Les années passent et trépassent, cela fait 33 ans. Comme un disque de 33 tours à la musique déprimée et sombre. La famille Diop de Mbacké attend toujours son fils Mamadou. Voilà 33 années que Mamadou Diop n’a pas donné signe de vie. L’homme apprécié par sa famille, a laissé un grand vide que le temps ne peut combler. Sa petite sœur, Sadio Diop, retrouvée au quartier Gawane, dans la commune de Mbacké témoigne :
«Cela fait exactement trente-trois ans que nous sommes à sa recherche. Au début, il appelait souvent. C’était du temps des téléphones fixes. Il envoyait de l’argent même à la famille. Il nous avait informés qu’il s’était marié à une Allemande et a eu deux enfants avec elle. Depuis le décès de notre maman, il n’est pas venu, n’a pas appelé et n’a, non plus, fait signe de vie.» Visiblement très affectée, Sadio Diop poursuit son long et difficile récit : «D’après des informations reçues ici et là, Il aurait divorcé d’avec sa femme. Depuis presque 33 ans, nous sommes à sa recherche. Nous avons lancé des avis de recherche et jusque-là, sans suite. Il ne fumait pas et il ne buvait pas de l’alcool. Il était un homme simple, un modeste travailleur qui n’aimait pas trop les disputes.»
Notre interlocutrice qui espère un jour embrasser son frère d’ajouter comme pour défier le temps qui passe : «Face à son silence troublant, nous avons essayé de faire recours aux services de marabouts. Mais ces derniers nous ont fait savoir qu’il est encore vivant et se trouve en Allemagne. Mais il a été marabouté et son retour ne sera pas facile. Nous sommes fatigués et nous demandons de l’aide à toutes les bonnes volontés qui peuvent nous aider à retrouver notre frère. Nous avons tenté d’entrer en contact avec ses amis ressortissants de Mbacké qui sont établis en Allemagne, mais eux aussi sont dans la même situation que nous. Ils n’ont aucune nouvelle de lui. C’est vraiment triste. On vit dans une situation difficile. On veut vraiment être édifié sur son sort.»
Malgré tout, Sadio Diop, sa sœur, n’est pas désarmée pour autant et ne manque pas de titiller l’âme sensible des autorités étatiques : «Nous lançons un appel à l’endroit des autorités sénégalaises, notamment l’ambassadeur du Sénégal en Allemagne à nous aider à retrouver notre frère.»
L’Observateur
«Cela fait exactement trente-trois ans que nous sommes à sa recherche. Au début, il appelait souvent. C’était du temps des téléphones fixes. Il envoyait de l’argent même à la famille. Il nous avait informés qu’il s’était marié à une Allemande et a eu deux enfants avec elle. Depuis le décès de notre maman, il n’est pas venu, n’a pas appelé et n’a, non plus, fait signe de vie.» Visiblement très affectée, Sadio Diop poursuit son long et difficile récit : «D’après des informations reçues ici et là, Il aurait divorcé d’avec sa femme. Depuis presque 33 ans, nous sommes à sa recherche. Nous avons lancé des avis de recherche et jusque-là, sans suite. Il ne fumait pas et il ne buvait pas de l’alcool. Il était un homme simple, un modeste travailleur qui n’aimait pas trop les disputes.»
Notre interlocutrice qui espère un jour embrasser son frère d’ajouter comme pour défier le temps qui passe : «Face à son silence troublant, nous avons essayé de faire recours aux services de marabouts. Mais ces derniers nous ont fait savoir qu’il est encore vivant et se trouve en Allemagne. Mais il a été marabouté et son retour ne sera pas facile. Nous sommes fatigués et nous demandons de l’aide à toutes les bonnes volontés qui peuvent nous aider à retrouver notre frère. Nous avons tenté d’entrer en contact avec ses amis ressortissants de Mbacké qui sont établis en Allemagne, mais eux aussi sont dans la même situation que nous. Ils n’ont aucune nouvelle de lui. C’est vraiment triste. On vit dans une situation difficile. On veut vraiment être édifié sur son sort.»
Malgré tout, Sadio Diop, sa sœur, n’est pas désarmée pour autant et ne manque pas de titiller l’âme sensible des autorités étatiques : «Nous lançons un appel à l’endroit des autorités sénégalaises, notamment l’ambassadeur du Sénégal en Allemagne à nous aider à retrouver notre frère.»
L’Observateur