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L'heure est grave dans notre pays (par Abbé Théo)

Cher petit frère, je viens à l'instant, d'écouter le vibrant message que tu as pu adresser à Son Excellence, Monsieur Macky Sall, président de la République du Sénégal, à Monsieur Ousmane Sonko, Maire de la ville de Ziguinchor, et avec eux, à toute la classe politique sénégalaise.


Rédigé par leral.net le Vendredi 27 Janvier 2023 à 11:43 | | 0 commentaire(s)|

A la suite de nos chers Pères - Évêques et des Khalifes généraux de ce pays, tu as osé "briser le plafond de verre", pour interpeller, de manière correcte et élégante, ceux qui président ou veulent présider aux destinées de ce pays.

La situation de l'heure interpelle plus d'un et ton message s'inscrit dans l'optique de l'éveil d'une conscience républicaine et d'une prise de conscience réelle et fondée, par rapport aux menaces qui pèsent sur ce pays .

Avec tous les régulateurs sociaux de ce pays , comment ne pas être conscient une fois de plus, que les intérêts du Sénégal dépassent de loin et de très loin, nos intérêts crypto-personnels et nos querelles de prestige.

Avec cela , comment aussi ne pas rappeler à la conscience de TOUS, que nul n'a le droit de brûler ce pays.

L'histoire ne retient que les faits. Le moment venu et au tribunal de l'histoire, la vérité se fera jour. Nul n'a le droit de jouer avec le destin de ce pays.

Nul n'a le droit de "marchander " la vie des Sénégalais et des étrangers qui ont choisi de vivre chez nous.

Que tous les acteurs politiques sachent raison garder et évitent de "penser par les pieds et de marcher par la tête".

Respect pour ce pays.
Respect pour ceux qui ont construit la Nation.
Respect pour l'histoire politique de ce pays.
Respect pour l'héritage que nous ont légué nos Anciens.
Respect pour la flamme de la paix.
Carton Rouge au Masla, à la Violence, au "moussanté" et au mensonge, sous toutes ses formes.

Nous aimons ce pays, d'un amour qui arrache les larmes. Nul n'a le droit d'y mettre le feu, quelle que soit la position qu'il occupe.

Aux âmes bien nées, disait l'autre, la valeur n'attend point le nombre des années.

Petit frère, merci pour ton intelligence propre et ton sens de la lucidité.
Continue sur les routes de la vie.

Ainsi, tu ne seras jamais, un conquérant de l'inutile.





Ton grand frère, Abbé Théo