Sept cent villages de la province de Kolda, dans le sud du Sénégal, ont annoncé vouloir mettre fin à la pratique de l'excision et aux mariages forcés après une marche dimanche 28 novembre, qui selon un journaliste de l'AFP, a réuni près de trois mille personnes.
Les résidents portant des pancartes se sont rassemblés pour cette marche de protestation organisée par l'ONG Tostan, qui milite notamment pour la fin de l'excision, avant d'adopter une déclaration sur l'abandon de l'excision et les mariages précoces et forcés dans la région de Kolda.
Cette dénonciation publique survient après un travail de fond du gouvernement et des ONG dans les communautés rurales en vue d'encourager la fin des pratiques culturelles et religieuses de mutilation délibérée des organes génitaux féminins.
Au Sénégal, quelque 4.500 villages ont déjà mis fin à cette pratique, qui persiste bien qu'elle ait été déclarée illégale il y a une dizaine d'années, selon l'Agence de Presse Sénégalaise (APS).
Près de 98% de la population féminine est soumise à l'excision et au mariage précoce à Kolda, où la population est estimée à environ 850.000 personnes.
Jeune Afrique
Les résidents portant des pancartes se sont rassemblés pour cette marche de protestation organisée par l'ONG Tostan, qui milite notamment pour la fin de l'excision, avant d'adopter une déclaration sur l'abandon de l'excision et les mariages précoces et forcés dans la région de Kolda.
Cette dénonciation publique survient après un travail de fond du gouvernement et des ONG dans les communautés rurales en vue d'encourager la fin des pratiques culturelles et religieuses de mutilation délibérée des organes génitaux féminins.
Au Sénégal, quelque 4.500 villages ont déjà mis fin à cette pratique, qui persiste bien qu'elle ait été déclarée illégale il y a une dizaine d'années, selon l'Agence de Presse Sénégalaise (APS).
Près de 98% de la population féminine est soumise à l'excision et au mariage précoce à Kolda, où la population est estimée à environ 850.000 personnes.
Jeune Afrique