En convoquant Léopold Sédar Senghor dans le débat pour arbitrer le match (je lui emprunte ses références) du bon français, je suis profondément surpris de relever dans les invectives de M. Fall autant d’erreurs élémentaires de grammaire, de vocabulaire et de conjugaison.
Je souligne : « vie national, chaque fois qu’un de vous (vous et vos semblables) prenne sa plume, le droit à qui vous faîtes appel, touts éventualité, ma compétence (pour laquelle vous semblez douté) », etc. Ainsi donc, M. Fall, dans sa précipitation, a surestimé ses capacités intellectuelles et mésestimé l’importance de la relecture. En effet, il ne sert à rien d’aller trop vite en besogne s’il s’agit de produire un brouillon !
Se référant à un de mes textes précédents, M. Fall en souligne à juste raison l’étendue. Pour respecter les proportions, j’ai certainement commis l’erreur de vouloir répondre à une autre publication, argument pour argument. Cet essai littéraire de référence étant particulièrement long, la suite se devine facilement.
Inconsciemment marqué par cette critique sur la prolificité, j’ai fait court dans la contribution suivante. C’est dire que je suis sensible aux considérations de mon vis-à-vis. En revanche, c’est le même M. Fall qui maintenant commet l’erreur qu’il condamnait tantôt. Comme quoi, « il ne faut pas se moquer du crocodile tant qu’on a encore les pieds dans l’eau ». Le même, visiblement pris par la passion du verbe, omet de faire attention à son caractère foncièrement long et pourtant « il sait compter » comme il l’affirme.
M. Fall doute aussi de l’auteur du texte arguant que j’aurais « mis du temps pour (à) le mûrir ». C’est peut être exact. En réalité, j’ai mis du temps à répondre à son article pour une question de temps : je n’ai pas M. Amadou Fall comme seul interlocuteur. De ce fait j’étais occupé à autre chose. Je suis au regret de lui signifier que j’ai mis au grand mot une heure pour penser et rédiger le texte qu’il incrimine. Aussi bon soit-il à son goût. J’ai été le premier surpris. Lui donc !
Mais je fais à M. Fall une remarque un tantinet rigolote : « il faut laisser du temps au temps ». Qu’il ne se hâte pas de répondre du tac au tac pour essayer de prouver sa musculature intellectuelle. Un bon verre, ça se sirote ! Nous devons éviter le matraquage, histoire de faire durer le plaisir.
Finalement, je veux bien répondre à quelques points qu’il a soulevés. Je n’ai jamais eu une pensée ou une considération négative à propos de l’enseignement ou de l’enseignant sénégalais. Loin de moi l’idée de remettre en cause la haute valeur et capacité de l’un et l’autre. Nous en jouissons tous. Je constate tout simplement que ce statut ne donne pas le droit de parler au nom de tous les Sénégalais.
Ailleurs, j’ai dit aussi qu’il faut un mandat pour parler au nom du « Peuple sénégalais ». La vie en société est encadrée. Chaque citoyen a le droit de parler pour lui, autrement, sans blanc-seing, accord, autorisation, agrément, droit, etc., il outrepasse les limites de sa liberté.
Mon seul vœu concernant les prédictions de M. Fall est qu’il faut qu’il prie pour que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes de sorte que le « Peuple sénégalais » ne se mette pas à regretter un passé récent. Si ce n’est pas déjà fait !
Je souligne : « vie national, chaque fois qu’un de vous (vous et vos semblables) prenne sa plume, le droit à qui vous faîtes appel, touts éventualité, ma compétence (pour laquelle vous semblez douté) », etc. Ainsi donc, M. Fall, dans sa précipitation, a surestimé ses capacités intellectuelles et mésestimé l’importance de la relecture. En effet, il ne sert à rien d’aller trop vite en besogne s’il s’agit de produire un brouillon !
Se référant à un de mes textes précédents, M. Fall en souligne à juste raison l’étendue. Pour respecter les proportions, j’ai certainement commis l’erreur de vouloir répondre à une autre publication, argument pour argument. Cet essai littéraire de référence étant particulièrement long, la suite se devine facilement.
Inconsciemment marqué par cette critique sur la prolificité, j’ai fait court dans la contribution suivante. C’est dire que je suis sensible aux considérations de mon vis-à-vis. En revanche, c’est le même M. Fall qui maintenant commet l’erreur qu’il condamnait tantôt. Comme quoi, « il ne faut pas se moquer du crocodile tant qu’on a encore les pieds dans l’eau ». Le même, visiblement pris par la passion du verbe, omet de faire attention à son caractère foncièrement long et pourtant « il sait compter » comme il l’affirme.
M. Fall doute aussi de l’auteur du texte arguant que j’aurais « mis du temps pour (à) le mûrir ». C’est peut être exact. En réalité, j’ai mis du temps à répondre à son article pour une question de temps : je n’ai pas M. Amadou Fall comme seul interlocuteur. De ce fait j’étais occupé à autre chose. Je suis au regret de lui signifier que j’ai mis au grand mot une heure pour penser et rédiger le texte qu’il incrimine. Aussi bon soit-il à son goût. J’ai été le premier surpris. Lui donc !
Mais je fais à M. Fall une remarque un tantinet rigolote : « il faut laisser du temps au temps ». Qu’il ne se hâte pas de répondre du tac au tac pour essayer de prouver sa musculature intellectuelle. Un bon verre, ça se sirote ! Nous devons éviter le matraquage, histoire de faire durer le plaisir.
Finalement, je veux bien répondre à quelques points qu’il a soulevés. Je n’ai jamais eu une pensée ou une considération négative à propos de l’enseignement ou de l’enseignant sénégalais. Loin de moi l’idée de remettre en cause la haute valeur et capacité de l’un et l’autre. Nous en jouissons tous. Je constate tout simplement que ce statut ne donne pas le droit de parler au nom de tous les Sénégalais.
Ailleurs, j’ai dit aussi qu’il faut un mandat pour parler au nom du « Peuple sénégalais ». La vie en société est encadrée. Chaque citoyen a le droit de parler pour lui, autrement, sans blanc-seing, accord, autorisation, agrément, droit, etc., il outrepasse les limites de sa liberté.
Mon seul vœu concernant les prédictions de M. Fall est qu’il faut qu’il prie pour que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes de sorte que le « Peuple sénégalais » ne se mette pas à regretter un passé récent. Si ce n’est pas déjà fait !