pas sous l’influence’’ de Diouf, mais sent que celui-ci ’’a un poids considérable dans la Tanière et chez les supporters, une situation qu’il a du mal à vivre’’.
Pour lui, ’’ce qui peut paraître frustrant, c’est que seul Mamadou Niang peut contester cette omniprésence de Diouf, mais pour le faire il doit passer par... Diouf sur le terrain, parce que c’est lui qui a le rôle de le servir en bons ballons’’. Ndiassé Samb considère que ’’de toutes les façons leur relation technique n’a jamais été efficace’’ avant de s’interroger : ’’est-ce que Diouf a peur de nourrir en ballon celui qui peut le tuer ? Forcément, il y a cet aspect, maintenant est-ce que c’est fait exprès ? Je ne sais pas’’.
Pour le journaliste-écrivain, l’ego de Diouf est tellement surdimensionné que le fait qu’il ne soit plus capitaine, le rend même plus visible sur et en dehors du terrain. ’’En lui retirant le brassard, c’était un peu le désavouer aux yeux des joueurs et des supporters, mais connaissant son orgueil, il a voulu à tout prix montrer qu’il était encore là’’, a-t-il expliqué.
…’’La logique voudrait que Diouf joue entre 70 et 75 minutes par match’’,
El hadji Diouf ne devrait plus terminer les matchs avec l’équipe nationale du Sénégal mais ’’devrait logiquement être remplacé après 70 ou 75 minutes de jeu’’, a estimé Ndiassé Samb, journaliste à Francefoot.fr et auteur d’un livre sur l’international sénégalais intitulé ’’Elhadji Diouf, footballeur et rebelle’’ paru aux éditions l’Harmattan.
’’La logique voudrait qu’il soit remplacé après 70 à 75 mn de jeu’’, a estimé le journaliste écrivain dans un entretien avec l’APS. Le journaliste s’est penché sur le parcours du joueur, notamment sur son âge, relevant l’habitude du joueur à finir des matchs en club et surtout le fait qu’il n’a pas un remplaçant technique dans l’effectif des Lions du Sénégal. ’’Est-ce qu’il y a des joueurs capables d’apporter un plus en ce moment du jeu ?’’, s’est interrogé le journaliste de France football pour qui ‘’c’est même cela le problème de fond de l’équipe nationale. Il n’y a aucun groupe capable de prendre la relève et de contester la suprématie des historiques’’.
Selon lui, utiliser El hadji Diouf dans un match comme titulaire doit dépendre de ’’l’intensité de celui-ci’’, étant donné que malgré les supputations sur son état civil ’’El hadji Diouf parvient à finir des matchs en Angleterre qui a un championnat physique. Donc, a priori, il doit pouvoir le faire en sélection’’. Ndiassé estime cependant que tout dépend de l’intensité du match sauf qu’avec les Lions il est beaucoup plus sollicité étant un leader technique de l’équipe. ‘’Beaucoup de ballons passent par lui. Donc, ce ne serait pas étonnant qu’il ait du mal à finir les matches en sélection plus qu’en championnat’’, analyse le journaliste.
Pour l’auteur du premier ouvrage consacré à El hadji Diouf, si l’équipe du Sénégal, dans son ensemble, à du mal à terminer les rencontres de haute intensité, c’est parce que ‘’les joueurs ont moins de talent que les autres, ce qui les empêche de jouer souvent le ballon autant que les autres’’.
Faut-il alors remiser, comme le soutiennent certains, les cadres sur le banc des remplaçants ? Prenant juste le cas de Diouf, l’auteur pense que celui qui fut le capitaine de l’équipe puise sur son mental et sa rage pour compenser l’effet qu’aurait eu son âge sur son football. ’’Diouf compense certainement avec une force intérieure que peu de joueurs ont. Et il faut reconnaître qu’il est physiquement bien bâti sans compter que c’est quelqu’un qui ne lâche rien’’, fait-il remarquer.
Pour lui, la simple présence de Diouf qui ne se prive pas de mettre sa personne au devant de la scène et de clamer sa toute puissance, participe à inhiber le talent et l’explosivité d’autres joueurs. ’’S’il ose tancer les jeunes dans les interviews qu’il donne aux journaux sénégalais, c’est qu’il sait qu’aucun d’eux n’est capable de le contester’’, avance l’auteur. Ndiassé Samb souligne que ’’c’est en partie ce qui a inhibé Niang (Mamadou, l’international sénégalais de l’Olympique de Marseille) qui est un joueur effacé en dehors du terrain’’. ’’La présence totale de Diouf l’inhibe certainement’’, a-t-il poursuivi.
Prié de dire si Mamadou Niang, véritable star à Marseille, peut-être réellement être mis sous l’éteignoir par Diouf, le journaliste répond que la situation est assez compliquée à vivre pour l’attaquant de l’OM qui n’est ’’pas sous l’influence’’ de Diouf, mais sent que celui-ci ’’a un poids considérable dans la Tanière et chez les supporters, une situation qu’il a du mal à vivre’’.
Pour lui, ’’ce qui peut paraître frustrant, c’est que seul Mamadou Niang peut contester cette omniprésence de Diouf, mais pour le faire il doit passer par... Diouf sur le terrain, parce que c’est lui qui a le rôle de le servir en bons ballons’’. Ndiassé Samb considère que ’’de toutes les façons leur relation technique n’a jamais été efficace’’ avant de s’interroger : ’’est-ce que Diouf a peur de nourrir en ballon celui qui peut le tuer ? Forcément, il y a cet aspect, maintenant est-ce que c’est fait exprès ? Je ne sais pas’’.
Pour le journaliste-écrivain, l’ego de Diouf est tellement surdimensionné que le fait qu’il ne soit plus capitaine, le rend même plus visible sur et en dehors du terrain. ’’En lui retirant le brassard, c’était un peu le désavouer aux yeux des joueurs et des supporters, mais connaissant son orgueil, il a voulu à tout prix montrer qu’il était encore là’’, a-t-il expliqué.
…’’La logique voudrait que Diouf joue entre 70 et 75 minutes par match’’,
El hadji Diouf ne devrait plus terminer les matchs avec l’équipe nationale du Sénégal mais ’’devrait logiquement être remplacé après 70 ou 75 minutes de jeu’’, a estimé Ndiassé Samb, journaliste à Francefoot.fr et auteur d’un livre sur l’international sénégalais intitulé ’’Elhadji Diouf, footballeur et rebelle’’ paru aux éditions l’Harmattan.
’’La logique voudrait qu’il soit remplacé après 70 à 75 mn de jeu’’, a estimé le journaliste écrivain dans un entretien avec l’APS. Le journaliste s’est penché sur le parcours du joueur, notamment sur son âge, relevant l’habitude du joueur à finir des matchs en club et surtout le fait qu’il n’a pas un remplaçant technique dans l’effectif des Lions du Sénégal. ’’Est-ce qu’il y a des joueurs capables d’apporter un plus en ce moment du jeu ?’’, s’est interrogé le journaliste de France football pour qui ‘’c’est même cela le problème de fond de l’équipe nationale. Il n’y a aucun groupe capable de prendre la relève et de contester la suprématie des historiques’’.
Selon lui, utiliser El hadji Diouf dans un match comme titulaire doit dépendre de ’’l’intensité de celui-ci’’, étant donné que malgré les supputations sur son état civil ’’El hadji Diouf parvient à finir des matchs en Angleterre qui a un championnat physique. Donc, a priori, il doit pouvoir le faire en sélection’’. Ndiassé estime cependant que tout dépend de l’intensité du match sauf qu’avec les Lions il est beaucoup plus sollicité étant un leader technique de l’équipe. ‘’Beaucoup de ballons passent par lui. Donc, ce ne serait pas étonnant qu’il ait du mal à finir les matches en sélection plus qu’en championnat’’, analyse le journaliste.
Pour l’auteur du premier ouvrage consacré à El hadji Diouf, si l’équipe du Sénégal, dans son ensemble, à du mal à terminer les rencontres de haute intensité, c’est parce que ‘’les joueurs ont moins de talent que les autres, ce qui les empêche de jouer souvent le ballon autant que les autres’’.
Faut-il alors remiser, comme le soutiennent certains, les cadres sur le banc des remplaçants ? Prenant juste le cas de Diouf, l’auteur pense que celui qui fut le capitaine de l’équipe puise sur son mental et sa rage pour compenser l’effet qu’aurait eu son âge sur son football. ’’Diouf compense certainement avec une force intérieure que peu de joueurs ont. Et il faut reconnaître qu’il est physiquement bien bâti sans compter que c’est quelqu’un qui ne lâche rien’’, fait-il remarquer.