Les combats font toujours rage à Alep, au troisième jour d'une offensive de l'armée syrienne régulière en vue de déloger la rébellion de la deuxième ville du pays. Lundi 30 juillet au matin, le régime du président Bachar al-Assad affirmait avoir repris le contrôle d'une partie du quartier de Salaheddine aux mains des rebelles depuis le 20 juillet. Ces derniers ont fermement démenti cette annonce.Selon Abdel Jabbar al-Oqaidi, chef du conseil militaire rebelle d'Alep, l’armée syrienne n'a "pas avancé d'un seul mètre, nous avons repoussé un nouvel assaut contre Salaheddine dans la nuit, et nous avons détruit quatre chars". Ce colonel a appelé, dimanche, l'Occident à instaurer une zone d'exclusion aérienne au-dessus du nord de la Syrie et accusé le régime de préparer "un massacre" à Alep.
Poste de contrôle stratégique
Selon un journaliste de l'AFP, les rebelles ont revendiqué, lundi matin, avoir pris un poste de contrôle stratégique situé à 5 km au nord-ouest d'Alep, qui leur permet de relier directement la ville à la frontière turque. "Le poste de contrôle d'Anadan a été pris à 5h (2h GMT) après 10 heures de combats", a précisé sur place le général Ferzat Abdel Nasser, un officier de l’Armée syrienne libre (ASL), cité par l’AFP.
Sur place les rebelles auraient pris possession de sept chars et véhicules blindés et en auraient détruit un autre, selon un journaliste de l'AFP. Six soldats ont été tués et 25 ont été fait prisonniers, a indiqué le général Ferzat Abdel Nasser. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé à Londres et proche de l’opposition, les violences en Syrie ont fait, dimanche, 125 morts, dont un peu moins de la moitié sont des civils.
Les combats et les bombardements menés contre cette ville de 2,5 millions d'habitants et ses environs ont jeté sur les routes quelque 200 000 personnes ces deux derniers jours, selon la responsable des opérations humanitaires de l'ONU, Valérie Amos, qui a demandé que les organisations de secours puissent "accéder en sécurité" à Alep.
Paris demande une réunion du Conseil de sécurité au niveau ministériel
Sur le plan diplomatique, la France, qui prend la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU en août, va demander une réunion du Conseil de sécurité au niveau ministériel. "Nous allons demander avant la fin de cette semaine la réunion du Conseil de sécurité, probablement au niveau ministériel, à la fois pour essayer d'arrêter les massacres et préparer la transition politique [en Syrie, ndlr]" a dit, lundi, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius sur les ondes de RTL. "Il n'y a pas de plus grand désordre massacreur que ce qui se passe aujourd'hui", a-t-il ajouté en qualifiant Bachar al-Assad de "bourreau".
Pour le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, "Alep constitue un nouvel exemple tragique de la violence aveugle à laquelle a recours le régime d'Assad contre son propre peuple", a-t-il dit au début de sa tournée dans la région. Et de conclure : "Au bout du compte, il creuse sa propre tombe".
Source:france24
Poste de contrôle stratégique
Selon un journaliste de l'AFP, les rebelles ont revendiqué, lundi matin, avoir pris un poste de contrôle stratégique situé à 5 km au nord-ouest d'Alep, qui leur permet de relier directement la ville à la frontière turque. "Le poste de contrôle d'Anadan a été pris à 5h (2h GMT) après 10 heures de combats", a précisé sur place le général Ferzat Abdel Nasser, un officier de l’Armée syrienne libre (ASL), cité par l’AFP.
Sur place les rebelles auraient pris possession de sept chars et véhicules blindés et en auraient détruit un autre, selon un journaliste de l'AFP. Six soldats ont été tués et 25 ont été fait prisonniers, a indiqué le général Ferzat Abdel Nasser. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé à Londres et proche de l’opposition, les violences en Syrie ont fait, dimanche, 125 morts, dont un peu moins de la moitié sont des civils.
Les combats et les bombardements menés contre cette ville de 2,5 millions d'habitants et ses environs ont jeté sur les routes quelque 200 000 personnes ces deux derniers jours, selon la responsable des opérations humanitaires de l'ONU, Valérie Amos, qui a demandé que les organisations de secours puissent "accéder en sécurité" à Alep.
Paris demande une réunion du Conseil de sécurité au niveau ministériel
Sur le plan diplomatique, la France, qui prend la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU en août, va demander une réunion du Conseil de sécurité au niveau ministériel. "Nous allons demander avant la fin de cette semaine la réunion du Conseil de sécurité, probablement au niveau ministériel, à la fois pour essayer d'arrêter les massacres et préparer la transition politique [en Syrie, ndlr]" a dit, lundi, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius sur les ondes de RTL. "Il n'y a pas de plus grand désordre massacreur que ce qui se passe aujourd'hui", a-t-il ajouté en qualifiant Bachar al-Assad de "bourreau".
Pour le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, "Alep constitue un nouvel exemple tragique de la violence aveugle à laquelle a recours le régime d'Assad contre son propre peuple", a-t-il dit au début de sa tournée dans la région. Et de conclure : "Au bout du compte, il creuse sa propre tombe".
Source:france24