A la place d'un politique ou d'un journaliste politologue dominé par son orgueil intellectuel, doué de peu de science et aux propos diffamatoires, je préfère celui qui dans la distance et le mutisme réfléchit et recueille les avis de son peuple pour distiller en temps réel et sans faille des messages d'alerte.
Idrissa Seck est l'incarnation de tout ce que l'être épris de paix, de justice et de stabilité peut escompter d'une personne désirant présider aux destinées de la terre qui l'a vu naitre. Participer physiquement à une révolte est important et je comprends ses militants qui lui reprochent son absence de la révolte du 23 juin. Une date qui d'ailleurs ne cesse de défrayer encore la chronique vue le résultat historique qu'elle a apporté. Par contre, je ne me fatiguerai pas aussi de dire qu'instiguer une révolte reste toujours plus important.
L'Afro-américain, pendant longtemps classé au rang de sous-homme, par la révolte a pu changer la donne et diriger aux destinées d'une terre qui fût le théâtre de sa brutale et ahurissante répression. Aujourd'hui Brack Obama peut se délecter d'être l'aboutissement d'une longue et douloureuse lutte mais il ne peut pas contester à Frederick Douglass, Rosa Park et autres Malcolm X, Martin Luther King leur mérite. Au contraire, il garde une pensée pieuse pour eux.
Idrissa Seck malgré son long compagnonnage avec Abdoulaye Wade, son estime et son respect pour lui, vérité est de reconnaitre qu'il est le premier à éventer la mine pour ensuite s'y opposer de toute son énergie en alertant l'opinion publique.
A mon humble avis, si la révolte de Dakar a porté ses fruits, c'est tout simplement parce que le peuple réputé attentiste et tolérant a reçu à temps le message prophétique.
Ainsi, sans badiner avec les stratégies et les moyens guerriers, a fait reculer Wade et ses laquais.
Doté aussi d'une capacité d'analyse hors norme, il est encore le premier à avertir le peuple sur l'inconstitutionnalité du dossier de candidature du président en exercice pour la présidentiel de 2012 après avoir abattu un travail extraordinaire en amont. En témoigne sa campagne de concertation avec les techniciens du droit constitutionnel tant au niveau local que international.
A l'heure actuelle, les cinq sages du conseil constitutionnel sont déjà sous pression car le peuple dans sa majorité, averti au préalable par le messie de Thies est plus que jamais éclairé et déterminé pour ne pas accepter une décision qui verra le Sénégal, en terme de démocratie se classer en queue de peloton.
Observer, anticiper, avertir et trouver la formule idoine, voilà les quatre mots qui résument la quintessence du labeur d'un homme d'Etat. Alors, je lance un appel solennel aux leadeurs politiques de Kédougou à Saint Louis en passant par Dakar, de veiller au grain et de se concentrer d'avantage pour pouvoir à l'instar de Idrissa Seck, lire en filigrane les agissements du guépard qui bien que touché aux quatre pates, est encore à même de recouvrer sa santé politique pour continuer sa course dont le terminus est sa mort ou la prestation de serment de son fils. C'est seulement ainsi que le peuple pourra donner plus de crédit à ses politiques et participer massivement à une deuxième réplique qui sera véritablement le dernier préavis de déguerpissement d'un clan binational épris de l'oligarchie.
Vive la révolte, vive ses instigateurs, merci vaillant peuple!
Mamadou Mbengue
Idrissa Seck est l'incarnation de tout ce que l'être épris de paix, de justice et de stabilité peut escompter d'une personne désirant présider aux destinées de la terre qui l'a vu naitre. Participer physiquement à une révolte est important et je comprends ses militants qui lui reprochent son absence de la révolte du 23 juin. Une date qui d'ailleurs ne cesse de défrayer encore la chronique vue le résultat historique qu'elle a apporté. Par contre, je ne me fatiguerai pas aussi de dire qu'instiguer une révolte reste toujours plus important.
L'Afro-américain, pendant longtemps classé au rang de sous-homme, par la révolte a pu changer la donne et diriger aux destinées d'une terre qui fût le théâtre de sa brutale et ahurissante répression. Aujourd'hui Brack Obama peut se délecter d'être l'aboutissement d'une longue et douloureuse lutte mais il ne peut pas contester à Frederick Douglass, Rosa Park et autres Malcolm X, Martin Luther King leur mérite. Au contraire, il garde une pensée pieuse pour eux.
Idrissa Seck malgré son long compagnonnage avec Abdoulaye Wade, son estime et son respect pour lui, vérité est de reconnaitre qu'il est le premier à éventer la mine pour ensuite s'y opposer de toute son énergie en alertant l'opinion publique.
A mon humble avis, si la révolte de Dakar a porté ses fruits, c'est tout simplement parce que le peuple réputé attentiste et tolérant a reçu à temps le message prophétique.
Ainsi, sans badiner avec les stratégies et les moyens guerriers, a fait reculer Wade et ses laquais.
Doté aussi d'une capacité d'analyse hors norme, il est encore le premier à avertir le peuple sur l'inconstitutionnalité du dossier de candidature du président en exercice pour la présidentiel de 2012 après avoir abattu un travail extraordinaire en amont. En témoigne sa campagne de concertation avec les techniciens du droit constitutionnel tant au niveau local que international.
A l'heure actuelle, les cinq sages du conseil constitutionnel sont déjà sous pression car le peuple dans sa majorité, averti au préalable par le messie de Thies est plus que jamais éclairé et déterminé pour ne pas accepter une décision qui verra le Sénégal, en terme de démocratie se classer en queue de peloton.
Observer, anticiper, avertir et trouver la formule idoine, voilà les quatre mots qui résument la quintessence du labeur d'un homme d'Etat. Alors, je lance un appel solennel aux leadeurs politiques de Kédougou à Saint Louis en passant par Dakar, de veiller au grain et de se concentrer d'avantage pour pouvoir à l'instar de Idrissa Seck, lire en filigrane les agissements du guépard qui bien que touché aux quatre pates, est encore à même de recouvrer sa santé politique pour continuer sa course dont le terminus est sa mort ou la prestation de serment de son fils. C'est seulement ainsi que le peuple pourra donner plus de crédit à ses politiques et participer massivement à une deuxième réplique qui sera véritablement le dernier préavis de déguerpissement d'un clan binational épris de l'oligarchie.
Vive la révolte, vive ses instigateurs, merci vaillant peuple!
Mamadou Mbengue