Réunissant une centaine de représentants des instances étatiques de décision, de la société civile (associations, Ong), de partenaires au développement, d’universitaires et de chercheurs, l’atelier entendait passer au crible toute la problématique des migrations de populations de l’Afrique vers l’Europe, un domaine qui souffre d’approche scientifique et qui reste méconnu par la recherche malgré son caractère brûlant en raison des politiques d’immigration ici et là appliquées. Démarrée lundi 02 janvier, la rencontre a été de fait une occasion pour les chercheurs d’entretenir un dialogue fécond avec les acteurs institutionnels et la société civile autour de la dynamique des mouvements des populations et leurs impacts sur les pays de départ, de transit et d’accueil. Et cela grâce au partage et à l’échange autour de diverses études et recherches soumises à l’appréciation des participants et dont « les résultats seront une base pour l’action politique », comme l’a affirmé le représentant d’Enda, Badara Ndiaye, lors de la cérémonie d’ouverture. Abondant dans la même veine, le directeur de la recherche de l’Ucad, Ben Sikana Toguebaye, soulignera la nécessité d’avoir des équipes pluridisciplinaires pour mieux prendre en compte la complexité de l’immigration. « Aujourd’hui, les organismes exigent une approche globale en matière de recherche. La recherche sur les migrations a une finalité sociétale, il faut une interdisciplinarité », a préconisé le directeur de la recherche de l’Ucad.
Organisé conjointement par l’Ipdsr de l’Ucad, l’Ong Enda et le programme Fonds de solidarité prioritaire du MAEF, piloté par l’institut de recherche et de développement (Ird), l’atelier sur les migrations a donné l’opportunité de présenter diverses études et recherches sur la problématique en question. Des études qui ont levé pas mal de lieux communs sur la question des migrations entre l’Afrique et l’Europe. Il ressort ainsi d’une étude présentée par le chercheur Cris Beauchemin de l’Institut national d’études démographiques (Ined) et intitulée « Les migrations internationales des Subsahariens vers l’Europe, ni exode, ni invasion », que la part des Africains dans la population étrangère en France, malgré les vagues d’immigrations illégales vers les pays d’Europe, reste la moins importante », quand bien même le nombre de Subsahariens vivant en France ait été multiplié par 27 au cours de ces dernières années. Toute chose qui démontre à quel point l’argument du nombre est faillible pour ce qui concerne les politiques d’immigration appliquées à l’endroit des Subsahariens.
L’atelier sur les migrations internationales clôt ses volets aujourd’hui, mercredi 04 janvier, avec la fin des travaux diligentés par l’IRD, de concert avec le Conseil scientifique du programme FSP. Un programme de formation et de recherche qui comprend 14 projets de recherche réalisés en collaboration par des institutions de pays africains comme européens et portant sur l’impact des migrations internationales dans les régions d’origine, de transit et d’installation de pays africains aussi divers, de ce point de vue, que l’Afrique du Sud, le Burkina-Faso, le Congo, le Maroc, le Niger, le Nigéria, le Sénégal et le Zimbabwe.
Organisé conjointement par l’Ipdsr de l’Ucad, l’Ong Enda et le programme Fonds de solidarité prioritaire du MAEF, piloté par l’institut de recherche et de développement (Ird), l’atelier sur les migrations a donné l’opportunité de présenter diverses études et recherches sur la problématique en question. Des études qui ont levé pas mal de lieux communs sur la question des migrations entre l’Afrique et l’Europe. Il ressort ainsi d’une étude présentée par le chercheur Cris Beauchemin de l’Institut national d’études démographiques (Ined) et intitulée « Les migrations internationales des Subsahariens vers l’Europe, ni exode, ni invasion », que la part des Africains dans la population étrangère en France, malgré les vagues d’immigrations illégales vers les pays d’Europe, reste la moins importante », quand bien même le nombre de Subsahariens vivant en France ait été multiplié par 27 au cours de ces dernières années. Toute chose qui démontre à quel point l’argument du nombre est faillible pour ce qui concerne les politiques d’immigration appliquées à l’endroit des Subsahariens.
L’atelier sur les migrations internationales clôt ses volets aujourd’hui, mercredi 04 janvier, avec la fin des travaux diligentés par l’IRD, de concert avec le Conseil scientifique du programme FSP. Un programme de formation et de recherche qui comprend 14 projets de recherche réalisés en collaboration par des institutions de pays africains comme européens et portant sur l’impact des migrations internationales dans les régions d’origine, de transit et d’installation de pays africains aussi divers, de ce point de vue, que l’Afrique du Sud, le Burkina-Faso, le Congo, le Maroc, le Niger, le Nigéria, le Sénégal et le Zimbabwe.