Dès l’annonce du décès du libérateur de l’Afrique du Sud, Monsieur Nelson Mandela, Sa Majesté le Roi du Maroc a adressé à sa veuve, Madame Graça Machel Mandela, ainsi qu’au Président sud-africain, Monsieur Jacob Zuma, des messages de condélances.
Dans ces messages, le Souverain marocain a mis en exergue les grandes qualités morales et le courage politique de ce chantre de la paix, dont l'histoire retiendra le combat contre le racisme et la discrimination, ainsi que la lutte pour la construction d'une Afrique du Sud nouvelle.
Le défunt, homme d'Etat hors pair, vénéré par son peuple et unanimement respecté, à travers le monde, pour son combat acharné contre les affres du ségrégationnisme et des inégalités sociales, avait développé une relation toute particulière avec le Royaume du Maroc qui l'a soutenu dès la première heure de sa lutte contre l'Apartheid.
Aussi, au début des années 60, Feu Mandela avait effectué de longs séjours au Maroc au cours desquels il a bénéficié d'un appui pionnier, politique et matériel à son action.
En effet, de 1960 à 1962, Nelson Mandela a vécu protégé au Maroc et a bénéficié d’une formation militaire et de subsides financiers et logistiques de la part des défunts Rois Mohammed V et Hassan II.
C’est au cours de cette période, et à Oujda, que Feu Nelson Mandela avait fait connaissance avec les têtes d’affiche du FLN algérien. Il est vrai qu’à cette époque le Royaume du Maroc était la «Mecque» de toutes les figures de la résistance en Afrique. Les réputations du Roi Mohammed V et des leaders du Mouvement nationalistes, Allal El Fassi, Mehdi Ben Barka, Mohamed El Basri (alias Fqih), dépassaient les frontières du pays.
C’est dans ce contexte que le jeune Mandela allait rejoindre les Algériens Houari Boumediene, Ben Bella, Mohamed Boudiaf, ainsi qu’Agustino Neto, premier Président de la République de l’Angola, Amilcar Cabral, fondateur du Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap Vert, et bien d’autres qui avaient trouvé refuge au Maroc.
Une aide marocaine conséquente qui a été le socle d’une amitié indéfectible entre Feu Nelson Mandela, père de la nation sud-africaine, et le Maroc qu’il n’a jamais oubliée et qu’il a soulignée dans la préface de l’autobiographie «Chemin d’une vie» (1997) du Dr Al Khatib en rappelant bien que le Maroc a été un des architectes de la libération de l’Afrique du Sud du joug de l’Apartheid.
Une amitié qui ne s’est jamais démentie même après la reconnaissance, le 15 septembre 2004, du polisario par l’Afrique du Sud car Mandela, qui n’était déjà plus Président, effectua en 2005 sa dernière visite privée au Maroc.
D’ailleurs, Feu Nelson Mandela a su avec fermeté faire valoir ses idéaux et sa position intangible en faveur de la préservation de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale de l'ensemble des Etats africains.
Un crédo que Sa Majesté le Roi mohammed VI a souligné dans ses messages de condoléances en écrivant que « durant son exercice de la plus haute charge de l'Etat, le défunt a respecté la légitimité du Maroc dans son Sahara et n'a jamais voulu reconnaitre ni soutenir la division ou la partition de Maroc» et que depuis la reconnaissance du polisario par l’Afrique du Sud, Feu Nelson Mandela s’est toujours opposé sur ce sujet à son successeur Thabo Mbeki qui est à l’origine de l’échec du renforcement des liens historiques entre le Maroc et l’Afrique du Sud.
Un Thabo Mbeki qui, de part l’appartenance de ses parents au Parti Communiste Sud-Africain (SACP), a été imprégné depuis son enfance à des références marxistes.
Un Thabo Mbeki qui, dès 1966, s’installera en Union Soviétique où il suivra des cours à l'école du parti communiste et recevra une formation militaire à l'institut Lénine de Moscou.
Un Thabo Mbeki qui, avec l’aide de sa Ministre des Affaires Etrangères, Nkosazana Dlamini-Zuma, n’hésitera pas à piétiner cette amitié maroco-sud-africaine et à bafouer les principes du leader charismatique et respecté qu’était Feu Nelson Mandela en procédant, le 15 septembre 2004, à la reconnaissance d’une entité fantoche qu’est la RASD.
Aussi pour marquer sa désaprobation envers cette décision inique de Thabo Mbeki, Feu Nelson Mandela effectua une visite privée au Maroc en août 2005 et y exprima toute sa gratitude affichée et assumée à l’endroit du Maroc.
Une démarche qui l’honorera à jamais et que le peuple marocain n’oubliera pas.
Dans ces messages, le Souverain marocain a mis en exergue les grandes qualités morales et le courage politique de ce chantre de la paix, dont l'histoire retiendra le combat contre le racisme et la discrimination, ainsi que la lutte pour la construction d'une Afrique du Sud nouvelle.
Le défunt, homme d'Etat hors pair, vénéré par son peuple et unanimement respecté, à travers le monde, pour son combat acharné contre les affres du ségrégationnisme et des inégalités sociales, avait développé une relation toute particulière avec le Royaume du Maroc qui l'a soutenu dès la première heure de sa lutte contre l'Apartheid.
Aussi, au début des années 60, Feu Mandela avait effectué de longs séjours au Maroc au cours desquels il a bénéficié d'un appui pionnier, politique et matériel à son action.
En effet, de 1960 à 1962, Nelson Mandela a vécu protégé au Maroc et a bénéficié d’une formation militaire et de subsides financiers et logistiques de la part des défunts Rois Mohammed V et Hassan II.
C’est au cours de cette période, et à Oujda, que Feu Nelson Mandela avait fait connaissance avec les têtes d’affiche du FLN algérien. Il est vrai qu’à cette époque le Royaume du Maroc était la «Mecque» de toutes les figures de la résistance en Afrique. Les réputations du Roi Mohammed V et des leaders du Mouvement nationalistes, Allal El Fassi, Mehdi Ben Barka, Mohamed El Basri (alias Fqih), dépassaient les frontières du pays.
C’est dans ce contexte que le jeune Mandela allait rejoindre les Algériens Houari Boumediene, Ben Bella, Mohamed Boudiaf, ainsi qu’Agustino Neto, premier Président de la République de l’Angola, Amilcar Cabral, fondateur du Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap Vert, et bien d’autres qui avaient trouvé refuge au Maroc.
Une aide marocaine conséquente qui a été le socle d’une amitié indéfectible entre Feu Nelson Mandela, père de la nation sud-africaine, et le Maroc qu’il n’a jamais oubliée et qu’il a soulignée dans la préface de l’autobiographie «Chemin d’une vie» (1997) du Dr Al Khatib en rappelant bien que le Maroc a été un des architectes de la libération de l’Afrique du Sud du joug de l’Apartheid.
Une amitié qui ne s’est jamais démentie même après la reconnaissance, le 15 septembre 2004, du polisario par l’Afrique du Sud car Mandela, qui n’était déjà plus Président, effectua en 2005 sa dernière visite privée au Maroc.
D’ailleurs, Feu Nelson Mandela a su avec fermeté faire valoir ses idéaux et sa position intangible en faveur de la préservation de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale de l'ensemble des Etats africains.
Un crédo que Sa Majesté le Roi mohammed VI a souligné dans ses messages de condoléances en écrivant que « durant son exercice de la plus haute charge de l'Etat, le défunt a respecté la légitimité du Maroc dans son Sahara et n'a jamais voulu reconnaitre ni soutenir la division ou la partition de Maroc» et que depuis la reconnaissance du polisario par l’Afrique du Sud, Feu Nelson Mandela s’est toujours opposé sur ce sujet à son successeur Thabo Mbeki qui est à l’origine de l’échec du renforcement des liens historiques entre le Maroc et l’Afrique du Sud.
Un Thabo Mbeki qui, de part l’appartenance de ses parents au Parti Communiste Sud-Africain (SACP), a été imprégné depuis son enfance à des références marxistes.
Un Thabo Mbeki qui, dès 1966, s’installera en Union Soviétique où il suivra des cours à l'école du parti communiste et recevra une formation militaire à l'institut Lénine de Moscou.
Un Thabo Mbeki qui, avec l’aide de sa Ministre des Affaires Etrangères, Nkosazana Dlamini-Zuma, n’hésitera pas à piétiner cette amitié maroco-sud-africaine et à bafouer les principes du leader charismatique et respecté qu’était Feu Nelson Mandela en procédant, le 15 septembre 2004, à la reconnaissance d’une entité fantoche qu’est la RASD.
Aussi pour marquer sa désaprobation envers cette décision inique de Thabo Mbeki, Feu Nelson Mandela effectua une visite privée au Maroc en août 2005 et y exprima toute sa gratitude affichée et assumée à l’endroit du Maroc.
Une démarche qui l’honorera à jamais et que le peuple marocain n’oubliera pas.