Mustafa Osmane, conseiller du président Omar el-Béchir : « L’armée du Soudan du Sud, en collaboration avec des rebelles du Darfour, a envahi Heglig. Heglig n’a jamais été un territoire disputé entre le Soudan du Sud et nous. Ils veulent faire un échange entre Heglig et Abyei. Mais il n’y a aucune excuse pour envahir un territoire d’un autre pays et d’utiliser un chantage pour régler d’autres questions ».
L'Union africaine a exprimé son inquiétude face à des mouvements de troupes autour de la région d'Abyei. Un accord signé le 20 juin dernier prévoyait le retrait des troupes des deux camps, et le déploiement de forces éthiopiennes pour assurer la sécurité. Pour Mustafa Osmane, Khartoum a déjà fait sa part.
« Abyei a été pris en charge par l’Union africaine et les Nations unies, avec un accord qui est très clair, explique Mustafa Osmane. Nous avons retiré la plupart de nos forces de la zone d’Abyei. Nous n’en avons laissé que très peu, autour de 300 hommes. Le Soudan du Sud a environ 700 militaires, toujours dans Abyei et selon l’accord, ils devraient être rappelés ».
Le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi a assuré qu'il ferait son possible pour ramener les parties à la table des discussions.
L'Union africaine a exprimé son inquiétude face à des mouvements de troupes autour de la région d'Abyei. Un accord signé le 20 juin dernier prévoyait le retrait des troupes des deux camps, et le déploiement de forces éthiopiennes pour assurer la sécurité. Pour Mustafa Osmane, Khartoum a déjà fait sa part.
« Abyei a été pris en charge par l’Union africaine et les Nations unies, avec un accord qui est très clair, explique Mustafa Osmane. Nous avons retiré la plupart de nos forces de la zone d’Abyei. Nous n’en avons laissé que très peu, autour de 300 hommes. Le Soudan du Sud a environ 700 militaires, toujours dans Abyei et selon l’accord, ils devraient être rappelés ».
Le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi a assuré qu'il ferait son possible pour ramener les parties à la table des discussions.