"...à partir de 1954 les pêcheurs français commencent à exploiter l'albacore sur les côtes africaines. La découverte de cette importante richesse, ajoutée à l'infrastructure portuaire et la main-d'oeuvre de bonne qualité et bon marché, amène les industriels français à favoriser l'installation de l'industrie thonière. C'est ainsi que naît en 1955, la première usine de conserves de thon du Sénégal, le "Comptoir Industriel des Conserves Alimentaires (C.I.C.A.)".
L'industrie thonière se développe rapidement et en 1960, le Sénégal compte 7 usines de transformation du thon: le "C.I.C.A.", le "CO.FRA.PAL", "ATLANCO", La "S.C.A.F.", "Pêcheries du Portudal", "Conserveries du Sénégal", "Dako". Ces usines étaient rudimentaires et travaillaient peu par rapport à leur capacité théorique (moins de 9.000 tonnes de thon traitées en 1961 pour une capacité théorique annuelle dépassant 20.000 tonnes pour l'ensemble).
L'absence de chambres froides pour certaines de ces usines, le mauvais matériel et le lieu d'implantation souvent inadéquat limitaient beaucoup leurs possibilités. Pour créer une structure plus rentable, les Pouvoirs Publics sénégalais imposèrent en 1968, le regroupement de ces unités. Le Sénégal ne comptera plus que trois "usines de thon" , la "S.C.lI..F", les "Conserveries du Sônégal", la "S.A.P.A.L" (Société Africaine des Produits Alimentaires). En 1972, de cet ensemble, il ne restera que 2 usines la IIS.li.P.AL" et les Conserveries du Sénégal"...
" Diagne, Aboubakar Sidikh, L'Industrie Thonière au Sénégal (1974), pp. 29-32. http://www.sist.sn/gsdl/collect/eismv/index/assoc/HASH011d.dir/TD74-4.pdf
L'industrie thonière se développe rapidement et en 1960, le Sénégal compte 7 usines de transformation du thon: le "C.I.C.A.", le "CO.FRA.PAL", "ATLANCO", La "S.C.A.F.", "Pêcheries du Portudal", "Conserveries du Sénégal", "Dako". Ces usines étaient rudimentaires et travaillaient peu par rapport à leur capacité théorique (moins de 9.000 tonnes de thon traitées en 1961 pour une capacité théorique annuelle dépassant 20.000 tonnes pour l'ensemble).
L'absence de chambres froides pour certaines de ces usines, le mauvais matériel et le lieu d'implantation souvent inadéquat limitaient beaucoup leurs possibilités. Pour créer une structure plus rentable, les Pouvoirs Publics sénégalais imposèrent en 1968, le regroupement de ces unités. Le Sénégal ne comptera plus que trois "usines de thon" , la "S.C.lI..F", les "Conserveries du Sônégal", la "S.A.P.A.L" (Société Africaine des Produits Alimentaires). En 1972, de cet ensemble, il ne restera que 2 usines la IIS.li.P.AL" et les Conserveries du Sénégal"...
" Diagne, Aboubakar Sidikh, L'Industrie Thonière au Sénégal (1974), pp. 29-32. http://www.sist.sn/gsdl/collect/eismv/index/assoc/HASH011d.dir/TD74-4.pdf