Un paysage paradisiaque que nous ne voyons que dans les documentaires consacrés à la nature. La langue de Barbarie se trouve à Saint-Louis, sur la côte septentrionale du Sénégal (la grande Côte), à 290 km au nord de Dakar. Cette ville, ancien capital du Sénégal reposent ses activités sur la pêche et le tourisme. L’attrait de ses plages et son riche passé colonial en font un des principaux pôles touristiques du pays. Depuis 2000, la vieille ville coloniale est d’ailleurs classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le 3 octobre 2003, une brèche artificielle dans la langue de Barbarie fut ouverte suite à la décision des autorités sénégalaises pour répondre à une crue du fleuve entamée au début du mois de septembre, et qui a entraîné une inondation de la cité dès le 8 septembre et l’exaspération des populations.
Cette décision politique prise à la hâte, a profondément modifié le comportement hydrologique du fleuve à Saint-Louis. Les dégâts sociaux économiques et écologiques sont incommensurables. Toute la vie de la faune et de la flore sauvage en fut modifié à jamais. Sans compter les villages qui disparaissent un à un et les populations laissées à l’abandon.
En effet, le projet était d’ouvrir 4 m de large vers l’Océan Atlantique.
• 2 jours plus tard, on a été à 80m de large
• 3 semaines plus tard, 330m de large
• 8 mois plus tard, il y avait en lieu en à la place des 4 m d’ouverture souhaitée, une brèche de 800m.
Une catastrophe écologique sans précédent.
Ce documentaire amateur lui est consacré.
Production et réalisation : Mandiaye Diallo
Le 3 octobre 2003, une brèche artificielle dans la langue de Barbarie fut ouverte suite à la décision des autorités sénégalaises pour répondre à une crue du fleuve entamée au début du mois de septembre, et qui a entraîné une inondation de la cité dès le 8 septembre et l’exaspération des populations.
Cette décision politique prise à la hâte, a profondément modifié le comportement hydrologique du fleuve à Saint-Louis. Les dégâts sociaux économiques et écologiques sont incommensurables. Toute la vie de la faune et de la flore sauvage en fut modifié à jamais. Sans compter les villages qui disparaissent un à un et les populations laissées à l’abandon.
En effet, le projet était d’ouvrir 4 m de large vers l’Océan Atlantique.
• 2 jours plus tard, on a été à 80m de large
• 3 semaines plus tard, 330m de large
• 8 mois plus tard, il y avait en lieu en à la place des 4 m d’ouverture souhaitée, une brèche de 800m.
Une catastrophe écologique sans précédent.
Ce documentaire amateur lui est consacré.
Production et réalisation : Mandiaye Diallo