TOUS nos alliés, qui sont loin d’être amnésiques, savent très bien que Macky Sall, n’a JAMAIS endossé entièrement les conclusions des Assises Nationales et qu’il a JAMAIS, nous disons bien JAMAIS, promis de supprimer le Sénat. Nous défions quiconque de prouver le contraire de nos allégations ! Alors, nous ne comprenons pas que des « Assisards » pompeusement autoproclamés « Défenseurs du Peuple », en cheville avec des politicards non encore remis de leur déroute cinglante du 25 Mars et du 01 Juillet 2012, veuille nous intenter un procès en sorcellerie sur le maintien du Sénat. Macky Sall avec son Yoonou Yokkuté sous le bras, les autres candidats avec les conclusions des Assises Nationales en pièces détachées dans leurs programmes, comme la suppression du sénat, se sont présentés devant le Peuple. Le Yoonou Yokkuté a été plébiscité par le Peuple souverain ! Gouverner ensemble avec nos alliés en cohérence avec nos engagements devants les sénégalais : nous ne pouvons que nous réjouir d’une telle élégance républicaine ! Quand bien même nous avons l’intime conviction que les forces accumulées pendant le quinquennat par certains de nos alliés d’aujourd’hui, seront utilisées demain pour nous combattre. Nous avons mis en garde, dans un article intitulé « lettre ouverte à l’Amiral du vaisseau BBY », contre cette félonie que nous voyons venir, gros comme une maison. Il faut être un fameux jobard pour croire que celui qui n’est intéressé que par le « N° 1 », ne le sera plus en 2017, par je ne sais quelle opération du saint esprit! Y’a-t-il dans ce pays un enfant de chœur qui croit que le plus vieux parti politique de ce pays, ne présentera pas de candidat à l’élection présidentielle de 2017? Pour l’instant ce partage de responsabilités implique loyauté, qui intègre le sentiment d’un devoir moral envers la coalition, fondé sur l’identité de situation et d’intérêts. Nous n’attendons pas d’eux qu’ils soient des séides ou des troubadours à gage de Macky Sall. Mais au moins une réplique bien tapée, contre les tirs groupés de ces nostalgiques des affrontements avec le régime de Wade, sur le chef de la coalition. La restriction de la parole présidentielle s’accommode mal de ces combats aux ras des pâquerettes. Les préposés à la communication du Président de la république, qui doivent jouer le rôle de paratonnerre contre ces fossoyeurs du Yoonou Yokkuté, sont quasiment inaudibles et invisibles dans les débats publics où la gouvernance de Macky Sall est prématurément attaquée et ses perspectives caricaturalement noircies. Les ergoteurs, ces éternels insatisfaits, prompts à sonner le tocsin contre le « Président par défaut », ou contre le « Wadisme sans Wade », sont seuls à occuper le terrain des médias et ont quasiment réussi à distiller dans l’esprit de l’homme de la rue l’idée que Macky Sall avait promis de supprimer le Sénat et qu’il est entrain de nous jouer un mauvais remake du Wadisme. C’est un radotage que de l’écrire ici, le sénat tant décrié comme inutile, impertinent et budgétivore, complète notre architecture institutionnelle à l’instar des grandes démocraties.
Cette chambre haute du parlement doit assurer la représentation des collectivités territoriales et avec l’Assemblée Nationale, les sénégalais de l’extérieur dont le poids économique est indéniable. Le sénat participe au vote de la loi et doit contrôler également l’action du gouvernement.
Dans les grandes Démocraties ce contrôle tend aujourd’hui à intégrer plus de champ, pour s’intéresser à l’efficacité des politiques publiques. Toutefois le mode de désignation des membres du Sénat ici, est discutable. Il faut reconnaître pareillement que sous Diouf et sous Wade, cette Institution a été dévoyée, vassalisée par l’Exécutif et les Sénégalais ont estimé légitimement qu’il fallait s’en débarrasser. Chat échaudé craint l’eau froide ! L’Assemblée Nationale aussi était inféodée au prince, totalement servile à ses fantasmes. Pour autant personne n’a demandé sa suppression. En revanche nous nous sommes débarrassés des si mal nommés représentants du Peuple qui l’incarnaient. Et le conseil constitutionnel qui failli plongé ce pays dans un chaos infernal en validant la candidature du vieux satrape? Faut il le supprimer? Et l’institution judiciaire éclaboussée plusieurs fois par des scandales de corruption, totalement incapable de mettre aux arrêts les agresseurs du trublion de Jef Jël et les commanditaires de la mise à sac des locaux de l’As et de 24H Chrono ? Cette même Institution a été instrumentalisée contre un journaliste d’investigation qui a démasqué un voleur qui lui n’a pas été inquiété. N’avions-nous pas la fâcheuse habitude de dire que « Deuk Bi, Yoone amou Fi ? » Personne n’ose plus le dire aujourd’hui. En tout cas depuis l’accession à la magistrature suprême du « Président par Défaut » ! Les Institutions ne peuvent être autre chose que ce que les hommes en font ! Alors l’euthanasie institutionnelle est une solution brutale et simpliste qui procède d’un manque d’imagination et d’une terrible pusillanimité politique! Nous ne sommes pas contre l’idée de débattre de la suppression du sénat ou l’opportunité de le garder en changeant radicalement le mode de désignation de ses membres et en élargissant ses champ de mission. Mais ce débat démocratique ne se fera pas dans la RUE. Ce serait un précédent dangereux d’accepter que la logique de rue soit imposée à celui qui a les prérogatives constitutionnelles de définir et d’impulser la politique de la Nation.
Macky Sall a déjà supprimé une soixantaine d’agences et structures de l’administration, dans le cadre d’un programme audacieux de rationalisation et de restructuration des services de l’état, la carte diplomatique du Sénégal a été revue et le nombres d’ambassades, de consulats et de bureaux militaires réduit dans le souci de rendre l’appareil diplomatique plus performant et moins coûteux, le cabinet de la première dame a été supprimé, les salaires outranciers et choquants de certains Directeurs d’agence ont été revue à la baisse, ordre a été donné aux membres du gouvernement de réduire leur déplacement à l’étranger et d’éviter de voyager en 1ère classe, etc. L’heure du bilan n’a pas encore sonné! Ce ne sont pas les chimères populistes de politiciens frustrés ou les jérémiades moralisantes d’Assisards qui ont contraint le Président de la République à faire ces avancées significatives dans le chemin difficile de la bonne gouvernance. Parfois au grand dam de son camp politique! La gouvernance sobre et vertueuse, l’utilisation rationnelle des ressources publiques, sont le credo du Yoonou Yokkuté!
Ass Malick NDOYE
Chargé de Communication de L’APR
Chargé des Elections de BBY, Commune de Fass, Colobane, Gueule tapée.
malickndy@yahoo.com
Cette chambre haute du parlement doit assurer la représentation des collectivités territoriales et avec l’Assemblée Nationale, les sénégalais de l’extérieur dont le poids économique est indéniable. Le sénat participe au vote de la loi et doit contrôler également l’action du gouvernement.
Dans les grandes Démocraties ce contrôle tend aujourd’hui à intégrer plus de champ, pour s’intéresser à l’efficacité des politiques publiques. Toutefois le mode de désignation des membres du Sénat ici, est discutable. Il faut reconnaître pareillement que sous Diouf et sous Wade, cette Institution a été dévoyée, vassalisée par l’Exécutif et les Sénégalais ont estimé légitimement qu’il fallait s’en débarrasser. Chat échaudé craint l’eau froide ! L’Assemblée Nationale aussi était inféodée au prince, totalement servile à ses fantasmes. Pour autant personne n’a demandé sa suppression. En revanche nous nous sommes débarrassés des si mal nommés représentants du Peuple qui l’incarnaient. Et le conseil constitutionnel qui failli plongé ce pays dans un chaos infernal en validant la candidature du vieux satrape? Faut il le supprimer? Et l’institution judiciaire éclaboussée plusieurs fois par des scandales de corruption, totalement incapable de mettre aux arrêts les agresseurs du trublion de Jef Jël et les commanditaires de la mise à sac des locaux de l’As et de 24H Chrono ? Cette même Institution a été instrumentalisée contre un journaliste d’investigation qui a démasqué un voleur qui lui n’a pas été inquiété. N’avions-nous pas la fâcheuse habitude de dire que « Deuk Bi, Yoone amou Fi ? » Personne n’ose plus le dire aujourd’hui. En tout cas depuis l’accession à la magistrature suprême du « Président par Défaut » ! Les Institutions ne peuvent être autre chose que ce que les hommes en font ! Alors l’euthanasie institutionnelle est une solution brutale et simpliste qui procède d’un manque d’imagination et d’une terrible pusillanimité politique! Nous ne sommes pas contre l’idée de débattre de la suppression du sénat ou l’opportunité de le garder en changeant radicalement le mode de désignation de ses membres et en élargissant ses champ de mission. Mais ce débat démocratique ne se fera pas dans la RUE. Ce serait un précédent dangereux d’accepter que la logique de rue soit imposée à celui qui a les prérogatives constitutionnelles de définir et d’impulser la politique de la Nation.
Macky Sall a déjà supprimé une soixantaine d’agences et structures de l’administration, dans le cadre d’un programme audacieux de rationalisation et de restructuration des services de l’état, la carte diplomatique du Sénégal a été revue et le nombres d’ambassades, de consulats et de bureaux militaires réduit dans le souci de rendre l’appareil diplomatique plus performant et moins coûteux, le cabinet de la première dame a été supprimé, les salaires outranciers et choquants de certains Directeurs d’agence ont été revue à la baisse, ordre a été donné aux membres du gouvernement de réduire leur déplacement à l’étranger et d’éviter de voyager en 1ère classe, etc. L’heure du bilan n’a pas encore sonné! Ce ne sont pas les chimères populistes de politiciens frustrés ou les jérémiades moralisantes d’Assisards qui ont contraint le Président de la République à faire ces avancées significatives dans le chemin difficile de la bonne gouvernance. Parfois au grand dam de son camp politique! La gouvernance sobre et vertueuse, l’utilisation rationnelle des ressources publiques, sont le credo du Yoonou Yokkuté!
Ass Malick NDOYE
Chargé de Communication de L’APR
Chargé des Elections de BBY, Commune de Fass, Colobane, Gueule tapée.
malickndy@yahoo.com