A quelques encablures du scrutin des Législatives du 31 juillet prochain, le champ politique est en feu. Les tirs entre protagonistes se multiplient à un rythme effréné. La loi sur le parrainage qui crée plus de problème qu’elle n’en résout, fait obstruction à des candidats décidés à participer à l’élection.
Des chefs de partis ou coalitions de partis qui n’ont pas de siège à l’Assemblée nationale, ou qui n’ont pas assez de sièges, espèrent avec cette élection, gagner la confiance des électeurs. Dans la longue liste des candidats qui ont décidé d’en découdre avec le camp de Macky Sall, figurent des opposants, membres de la classe politique plus ou moins vieille du pays, mais également des novices. En direction de ces élections, des listes d’opposants ont été déclarées irrecevables.
Pour celle de la majorité, sa liste a, selon la Dge, des problèmes au niveau des suppléants mais des recours tendant à son irrecevabilité ont été déposées par Gueum Sa Bopp, par Aar Sénégal et Yaw. Que ce soit le camp de Macky Sall ou celui des opposants, aucune frange n’est sur le terrain de la politique pour faire de la figuration.
Mais à ce rythme d’élimination des listes de l’opposition, elle a intérêt à joindre ses forces pour faire face à Macky Sall. Le Président Sall qui n’a jamais caché son intention de réduire son opposition à sa plus simple expression, est en train, avec le système du parrainage, de faire disparaître l’opposition de l’échiquier politique. Elle a le choix entre faire bloc contre Macky Sall ou mourir.
Si aujourd’hui une liste comme celle d’Aar Sénégal est validée, la réduction des candidats de l'opposition dans une aussi importante élection, pourrait ne pas être un avantage pour cette coalition. Autant dire qu’elle devrait inciter l’opposition entière à se mobiliser, pour prouver qu’au-delà des clivages, elle peut s'unir contre l’adversaire. Autrement, avec ce qui se passe sur les listes, l’unité est la seule issue pour contrer Macky Sall, qui veut avoir le contrôle sur tout.
Il faut en effet que les opposants fassent très attention. Ce n’est pas parce qu’il y a des émeutes en mars 2021, qu’elles peuvent se reproduire à l’appel d’un opposant comme Ousmane Sonko ou de ses partenaires. Est-ce que le pays va bouger pour quelques opposants ? Est-ce que tout est plié contre le Président Sall ? Voilà des questions simples qui méritent réflexion.
Ousmane Sonko peut-il faire bouger le peuple ?
Il ne faut pas non plus que les candidats de listes de l’opposition déclarées recevables, continuent de croire que s’il y a élection, elles en sortiraient victorieuses. Ce n’est pas parce qu’ils sont des opposants qui passent tout leur temps sur les plateaux de télévision, dans les colonnes des journaux, à crier aux choses qui peuvent transformer le pays, qu’ils vont gagner.
Si l’opposition veut gagner en s’égosillant, elle doit s’unir d’abord pour le combat de la validation de toutes les listes, puis jouer des jeux d’alliance avec des appels à des votes ciblés. Les dernières locales ont prouvé que ce qui se passe à l’intérieur du pays, n’est pas la même chose que ce qui existe dans la capitale et les grandes villes : Dakar, Thiès, Ziguinchor… Ce n’est pas parce que Yewwi a gagné ces collectivités lors des élections territoriales, qu’elle doit croire que ce sera une automatique reconduction des voix à ce scrutin crucial des Législatives du 31 juillet venant.
Tribune
Des chefs de partis ou coalitions de partis qui n’ont pas de siège à l’Assemblée nationale, ou qui n’ont pas assez de sièges, espèrent avec cette élection, gagner la confiance des électeurs. Dans la longue liste des candidats qui ont décidé d’en découdre avec le camp de Macky Sall, figurent des opposants, membres de la classe politique plus ou moins vieille du pays, mais également des novices. En direction de ces élections, des listes d’opposants ont été déclarées irrecevables.
Pour celle de la majorité, sa liste a, selon la Dge, des problèmes au niveau des suppléants mais des recours tendant à son irrecevabilité ont été déposées par Gueum Sa Bopp, par Aar Sénégal et Yaw. Que ce soit le camp de Macky Sall ou celui des opposants, aucune frange n’est sur le terrain de la politique pour faire de la figuration.
Mais à ce rythme d’élimination des listes de l’opposition, elle a intérêt à joindre ses forces pour faire face à Macky Sall. Le Président Sall qui n’a jamais caché son intention de réduire son opposition à sa plus simple expression, est en train, avec le système du parrainage, de faire disparaître l’opposition de l’échiquier politique. Elle a le choix entre faire bloc contre Macky Sall ou mourir.
Si aujourd’hui une liste comme celle d’Aar Sénégal est validée, la réduction des candidats de l'opposition dans une aussi importante élection, pourrait ne pas être un avantage pour cette coalition. Autant dire qu’elle devrait inciter l’opposition entière à se mobiliser, pour prouver qu’au-delà des clivages, elle peut s'unir contre l’adversaire. Autrement, avec ce qui se passe sur les listes, l’unité est la seule issue pour contrer Macky Sall, qui veut avoir le contrôle sur tout.
Il faut en effet que les opposants fassent très attention. Ce n’est pas parce qu’il y a des émeutes en mars 2021, qu’elles peuvent se reproduire à l’appel d’un opposant comme Ousmane Sonko ou de ses partenaires. Est-ce que le pays va bouger pour quelques opposants ? Est-ce que tout est plié contre le Président Sall ? Voilà des questions simples qui méritent réflexion.
Ousmane Sonko peut-il faire bouger le peuple ?
Il ne faut pas non plus que les candidats de listes de l’opposition déclarées recevables, continuent de croire que s’il y a élection, elles en sortiraient victorieuses. Ce n’est pas parce qu’ils sont des opposants qui passent tout leur temps sur les plateaux de télévision, dans les colonnes des journaux, à crier aux choses qui peuvent transformer le pays, qu’ils vont gagner.
Si l’opposition veut gagner en s’égosillant, elle doit s’unir d’abord pour le combat de la validation de toutes les listes, puis jouer des jeux d’alliance avec des appels à des votes ciblés. Les dernières locales ont prouvé que ce qui se passe à l’intérieur du pays, n’est pas la même chose que ce qui existe dans la capitale et les grandes villes : Dakar, Thiès, Ziguinchor… Ce n’est pas parce que Yewwi a gagné ces collectivités lors des élections territoriales, qu’elle doit croire que ce sera une automatique reconduction des voix à ce scrutin crucial des Législatives du 31 juillet venant.
Tribune