Quand prendra fin le terrorisme d’Etat dont le but est d’intimider et de liquider de simples citoyens en quête de liberté, de justice équitable, bref de transparence dans la gestion des deniers publics ? L’armée, la maréchaussée et la police ont dorénavant reçu carte blanche pour tirer à balle réelle à l’endroit de tout manifestant pacifique. Combien de civils sont-ils tombés au champ d’honneur depuis les années 2000 à nos jours ? Qu’en est-il des cas de torture et de lynchage perpétrés tantôt par les forces de l’ordre, tantôt par la milice royale ? En un mot, tous les moyens sont bons pour s’arc-bouter au pouvoir et pour préserver ses propres privilèges. Mais, si c’est la fin qui justifie les moyens, où est la logique dans tout ça ?
Par conséquent, l’inculpation récente de Latif par le ‘doyen des juges’ pour une affaire déjà jugée loyalement et classée est inique. La noble Justice avait jusque-là reconnu non coupable ce journaliste d’investigation qui est depuis longtemps dans la ligne de mire de l’Etat avec la publication de son premier ouvrage consacré à l’assassinat mystérieux de Maître Sèye, incriminant directement l’entourage du Président de la République. Le combat de Latif pour la divulgation de la vérité à la face du monde entier mérite d’être salué car sans son courage et la rigueur de ses investigations, cet assassinat politique risquait de demeurer à jamais dans les ténèbres labyrinthiques du mystère. Mais, en tant qu’homme de principes, incorruptible, qui a toujours été à l’affût de tout indice permettant d’éclaircir cet acte ignoble, Latif n’a jamais cessé d’afficher sa détermination à démasquer les combines, les deals, les manipulations et les mensonges au sommet de l’Etat. Ces magouilles se font aux dépens du peuple assailli par la misère, la famine, les phénomènes naturels récurrents (les inondations périodiques) et la carence dans le système sanitaire.
Qui se sent morveux doit se moucher ! Puisque la plainte de Baïla Wane pour diffamation contre Latif a été écartée à deux reprises par la Justice, personne ne comprend la décision du ‘doyen des juges’ qui vient de lui imputer le délit de ‘recel de documents administratifs’. C’est ubuesque ! Brandir des accusations de ‘pillage systématique’ sans preuves est, à mon sens, le contraire du travail d’un journaliste d’investigation. Autrement dit, si Latif n’avait pas de preuves tangibles et accablantes, il aurait déjà été condamné pour diffamation depuis longtemps, dès la sortie de son premier livre sur l’assassinat de Maître Sèye. Il n’aurait pas non plus eu le temps de poursuivre son combat fructueux contre le régime libéral et tyrannique : le fils du Roi est roi, malgré les révélations de Latif dans un autre livre intitulé Contes et mécomptes de l’Anoci. De fait, la plume est plus forte que l’épée…le ‘vieux’ lion et ses lionceaux se sentent menacés de plus belle par les articles à charge de ce brave journaliste contre ce régime, au péril de sa liberté et de sa vie. En revanche, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est à coup sûr le litige de ‘La Gazette’ avec le fils de l’actuel Ministre de la Justice comme l’a déjà affirmé Latif, qu’on le veuille ou non. Les milliards de l’Anoci gérés dans l’opacité totale et le dévoilement de la ‘supercherie’ de ce fils du garde des sceaux (Cheikh Tidiane Sy) sont à la base de cette chasse à l’homme. Bref, il y a des dossiers dont la justice ne veut pas s’occuper : celui de ‘la bande à Clédor’, les instigateurs du saccage des locaux de journaux, notamment un ‘propagandiste’ libéral et un ‘gourou’ dans la nature. Le ‘doyen des juges’ veut vraiment faire preuve d’indépendance et de liberté en inculpant tardivement et de manière inacceptable Latif. Autrement dit, il doit le disculper illico.
Latif est désormais inculpé et menacé à tout moment d’un éventuel séjour en prison. A quoi joue ce ‘doyen des juges’ ? Ce qui est intéressant dans cette affaire, c’est d’essayer de comprendre les raisons qui l’ont poussé à capituler pour rendre justice à Baïla Wane déjà débouté ? Bref, qui est derrière cette fameuse inculpation ? Y a-t-il quelqu’un qui tire les ficelles ? De toute façon, Abdou Latif Coulibaly a bien expliqué les vraies raisons de son inculpation sur Yolele.com ! D’après lui, la rancune de la famille Sy éclaboussée par son propre journal (‘La gazette’) est le noeud de la réactivation de ce dossier suivi de son ‘inculpation’.
Soutenir Latif est aujourd’hui une noble cause pour la sauvegarde de la liberté d’expression. De fait, ne pas réagir face à l’épée de Damoclès qui pèse sur sa tête est une erreur monumentale, voire une menace pour tous ceux qui souhaitent voir un jour l’éclosion de la justice, de la paix et de la liberté d’expression dans ce pays. Il ne doit pas y avoir de délit de presse dans un Etat dit démocratique : un journaliste n’y sera jamais inquiété et encore moins emprisonné pour ses investigations. Sa Majesté, son acolyte le garde des ‘sots’ et le ‘doyen des juges’ doivent se rendre à l’évidence : le Sénégal n’est pas la Tunisie.
Dame Diop
ddiopdame@hotmail.com
Par conséquent, l’inculpation récente de Latif par le ‘doyen des juges’ pour une affaire déjà jugée loyalement et classée est inique. La noble Justice avait jusque-là reconnu non coupable ce journaliste d’investigation qui est depuis longtemps dans la ligne de mire de l’Etat avec la publication de son premier ouvrage consacré à l’assassinat mystérieux de Maître Sèye, incriminant directement l’entourage du Président de la République. Le combat de Latif pour la divulgation de la vérité à la face du monde entier mérite d’être salué car sans son courage et la rigueur de ses investigations, cet assassinat politique risquait de demeurer à jamais dans les ténèbres labyrinthiques du mystère. Mais, en tant qu’homme de principes, incorruptible, qui a toujours été à l’affût de tout indice permettant d’éclaircir cet acte ignoble, Latif n’a jamais cessé d’afficher sa détermination à démasquer les combines, les deals, les manipulations et les mensonges au sommet de l’Etat. Ces magouilles se font aux dépens du peuple assailli par la misère, la famine, les phénomènes naturels récurrents (les inondations périodiques) et la carence dans le système sanitaire.
Qui se sent morveux doit se moucher ! Puisque la plainte de Baïla Wane pour diffamation contre Latif a été écartée à deux reprises par la Justice, personne ne comprend la décision du ‘doyen des juges’ qui vient de lui imputer le délit de ‘recel de documents administratifs’. C’est ubuesque ! Brandir des accusations de ‘pillage systématique’ sans preuves est, à mon sens, le contraire du travail d’un journaliste d’investigation. Autrement dit, si Latif n’avait pas de preuves tangibles et accablantes, il aurait déjà été condamné pour diffamation depuis longtemps, dès la sortie de son premier livre sur l’assassinat de Maître Sèye. Il n’aurait pas non plus eu le temps de poursuivre son combat fructueux contre le régime libéral et tyrannique : le fils du Roi est roi, malgré les révélations de Latif dans un autre livre intitulé Contes et mécomptes de l’Anoci. De fait, la plume est plus forte que l’épée…le ‘vieux’ lion et ses lionceaux se sentent menacés de plus belle par les articles à charge de ce brave journaliste contre ce régime, au péril de sa liberté et de sa vie. En revanche, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est à coup sûr le litige de ‘La Gazette’ avec le fils de l’actuel Ministre de la Justice comme l’a déjà affirmé Latif, qu’on le veuille ou non. Les milliards de l’Anoci gérés dans l’opacité totale et le dévoilement de la ‘supercherie’ de ce fils du garde des sceaux (Cheikh Tidiane Sy) sont à la base de cette chasse à l’homme. Bref, il y a des dossiers dont la justice ne veut pas s’occuper : celui de ‘la bande à Clédor’, les instigateurs du saccage des locaux de journaux, notamment un ‘propagandiste’ libéral et un ‘gourou’ dans la nature. Le ‘doyen des juges’ veut vraiment faire preuve d’indépendance et de liberté en inculpant tardivement et de manière inacceptable Latif. Autrement dit, il doit le disculper illico.
Latif est désormais inculpé et menacé à tout moment d’un éventuel séjour en prison. A quoi joue ce ‘doyen des juges’ ? Ce qui est intéressant dans cette affaire, c’est d’essayer de comprendre les raisons qui l’ont poussé à capituler pour rendre justice à Baïla Wane déjà débouté ? Bref, qui est derrière cette fameuse inculpation ? Y a-t-il quelqu’un qui tire les ficelles ? De toute façon, Abdou Latif Coulibaly a bien expliqué les vraies raisons de son inculpation sur Yolele.com ! D’après lui, la rancune de la famille Sy éclaboussée par son propre journal (‘La gazette’) est le noeud de la réactivation de ce dossier suivi de son ‘inculpation’.
Soutenir Latif est aujourd’hui une noble cause pour la sauvegarde de la liberté d’expression. De fait, ne pas réagir face à l’épée de Damoclès qui pèse sur sa tête est une erreur monumentale, voire une menace pour tous ceux qui souhaitent voir un jour l’éclosion de la justice, de la paix et de la liberté d’expression dans ce pays. Il ne doit pas y avoir de délit de presse dans un Etat dit démocratique : un journaliste n’y sera jamais inquiété et encore moins emprisonné pour ses investigations. Sa Majesté, son acolyte le garde des ‘sots’ et le ‘doyen des juges’ doivent se rendre à l’évidence : le Sénégal n’est pas la Tunisie.
Dame Diop
ddiopdame@hotmail.com