Avec l’avènement de l’Islam, les premiers compagnons du prophète-bénédiction et salut de Dieu sur lui- ont été persécutés et soumis aux pires formes de la torture et de la punition de la part des qûraïchites afin de les pousser à abandonner leur adhésion à la nouvelle religion, mais cela était vain et n’avait aucune incidence sur les croyants qui se sont rangé aux cotés du prophète, tels Bilal et la famille de Yasser, défiants ainsi le caractère hautain et l’orgueil des qûraïchites.
Mais quelle que fut grande la capacité d’encaissement de ces compagnons du prophète-bénédiction et salut de Dieu sur lui- elle avait certainement des limites et il fallait chercher une issue pour s’en sortir, laquelle mission ne pouvait revenir qu’au prophète lui même parce qu’il partageait les souffrances de ses compagnons devant les actions punitives qui s’abattaient sur eux. En effet ça ne pouvait être personne d’autre que lui ; n’est-t-il pas celui que le texte coranique a qualifié de miséricordieux et de compatissant pour les croyants « Un envoyé issu des vôtres est venu à vous, qui est sensible à ce que vous endurez, qui veille soigneusement sur vous et qui est compatissant et miséricordieux pour les croyants » verset128 Le Repentir. Et il appartenait au prophète-bénédiction et salut de Dieux sur lui- de sélectionner et de planifier le lieu d’exil pour ses compagnons afin de leur éviter d’être poursuivis et persécutés à nouveau par les qûraïchites. D’après Ibnou Isaac, le prophète réalisant les conditions difficiles et le mauvais traitement réservés à ses compagnons, et tout le confort qui l’entourait, lui, Envoyé de Dieu et toute la protection de la part de son oncle Abou Taleb, a proposé à ses compagnons d’aller en Ethiopie à la recherche de plus de sécurité dans l’attente de la délivrance et ce en raison de l’existence dans ce pays d’un Roi connu pour son équité et son égalité quant au traitement de ses sujets.
Il est bien entendu que les conditions de l’Envoyé de Dieu-bénédiction et salut de Dieu sur lui- différent de celles de ses compagnons quant à la patience et à la capacité de supporter des difficultés et à la manière de faire face aux épreuves, et cela s’explique par le rang social qui est le sien. Ainsi qûraïch, quelque soit son arrogance et quelque soient les tentatives pour porter atteinte à la personne du prophète-bénédiction et salut de Dieu sur lui- celles-ci sont vouées à l’échec et cela en raison de la protection divine ; par ailleurs, il subsiste encore dans qûraïch certaines traditions qui constituent un rempart, à savoir l’existence d’Abou Taleb oncle du prophète-bénédiction et salut de Dieu sur lui- ce personnage notable parmi les notables de qûraïch, qui empêche les qûraïchites d’attenter à la personne du prophète-bénédiction et salut de Dieu sur lui- Mais cette protection ne dépasse pas sa personne pour englober les croyants qui se sont trouvés persécutés de la part de qûraïch, au vu et au su de tout le monde, et c’est bien cela que n’a pu supporter le prophète-bénédiction et salut de Dieu sur lui- et qui l’a poussé à faire sa remarquable proposition à ses compagnons : « Et si vous partiez pour l’Ethiopie… ». En effet, il a choisi déjà pour eux le lieu de leur exil, à savoir l’Ethiopie en terre d’Afrique ; de cette manière le lieu était anticipé entre la péninsule arabique terre de prophétie et particulièrement l’Ethiopie. Et du prophète-bénédiction et salut de Dieu sur lui- d’ajouter pour mettre en quiétude ses compagnons et expliquer son choix pour cette terre d’Afrique à savoir l’Ethiopie par le fait qu’elle était gouvernée par un Roi connu pour son équité envers ses sujets ; il s’agit là d’un témoignage du prophète au sujet d’un Roi parmi tant d’autres rois, de son époque, qui se trouvaient non loin de chez lui, sur la droite et sur la gauche. Mais ce témoignage était exclusif et s’adressait au Négus d’Ethiopie à l’exclusion de tout autre roi, et ce en raison d’une qualité à savoir son refus de l’oppression, et c’est là une valeur qu’il partageait déjà avec l’Islam, qui considère que l’oppression relève de l’obscurité le jour du jugement dernier, et qu’elle varie selon des échelles. Nous réalisons ci-après, que ce Roi bénéficiait du préjugé favorable de la part de l’envoyé de Dieu, qui a décerné une autre qualité qui dépasse la personne de ce Roi pour englober la terre d’Ethiopie et par extension la terre d’Afrique à savoir que c’est une « terre de vérité ».
Moussa Ibn Okba rapporta ce qui suit : lorsque Jaâfar Ibnou Abi Taleb et ses camarades ont quitté la Mecque pour la terre d’Ethiopie, qûraïch a dépêché Amr Ibnou El Ass et Oumara Ibnou el Walid à titre d’émissaires auprès du Négus, chargés de cadeaux très précieux (un cheval et un costume en soie) pour le Roi, ainsi que pour les notables d’Ethiopie. Au cours de l’audience le Roi installa Amr à ses côtés sur son lit, et ce dernier de réclamer au Roi qu’il lui remette un groupe de personnes qu’il qualifia de sujets déloyaux, en ce sens qu’ils ne suivaient pas la religion du Roi ni celle dont se réclamaient Amr et son compagnon. Mais le Roi ne céda pas et formula le souhait de les entendre. Et Amr d’ajouter : ce sont les compagnons de l’homme qui s’est déclaré parmi nous comme messager de Dieu ; ils ne reconnaissent pas que Jésus est le fils de Dieu et de plus ils ne s’inclinent pas devant vous pour vous saluer
Quand le Roi a demandé à les voir, Jaâfar ainsi que ses camarades sont rentrés sans faire de révérence, et saluèrent le Roi à la manière indiquée par la religion Islamique.
Amr : N’est ce pas vrai ce que j’ai dit à leur sujet ?
le Roi : Ô vous, pourquoi vous ne faites pas révérence, comme l’ont fait ceux qui vous ont précédé de votre communauté ! Expliquez-vous ! Que dites vous de Jésus ? Quelle est votre religion ? Êtes-vous chrétiens ?
Jaâfar et ses camarades : Non.
le Roi : alors vous êtes juifs ?
Jaâfar et ses camarades : Non.
le Roi : alors vous suivez la religion de votre peuple.
Jaâfar et ses camarades : Non.
le Roi : quelle est alors votre religion.
Jaâfar et ses camarades : notre religion est l’Islam.
le Roi : c’est quoi donc l’Islam ?
Jaâfar et ses camarades : Nous adorons Dieu seul et nous ne lui associons personne d’autre.
le Roi : qui vous a indiqué cette voie ?
Jaâfar et ses camarades : celle religion nous est parvenue par l’intermédiaire d’un homme parmi nous, que nous connaissons parfaitement ainsi que ses ancêtres ; il est envoyé par Dieu comme le furent d’autres envoyés aux peuples qui nous ont précédé ; il nous a ordonné de cultiver les valeurs de la vertu, de la vérité, du respect de ses engagements et de la fidélité dans les paroles et dans les actes ; il nous a également invité à abandonner le culte des idoles pour n’adorer que Dieu seul, de même qu’il nous a appris les paroles de Dieu (Coran). Faisant suite à tout cela, notre communauté s’est posée en ennemi à nous tous ainsi qu’à lui même ; elle n’a pas voulu croire à ses dires et elle a même tenté de nous rappeler au culte des idoles, ce que nous refusions bien sûr et nous avions pris la fuite pour venir vous trouver afin de nous sauver la vie.
Et le Roi de s’exclamer : par Dieu, tout ce que vous dites là, a les mêmes sources que se qui a entouré l’apparition de Jésus ; chose que les visiteurs ont exposé ainsi : s’agissant de salut, notre prophète nous a appris que le salut chez les gens du paradis se traduisait par « Salam » et c’est ce que nous avons lancé à votre adresse ; quant à Jésus, il est le serviteur de Dieu et son Envoyé, il est la parole vraie que Dieu a lancée à Marie la sainte vierge et affermi de l’esprit saint.
En réaction à cela, le Négus baissa le bras vers le sol, prit un bout de bois et dit : Par Dieu, le fils de Marie ne s’est pas écarté de ce qui vient d’être dit, le poids de ce bout de bois, mais cela ne tarda pas à faire réagir les notables d’Ethiopie qui répliquèrent : si ces propos parvenaient à toute l’Ethiopie vous serez destitué.
Et le Négus, très confiant renchérit : je ne dirai jamais de jésus autre chose par rapport à ce qui vient d’être dit et tant que les gens obéissent à Dieu, Moi j’obéis et j’appuie les gens conformément aux prescriptions divines et j’appelle la protection de Dieu pour tout ce qui vient en contradiction avec la religion de Dieu.
D’après une autre version : le Négus aurait demandé à connaitre au sujet de la parole divine, et de Jaâfar de réciter des versets de la sourate19-Marie ce qui a conduit le Négus à pleurer au point que ses larmes ont mouillé sa barbe et il en fut de même pour ses prêtres, ils ont pleuré au point de mouiller leurs livres, et le Négus de dire : ce que vous récitez là, et ce que disait Jésus viennent de la même source, Allez, vous pouvez disposer -s’adressant aux deux émissaires de qûraïch-, je jure par Dieu que je ne vous les livrerai pas.
Il importe de souligner que celui qui a été choisi par l’Envoyé de Dieu-bénédiction et salut de Dieu sur lui- pour être le chef de cette expédition en Ethiopie, c’était Jaâfar Ibnou Abi Taleb ; il est le plus distingué des enfants d’Abi Taleb sur les plans du courage, du sacrifice, de la volonté et de la foi ; il s’est aussi distingué pour son éloquence dans le discours qui s’accorde parfaitement avec les circonstances de cette mission en Ethiopie.
En effet, il s’est produit ce qui vient d’être relaté ci haut à savoir que qûraïch a dépêché pour cette mission de rapatriement des fuyards, Amrou Ibn El Ass, connu par sa haute manigance et sa subtilité dans les manipulations : en effet il a commencé par offrir des cadeaux précieux au Négus et à aux membres de sa cour, au point que le Négus l’a fait asseoir sur son lit puis il l’a monté contre les éléments venus chercher sa protection en les qualifiant de sots, et qu’ils n’adhéraient pas à la religion du Négus ni à celle de leur peuple. Mais le Négus, ce Roi connu pour son équité a décidé de ne pas accéder aux désirs des Envoyés de qûraïch avant d’écouter la thèse de ces exilés. Pis encore, Amr Ibnou El As est allé encore plus loin pour dresser le Négus contr’eux en lui disant qu’ils ne croient pas en Jésus comme étant le fils de Dieu et qu’ils ne s’inclineront pas devant lui à titre de révérence, au moment de rentrer chez lui.
Il est bien entendu que les conditions de l’Envoyé de Dieu-bénédiction et salut de Dieu sur lui- différent de celles de ses compagnons quant à la patience et à la capacité de supporter des difficultés et à la manière de faire face aux épreuves, et cela s’explique par le rang social qui est le sien. Ainsi qûraïch, quelque soit son arrogance et quelque soient les tentatives pour porter atteinte à la personne du prophète-bénédiction et salut de Dieu sur lui- celles-ci sont vouées à l’échec et cela en raison de la protection divine ; par ailleurs, il subsiste encore dans qûraïch certaines traditions qui constituent un rempart, à savoir l’existence d’Abou Taleb oncle du prophète-bénédiction et salut de Dieu sur lui- ce personnage notable parmi les notables de qûraïch, qui empêche les qûraïchites d’attenter à la personne du prophète-bénédiction et salut de Dieu sur lui- Mais cette protection ne dépasse pas sa personne pour englober les croyants qui se sont trouvés persécutés de la part de qûraïch, au vu et au su de tout le monde, et c’est bien cela que n’a pu supporter le prophète-bénédiction et salut de Dieu sur lui- et qui l’a poussé à faire sa remarquable proposition à ses compagnons : « Et si vous partiez pour l’Ethiopie… ». En effet, il a choisi déjà pour eux le lieu de leur exil, à savoir l’Ethiopie en terre d’Afrique ; de cette manière le lieu était anticipé entre la péninsule arabique terre de prophétie et particulièrement l’Ethiopie. Et du prophète-bénédiction et salut de Dieu sur lui- d’ajouter pour mettre en quiétude ses compagnons et expliquer son choix pour cette terre d’Afrique à savoir l’Ethiopie par le fait qu’elle était gouvernée par un Roi connu pour son équité envers ses sujets ; il s’agit là d’un témoignage du prophète au sujet d’un Roi parmi tant d’autres rois, de son époque, qui se trouvaient non loin de chez lui, sur la droite et sur la gauche. Mais ce témoignage était exclusif et s’adressait au Négus d’Ethiopie à l’exclusion de tout autre roi, et ce en raison d’une qualité à savoir son refus de l’oppression, et c’est là une valeur qu’il partageait déjà avec l’Islam, qui considère que l’oppression relève de l’obscurité le jour du jugement dernier, et qu’elle varie selon des échelles. Nous réalisons ci-après, que ce Roi bénéficiait du préjugé favorable de la part de l’envoyé de Dieu, qui a décerné une autre qualité qui dépasse la personne de ce Roi pour englober la terre d’Ethiopie et par extension la terre d’Afrique à savoir que c’est une « terre de vérité ».
Moussa Ibn Okba rapporta ce qui suit : lorsque Jaâfar Ibnou Abi Taleb et ses camarades ont quitté la Mecque pour la terre d’Ethiopie, qûraïch a dépêché Amr Ibnou El Ass et Oumara Ibnou el Walid à titre d’émissaires auprès du Négus, chargés de cadeaux très précieux (un cheval et un costume en soie) pour le Roi, ainsi que pour les notables d’Ethiopie. Au cours de l’audience le Roi installa Amr à ses côtés sur son lit, et ce dernier de réclamer au Roi qu’il lui remette un groupe de personnes qu’il qualifia de sujets déloyaux, en ce sens qu’ils ne suivaient pas la religion du Roi ni celle dont se réclamaient Amr et son compagnon. Mais le Roi ne céda pas et formula le souhait de les entendre. Et Amr d’ajouter : ce sont les compagnons de l’homme qui s’est déclaré parmi nous comme messager de Dieu ; ils ne reconnaissent pas que Jésus est le fils de Dieu et de plus ils ne s’inclinent pas devant vous pour vous saluer
Quand le Roi a demandé à les voir, Jaâfar ainsi que ses camarades sont rentrés sans faire de révérence, et saluèrent le Roi à la manière indiquée par la religion Islamique.
Amr : N’est ce pas vrai ce que j’ai dit à leur sujet ?
le Roi : Ô vous, pourquoi vous ne faites pas révérence, comme l’ont fait ceux qui vous ont précédé de votre communauté ! Expliquez-vous ! Que dites vous de Jésus ? Quelle est votre religion ? Êtes-vous chrétiens ?
Jaâfar et ses camarades : Non.
le Roi : alors vous êtes juifs ?
Jaâfar et ses camarades : Non.
le Roi : alors vous suivez la religion de votre peuple.
Jaâfar et ses camarades : Non.
le Roi : quelle est alors votre religion.
Jaâfar et ses camarades : notre religion est l’Islam.
le Roi : c’est quoi donc l’Islam ?
Jaâfar et ses camarades : Nous adorons Dieu seul et nous ne lui associons personne d’autre.
le Roi : qui vous a indiqué cette voie ?
Jaâfar et ses camarades : celle religion nous est parvenue par l’intermédiaire d’un homme parmi nous, que nous connaissons parfaitement ainsi que ses ancêtres ; il est envoyé par Dieu comme le furent d’autres envoyés aux peuples qui nous ont précédé ; il nous a ordonné de cultiver les valeurs de la vertu, de la vérité, du respect de ses engagements et de la fidélité dans les paroles et dans les actes ; il nous a également invité à abandonner le culte des idoles pour n’adorer que Dieu seul, de même qu’il nous a appris les paroles de Dieu (Coran). Faisant suite à tout cela, notre communauté s’est posée en ennemi à nous tous ainsi qu’à lui même ; elle n’a pas voulu croire à ses dires et elle a même tenté de nous rappeler au culte des idoles, ce que nous refusions bien sûr et nous avions pris la fuite pour venir vous trouver afin de nous sauver la vie.
Et le Roi de s’exclamer : par Dieu, tout ce que vous dites là, a les mêmes sources que se qui a entouré l’apparition de Jésus ; chose que les visiteurs ont exposé ainsi : s’agissant de salut, notre prophète nous a appris que le salut chez les gens du paradis se traduisait par « Salam » et c’est ce que nous avons lancé à votre adresse ; quant à Jésus, il est le serviteur de Dieu et son Envoyé, il est la parole vraie que Dieu a lancée à Marie la sainte vierge et affermi de l’esprit saint.
En réaction à cela, le Négus baissa le bras vers le sol, prit un bout de bois et dit : Par Dieu, le fils de Marie ne s’est pas écarté de ce qui vient d’être dit, le poids de ce bout de bois, mais cela ne tarda pas à faire réagir les notables d’Ethiopie qui répliquèrent : si ces propos parvenaient à toute l’Ethiopie vous serez destitué.
Et le Négus, très confiant renchérit : je ne dirai jamais de jésus autre chose par rapport à ce qui vient d’être dit et tant que les gens obéissent à Dieu, Moi j’obéis et j’appuie les gens conformément aux prescriptions divines et j’appelle la protection de Dieu pour tout ce qui vient en contradiction avec la religion de Dieu.
D’après une autre version : le Négus aurait demandé à connaitre au sujet de la parole divine, et de Jaâfar de réciter des versets de la sourate19-Marie ce qui a conduit le Négus à pleurer au point que ses larmes ont mouillé sa barbe et il en fut de même pour ses prêtres, ils ont pleuré au point de mouiller leurs livres, et le Négus de dire : ce que vous récitez là, et ce que disait Jésus viennent de la même source, Allez, vous pouvez disposer -s’adressant aux deux émissaires de qûraïch-, je jure par Dieu que je ne vous les livrerai pas.
Il importe de souligner que celui qui a été choisi par l’Envoyé de Dieu-bénédiction et salut de Dieu sur lui- pour être le chef de cette expédition en Ethiopie, c’était Jaâfar Ibnou Abi Taleb ; il est le plus distingué des enfants d’Abi Taleb sur les plans du courage, du sacrifice, de la volonté et de la foi ; il s’est aussi distingué pour son éloquence dans le discours qui s’accorde parfaitement avec les circonstances de cette mission en Ethiopie.
En effet, il s’est produit ce qui vient d’être relaté ci haut à savoir que qûraïch a dépêché pour cette mission de rapatriement des fuyards, Amrou Ibn El Ass, connu par sa haute manigance et sa subtilité dans les manipulations : en effet il a commencé par offrir des cadeaux précieux au Négus et à aux membres de sa cour, au point que le Négus l’a fait asseoir sur son lit puis il l’a monté contre les éléments venus chercher sa protection en les qualifiant de sots, et qu’ils n’adhéraient pas à la religion du Négus ni à celle de leur peuple. Mais le Négus, ce Roi connu pour son équité a décidé de ne pas accéder aux désirs des Envoyés de qûraïch avant d’écouter la thèse de ces exilés. Pis encore, Amr Ibnou El As est allé encore plus loin pour dresser le Négus contr’eux en lui disant qu’ils ne croient pas en Jésus comme étant le fils de Dieu et qu’ils ne s’inclineront pas devant lui à titre de révérence, au moment de rentrer chez lui.
Et manifestement, les partisans de Mohamed-bénédiction et salut de Dieu sur lui- croient bien que Jésus est un serviteur de Dieu et qu’il est son Envoyé, de même qu’ils ne tirent la révérence que pour leur Dieu.
Et c’était au sujet de ces deux points que le Négus a questionné Jaâfar et ses camarades dés qu’ils ont fait leur entrée dans son palais. Et sans hésitation aucune, Jaâfar exposa devant le Négus très clairement les grandes lignes de la religion en laquelle il croit ainsi que ses camarades, récita quelque versets de Coran concernant jésus et sa mère Marie-que Dieu les bénissent- chose qui a fait que le Négus a déclaré la coïncidence parfaite entre le contenu du message de Mohamed-paix sur lui-et celui de Jésus et il ajouta que le contenu du message de Mohamed est en conformité avec ses propres croyances, qui seront les siennes jusqu’à ce qu’il revient à Dieu et cela sans tenir comptes des mises en garde exprimées par ceux qui l’entouraient, privilégiant la vérité et le consentement de Dieu à celui des gens, et ainsi il renvoya les deux émissaires de qûraïch avec une main vide et rien dans l’autre, et accorda toutes les faveurs aux compagnons du prophète Mohamed-bénédiction et salut de Dieu sur lui-
Ainsi, le Négus donna l’image conforme à celle décrite par le prophète-bénédiction et salut de Dieu sur lui- à savoir un Roi connu pour son équité très aigue, et l’Ethiopie une partie d’Afrique connue pour être une terre de vérité.
Là, encore une fois, apparait clairement la sagesse et le côté visionnaire du prophète Mohamed-bénédiction et salut de Dieu sur lui-. Ses grandes compétences en matière de planification, de choix des hommes et des lieux, bien sûr s’appuyant dans tout cela sur cette religion sublime dont il a la mission de révélation de la part de Dieu-exalté soit Il- pour tout l’Univers : religion reconnue pour l’équité parfaite entre les hommes, son côté humaniste, se rangeant toujours du côté de la vérité et du bien et des bienfaiteurs jusque dans les contrées les plus lointaines qu’elles soient, et pour preuve, cette résonnance entre la terre des révélations et l’Ethiopie cette terre d’Afrique, et les propos du prophète-bénédiction et salut de Dieu sur lui- et leur conformité avec les croyances du Négus.
Et c’était au sujet de ces deux points que le Négus a questionné Jaâfar et ses camarades dés qu’ils ont fait leur entrée dans son palais. Et sans hésitation aucune, Jaâfar exposa devant le Négus très clairement les grandes lignes de la religion en laquelle il croit ainsi que ses camarades, récita quelque versets de Coran concernant jésus et sa mère Marie-que Dieu les bénissent- chose qui a fait que le Négus a déclaré la coïncidence parfaite entre le contenu du message de Mohamed-paix sur lui-et celui de Jésus et il ajouta que le contenu du message de Mohamed est en conformité avec ses propres croyances, qui seront les siennes jusqu’à ce qu’il revient à Dieu et cela sans tenir comptes des mises en garde exprimées par ceux qui l’entouraient, privilégiant la vérité et le consentement de Dieu à celui des gens, et ainsi il renvoya les deux émissaires de qûraïch avec une main vide et rien dans l’autre, et accorda toutes les faveurs aux compagnons du prophète Mohamed-bénédiction et salut de Dieu sur lui-
Ainsi, le Négus donna l’image conforme à celle décrite par le prophète-bénédiction et salut de Dieu sur lui- à savoir un Roi connu pour son équité très aigue, et l’Ethiopie une partie d’Afrique connue pour être une terre de vérité.
Là, encore une fois, apparait clairement la sagesse et le côté visionnaire du prophète Mohamed-bénédiction et salut de Dieu sur lui-. Ses grandes compétences en matière de planification, de choix des hommes et des lieux, bien sûr s’appuyant dans tout cela sur cette religion sublime dont il a la mission de révélation de la part de Dieu-exalté soit Il- pour tout l’Univers : religion reconnue pour l’équité parfaite entre les hommes, son côté humaniste, se rangeant toujours du côté de la vérité et du bien et des bienfaiteurs jusque dans les contrées les plus lointaines qu’elles soient, et pour preuve, cette résonnance entre la terre des révélations et l’Ethiopie cette terre d’Afrique, et les propos du prophète-bénédiction et salut de Dieu sur lui- et leur conformité avec les croyances du Négus.
Ce chapitre de l'histoire du Prophète Mohamed (saw), n'a pas échappé à Seydil Hadji Malick Sy (rta) , qui a lui aussi raconté à sa manière le déroulement de cet exil. Maodo , dans le chapitre 10 du Khilaçou Zahab que vous propose Asfiyahi.org, y évoque même le nombre d'exilés et cite les plus cruels parmi les ennemis de l'Islam, auteurs de tortures infligées aux plus faibles des musulmans.
1. Ceux qui se sont montrés les plus cruels parmi les ennemis : Abu-Lahab, Aswad, Walid, Harith
2. Nadrun, Zuhayr, Abû Qay, Nabayh, Munabih, Naba, Al’As, Abu-l-Hakam,
3. Mutim, Ubayy, Rukâna, Malîk et Ummaya : voilà les perdus et les méchants !
4. Les faibles avaient nom Bilal, Amar, Suhayb, Aflay, Yasû avec sa glorieuse famille
5. J’entends par là Summaya, Abd-Allah, Ammar ainsi que Miqdâd Ibn Amr
6. Khubad’Umm Ubays avec Lubayna, Zinnir et Nahdiya, l’affranchi de Nahd
7. Il fut recommandé par l’Elu de DIEU l’exil vers l’Ethiopie (Abyssinie) dans le mois de Rajab, à la cinquième année de la Révélation, afin de trouver la paix.
8. Sur la garantie d’Al Harith, Atîq fut retourné à proximité de Bar’Al-Ghimad, alors qu’il était un des plus fervents convertis.
9. Ils prirent la mer en direction du royaume du Négus alors qu’ils étaient au nombre de douze hommes et quatre femmes.
10. Le Négus, quand ils parvinrent sur son territoire, déclara : Désormais, vous êtes saufs : l’aile du mal ne vous survolera plus.
11. Quand fut révélée la sourate « l’Etoile », ils revinrent vers les leurs alors que leur animosité était encore plus vive.
12. Ayant entendu ces termes : « ces grands totems que voilà », ils se prosternèrent, croyant, dans leur égarement, que c’était une manière d’honorer leurs dieux, de la part du Prophète même.
13. Mais cette anecdote a fait l’objet de critiques de la part de nos érudits qui ont ainsi réfuté les rapporteurs.
14. Une deuxième fois, ils émigrèrent avec vingt huit femmes et quatre vingt trois hommes.
15. Les méchants ennemis se sont ridiculisés et ont été déçus. Ô malheur aux infidèles, quand ils demandèrent au Négus de renvoyer les émigrés.
16. Ce dernier leur rétorqua : « Puissiez-vous me présenter des montagnes d’or, je n’exhausserai jamais vos vœux ! »
Source: Asfiyahi.Org
1. Ceux qui se sont montrés les plus cruels parmi les ennemis : Abu-Lahab, Aswad, Walid, Harith
2. Nadrun, Zuhayr, Abû Qay, Nabayh, Munabih, Naba, Al’As, Abu-l-Hakam,
3. Mutim, Ubayy, Rukâna, Malîk et Ummaya : voilà les perdus et les méchants !
4. Les faibles avaient nom Bilal, Amar, Suhayb, Aflay, Yasû avec sa glorieuse famille
5. J’entends par là Summaya, Abd-Allah, Ammar ainsi que Miqdâd Ibn Amr
6. Khubad’Umm Ubays avec Lubayna, Zinnir et Nahdiya, l’affranchi de Nahd
7. Il fut recommandé par l’Elu de DIEU l’exil vers l’Ethiopie (Abyssinie) dans le mois de Rajab, à la cinquième année de la Révélation, afin de trouver la paix.
8. Sur la garantie d’Al Harith, Atîq fut retourné à proximité de Bar’Al-Ghimad, alors qu’il était un des plus fervents convertis.
9. Ils prirent la mer en direction du royaume du Négus alors qu’ils étaient au nombre de douze hommes et quatre femmes.
10. Le Négus, quand ils parvinrent sur son territoire, déclara : Désormais, vous êtes saufs : l’aile du mal ne vous survolera plus.
11. Quand fut révélée la sourate « l’Etoile », ils revinrent vers les leurs alors que leur animosité était encore plus vive.
12. Ayant entendu ces termes : « ces grands totems que voilà », ils se prosternèrent, croyant, dans leur égarement, que c’était une manière d’honorer leurs dieux, de la part du Prophète même.
13. Mais cette anecdote a fait l’objet de critiques de la part de nos érudits qui ont ainsi réfuté les rapporteurs.
14. Une deuxième fois, ils émigrèrent avec vingt huit femmes et quatre vingt trois hommes.
15. Les méchants ennemis se sont ridiculisés et ont été déçus. Ô malheur aux infidèles, quand ils demandèrent au Négus de renvoyer les émigrés.
16. Ce dernier leur rétorqua : « Puissiez-vous me présenter des montagnes d’or, je n’exhausserai jamais vos vœux ! »
Source: Asfiyahi.Org