Au lieu d’être une source de polémique ou d’exploitation électorale, la question casamançaise devrait raffermir l’unité de la nation.
Les commodités que renferment le monde où nous vivons, témoignent de la capacité de l’être humain, à résoudre les problèmes qui se présentent sur son chemin, et le Sénégal ne désemplit pas de cadres de haut niveau reconnus au niveau national et international, et dans tous les domaines, pour qui la question casamançaise ne saurait être une équation insoluble.
Si la question casamançaise perdure, c’est que les Sénégalais manquent de patriotisme.
En effet, comment expliquer l’attitude de l’opposition Sénégalaise qui joue à l’expectative, au moment où la frontière sud brule?
Comment comprendre qu’au moment où des Sénégalais sont tués ou agressés par des rebelles en Casamance, des Sénégalais experts dans des domaines qui peuvent aider à la résolution des conflits armés, soient réticents à offrir leur expertise aux dirigeants de notre pays, et d’autres préfèrent faire de la question casamançaise, un exercice de rhétorique, en publiant des livres sur la question, livres que le Sénégalais ne lira point, parce que ne baignant pas dans une culture de lecture?
A dire vrai, si la liberté d’expression est un droit inaliénable dans les démocraties comme la notre, elle ne saurait signifier propagande séparatiste, ce à quoi s’adonnent beaucoup de fils du pays.
Il fut un temps où les membres du MFDC avaient un problème pour communiquer, et ne savaient point si leurs principaux leaders étaient toujours vivants, bravant les mines du maquis et certainement avec des complicités, des journalistes Sénégalais ont interviewé des rebelles dans la forêt, contribuant ainsi à accroître leur visibilité, et le moral des troupes.
Lorsque le Président Wade a eu en 2001 2002 des problèmes avec certains membres de son gouvernement, ceux-ci ont implanté dans le pays une logique de confrontation, initiant ou activant tous les foyers de tension dont la Casamance; ‘Les débarqués de 2004’ ont armé à l’étranger des jeunes dans l’internet et dans les divers médias touchant les Sénégalais, pour réanimer la fibre régionaliste, et les Perdants de 2007 ne font rien pour aider à la résolution du conflit casamançais.
Des contestations post électorales existent dans tous les pays du monde: en France et même aux Etats-Unis d’Amérique (le cas Al Gore contre Bush), mais pour ne pas ternir l’image des USA, Al Gore avait du rapidement abdiquer et féliciter son adversaire; Au Sénégal, il semble que plus soucieux des avantages que pourraient lui procurer le contrôle du pouvoir que ceux des populations dans leur ensemble, une bonne frange de l’opposition sénégalaise continue d’évoquer un contentieux électoral, et refuse de contribuer sur les grandes questions qui nous interpellent.
Du coté de la mouvance présidentielle, il ne faut pas exclure que les rivaux ou les personnes pas dans les très bonnes grâces du Président de la République, attisent le feu au sud pour ensuite se présenter comme des sapeurs pompiers.
A l’image des Etats-Unis d’Amérique, un cours d’instruction civique enseignant les valeurs de patriotisme, de solidarité et le caractère d’indivisibilité du territoire national, devrait être enseigné dans nos écoles.
La question casamançaise à notre avis ne saurait être résolue à travers des assises nationales ou par son internationalisation:
-1) Les questions de défense renferment une bonne dose de stratégies secrètes qu’on ne saurait étaler sur la voie publique;
- 2) La Casamance, c’est ‘nous dans nous’, et le problème n’a pas encore atteint un niveau qui dépasse les autorités.
Nous ne le dirons pas assez, la Casamance, c’est la preuve du manque de patriotisme sénégalais, c’est la preuve que les Sénégalais ne savent pas apprécier à sa juste valeur leur pays et les efforts qui y sont faits, leur pays, Ilot de paix et de bon vivre, au milieu d’une Afrique de tous les manques, une Afrique, océan en furie.
Nous avons au Sénégal assez de ressources humaines pour juguler le conflit casamançais, ce qui nous manque, c’est assez de Sénégalais déterminés à le faire, et c’est triste, vraiment triste.
Samba Soumaré
Email: mosetaile@live.com
Les commodités que renferment le monde où nous vivons, témoignent de la capacité de l’être humain, à résoudre les problèmes qui se présentent sur son chemin, et le Sénégal ne désemplit pas de cadres de haut niveau reconnus au niveau national et international, et dans tous les domaines, pour qui la question casamançaise ne saurait être une équation insoluble.
Si la question casamançaise perdure, c’est que les Sénégalais manquent de patriotisme.
En effet, comment expliquer l’attitude de l’opposition Sénégalaise qui joue à l’expectative, au moment où la frontière sud brule?
Comment comprendre qu’au moment où des Sénégalais sont tués ou agressés par des rebelles en Casamance, des Sénégalais experts dans des domaines qui peuvent aider à la résolution des conflits armés, soient réticents à offrir leur expertise aux dirigeants de notre pays, et d’autres préfèrent faire de la question casamançaise, un exercice de rhétorique, en publiant des livres sur la question, livres que le Sénégalais ne lira point, parce que ne baignant pas dans une culture de lecture?
A dire vrai, si la liberté d’expression est un droit inaliénable dans les démocraties comme la notre, elle ne saurait signifier propagande séparatiste, ce à quoi s’adonnent beaucoup de fils du pays.
Il fut un temps où les membres du MFDC avaient un problème pour communiquer, et ne savaient point si leurs principaux leaders étaient toujours vivants, bravant les mines du maquis et certainement avec des complicités, des journalistes Sénégalais ont interviewé des rebelles dans la forêt, contribuant ainsi à accroître leur visibilité, et le moral des troupes.
Lorsque le Président Wade a eu en 2001 2002 des problèmes avec certains membres de son gouvernement, ceux-ci ont implanté dans le pays une logique de confrontation, initiant ou activant tous les foyers de tension dont la Casamance; ‘Les débarqués de 2004’ ont armé à l’étranger des jeunes dans l’internet et dans les divers médias touchant les Sénégalais, pour réanimer la fibre régionaliste, et les Perdants de 2007 ne font rien pour aider à la résolution du conflit casamançais.
Des contestations post électorales existent dans tous les pays du monde: en France et même aux Etats-Unis d’Amérique (le cas Al Gore contre Bush), mais pour ne pas ternir l’image des USA, Al Gore avait du rapidement abdiquer et féliciter son adversaire; Au Sénégal, il semble que plus soucieux des avantages que pourraient lui procurer le contrôle du pouvoir que ceux des populations dans leur ensemble, une bonne frange de l’opposition sénégalaise continue d’évoquer un contentieux électoral, et refuse de contribuer sur les grandes questions qui nous interpellent.
Du coté de la mouvance présidentielle, il ne faut pas exclure que les rivaux ou les personnes pas dans les très bonnes grâces du Président de la République, attisent le feu au sud pour ensuite se présenter comme des sapeurs pompiers.
A l’image des Etats-Unis d’Amérique, un cours d’instruction civique enseignant les valeurs de patriotisme, de solidarité et le caractère d’indivisibilité du territoire national, devrait être enseigné dans nos écoles.
La question casamançaise à notre avis ne saurait être résolue à travers des assises nationales ou par son internationalisation:
-1) Les questions de défense renferment une bonne dose de stratégies secrètes qu’on ne saurait étaler sur la voie publique;
- 2) La Casamance, c’est ‘nous dans nous’, et le problème n’a pas encore atteint un niveau qui dépasse les autorités.
Nous ne le dirons pas assez, la Casamance, c’est la preuve du manque de patriotisme sénégalais, c’est la preuve que les Sénégalais ne savent pas apprécier à sa juste valeur leur pays et les efforts qui y sont faits, leur pays, Ilot de paix et de bon vivre, au milieu d’une Afrique de tous les manques, une Afrique, océan en furie.
Nous avons au Sénégal assez de ressources humaines pour juguler le conflit casamançais, ce qui nous manque, c’est assez de Sénégalais déterminés à le faire, et c’est triste, vraiment triste.
Samba Soumaré
Email: mosetaile@live.com