L'un de ces clans, le plus puissant, celui qui fait et défait les Présidents, à savoir le Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), et tout particulièrement son Chef, le Général Mohamed Médiene alias Taoufik, s’est estimé atteint dans son honneur après la sortie médiatique fracassante du patron du FLN, Amar Saidani.
Une guerre de clans qui vient embraser l’ensemble des composantes de scène politique algérienne et donner un peu de piment à la morosité quotidienne que vit le pays.
Ainsi donc, les Algériens ont-ils eu droit, dès le lendemain (04 février 2014) de la spectaculaire déclaration de Saidani, à une floppée d’articles de presse sur cette prise de position du Secrétaire Général du FLN non conforme au «code d’honneur» en vigueur dans les arcanes du pouvoir algérien, qui a pour habitude de régler les différends en privé, loin de tout regard ; des articles commandités par le DRS qui lancent de violentes diatribes contre le haut responsable du FLN.
Tout est devenu permis pour laver l’honneur du DRS et de son commandement, et on assiste, aujourd’hui, à une grave dérive médiatique où titres choquants, insultants et honteux sont de mise et ont outrepassé les limites de la déontologie et de l’éthique journalistiques.
Il était certain que le Général Toufik n’allait pas rester les bras croisés face à cette déclaration de Saidani qui n’est point innocente, mais sûrement téléguidée par le clan Bouteflika. Certaines informations font état qu’Amar Saidani a eu mandat de la Présidence algérienne pour orchestrer une attaque en règle contre le DRS et son patron pour le pousser vers la sortie.
Une mission, à observer les réactions qu’elle engendrées, qui n’a pas reçu le soutien escompté des nombreux officiers supérieurs du DRS, restés fidèles à leur chef et qui sont totalement hostiles à un 4ème mandat de Bouteflka, mais également de l’armée et de nombreux politiques.
Il est, désormais, clair que le général Toufik, fort de ses puissants et nombreux soutiens, vient de donner le signal à une campagne de destabilisation à grande échelle pour saboter le projet politique des partisans de Bouteflika qui pour l’heure concerne l’espace médiatique.
Il est à craindre que cette campagne de destabilisation pourrait déborder sur le terrain et donner lieu à des actes de violence.
Simple concours de circonstance ou pas, un attentat à la bombe télécommandée a été perpétré à Bordj Menaiel le lendemain de la déclaration de Saidani contre Médiene, tuant 02 personnes et en blessant 03 autres.
Le peuple algérien assiste impuissant à une guerre terrible entre clans rivaux qui causera de sérieux dégats pour l’Algérie aux plan internes et externes ainsi que de nombreux traumatismes aux Algériens qui craignent un retour aux décennies noires et appréhendent un avenir des plus sombres.
Assisterons-nous à un remake d’octobre 1988 ou du printemps Kabyle d’avril 2001 en Algérie ? Il semble que tous les ingrédients sont présents pour rendre cette présidentielle explosive.
Farid Mnebhi
Une guerre de clans qui vient embraser l’ensemble des composantes de scène politique algérienne et donner un peu de piment à la morosité quotidienne que vit le pays.
Ainsi donc, les Algériens ont-ils eu droit, dès le lendemain (04 février 2014) de la spectaculaire déclaration de Saidani, à une floppée d’articles de presse sur cette prise de position du Secrétaire Général du FLN non conforme au «code d’honneur» en vigueur dans les arcanes du pouvoir algérien, qui a pour habitude de régler les différends en privé, loin de tout regard ; des articles commandités par le DRS qui lancent de violentes diatribes contre le haut responsable du FLN.
Tout est devenu permis pour laver l’honneur du DRS et de son commandement, et on assiste, aujourd’hui, à une grave dérive médiatique où titres choquants, insultants et honteux sont de mise et ont outrepassé les limites de la déontologie et de l’éthique journalistiques.
Il était certain que le Général Toufik n’allait pas rester les bras croisés face à cette déclaration de Saidani qui n’est point innocente, mais sûrement téléguidée par le clan Bouteflika. Certaines informations font état qu’Amar Saidani a eu mandat de la Présidence algérienne pour orchestrer une attaque en règle contre le DRS et son patron pour le pousser vers la sortie.
Une mission, à observer les réactions qu’elle engendrées, qui n’a pas reçu le soutien escompté des nombreux officiers supérieurs du DRS, restés fidèles à leur chef et qui sont totalement hostiles à un 4ème mandat de Bouteflka, mais également de l’armée et de nombreux politiques.
Il est, désormais, clair que le général Toufik, fort de ses puissants et nombreux soutiens, vient de donner le signal à une campagne de destabilisation à grande échelle pour saboter le projet politique des partisans de Bouteflika qui pour l’heure concerne l’espace médiatique.
Il est à craindre que cette campagne de destabilisation pourrait déborder sur le terrain et donner lieu à des actes de violence.
Simple concours de circonstance ou pas, un attentat à la bombe télécommandée a été perpétré à Bordj Menaiel le lendemain de la déclaration de Saidani contre Médiene, tuant 02 personnes et en blessant 03 autres.
Le peuple algérien assiste impuissant à une guerre terrible entre clans rivaux qui causera de sérieux dégats pour l’Algérie aux plan internes et externes ainsi que de nombreux traumatismes aux Algériens qui craignent un retour aux décennies noires et appréhendent un avenir des plus sombres.
Assisterons-nous à un remake d’octobre 1988 ou du printemps Kabyle d’avril 2001 en Algérie ? Il semble que tous les ingrédients sont présents pour rendre cette présidentielle explosive.
Farid Mnebhi