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L’indésirable Squillaci dans le viseur d’un promu de L1

Alors qu’il n’entre plus dans les plans d’Arsène Wenger, Sébastien Squillaci pourrait quitter la Premier League et tenter de rebondir en France où le promu bastiais lui fait une cour appuyée depuis plusieurs semaines.


Rédigé par leral.net le Jeudi 14 Juin 2012 à 13:45 | | 0 commentaire(s)|

L’indésirable Squillaci dans le viseur d’un promu de L1
Neuf minutes. C’est le temps passé par Sébastien Squillaci sur les pelouses de Premier League la saison dernière, une misère. Un chiffre éloquent qui montre à quel point Arsène Wenger et Arsenal ne comptent plus sur les services de l’ancien Monégasque qui subit la concurrence des Vermaelen, Koscielny et autre Mertesacker. Si les blessures à répétition de l’arrière garde londonienne lui avaient permis de « gratter » du temps de jeu ici et là en 2010/2011 (22 apparitions), il n’a cette fois rien pu faire face à la relative stabilité de la défense centrale.

À mesure que son avenir londonien s’assombrit, le natif de Toulon envisage de plus en plus sérieusement un retour vers la Ligue 1 qui l’a révélée. Si l’hypothèse Monaco, où il a évolué de 2002 à 2006, a longtemps semblé tenir la corde, c’est finalement du côté de Bastia qu’il pourrait atterrir. Auditionné mercredi dernier par la DNCG (Direction Nationale de Contrôle de Gestion) où il a présenté un budget prévisionnel de 22,5 M€, le club corse est officiellement intégré en Ligue 1 et peut enfin se lancer dans la course aux bonnes affaires.

Alors que son bail chez les Gunners expire en juin 2013, l’ancien international français de 31 ans aurait demandé à sa direction de le libérer de sa dernière année de contrat, selon Eurosport. En discussions avancées avec le club corse, Squillaci espère ainsi arriver gratuitement sur l’Ile de beauté et épargner aux Bastiais le paiement d’une indemnité de transfert. Pour espérer se maintenir en Ligue 1 la saison prochaine, les Corses auront bien besoin de ce genre d’expérience derrière et réussiraient à coup sûr l’un des jolis coups du mercato estival.

Amaury de Bonneval