Tabasser un chauffeur qui refuse d'obtempérer et partir avec ses papiers et son argent. C'est le forfait qu'aurait commis un policier. Les faits se sont déroulés dans l'après-midi du lundi à la cité Fadia. D'après les témoins qui ont téléphoné aux sapeurs-pompiers, le limier a même abreuvé d'injures le conducteur, avant de le cogner avec son pistolet. C'est tard dans la nuit du lundi que Bara Mbaye, 31 ans, chauffeur de taxi débarque à Walf Grand- Place. Chemise maculée de sang (voir photo), lèvres inférieure enflée, la victime peine même à raconter sa mésaventure. Accompagné de deux témoins de la scène et de son tuteur, il revenait de l'hôpital général de Grand- Yoff où il a reçu ses premiers soins.
Verbe difficile, Mbaye relate : « Je juré que je n'ai pas vu le policier m'arrêter. J'étais seul dans le véhicule. Je n'ai pas intérêt à le fuir parce que je suis dans la légalité. J'écoutais la radio et d'un coup, je l'ai aperçu se diriger vers moi. L'insulte à la bouche, il a enchaîné : «je vous arrête et vous refusez de vous exécuter». «Je lui ai rétorqué, poursuit le taximan, que je ne l'avais pas vu et qu'il n'avait non plus pas le droit de m'insulter de mère. Comme un fou furieux, il m'a frappé avec son pistolet. J'ai perdu connaissance. Mais je le connais, car je lui ai une fois offert 1.000 francs. Il m'avait arrêté pour mauvais stationnement.» D'après un autre conducteur qui a assisté à la scène, c'est lui-même qui est accouru pour tirer d'affaire son collègue. «J'ai aperçu le policier prendre la fuite. Je pensais que ce monsieur avait commis un accident. Je suis sorti pour m'enquérir de la situation. Et je l'ai trouvé dans un état piteux avec le sang qui giclait. Ce sont les sapeurs qui l’ont transféré à l'hôpital.»
À son réveil, Bara Mbaye qui était parti faire des commissions pour le compte du propriétaire de la voiture dit avoir perdu ses 140 mille francs y compris son versement de la semaine.
jointe hier, la victime nous a fait savoir qu'elle va dès ce matin déposer une plainte contre x pour coups et blessures volontaires. Son tuteur rappelle que le Sénégal est un Etat de droit. «Et ce policier sera corrigé », dit-il. «C'est un élément de la police de Guédiawaye. La hiérarchie a téléphoné à son supérieur, le commissaire Demba Sarr. L'auteur aurait nié les faits. C'est son droit de tenter de se défendre, mais le certificat médical et les témoins édifieront la justice.»
À son tour, le commissaire Sarr nous dira ne pas être au courant de cette histoire parce qu'il se trouve en séminaire à Kaolack.
Ndèye Awa LO
Source Walf Grand Place
Verbe difficile, Mbaye relate : « Je juré que je n'ai pas vu le policier m'arrêter. J'étais seul dans le véhicule. Je n'ai pas intérêt à le fuir parce que je suis dans la légalité. J'écoutais la radio et d'un coup, je l'ai aperçu se diriger vers moi. L'insulte à la bouche, il a enchaîné : «je vous arrête et vous refusez de vous exécuter». «Je lui ai rétorqué, poursuit le taximan, que je ne l'avais pas vu et qu'il n'avait non plus pas le droit de m'insulter de mère. Comme un fou furieux, il m'a frappé avec son pistolet. J'ai perdu connaissance. Mais je le connais, car je lui ai une fois offert 1.000 francs. Il m'avait arrêté pour mauvais stationnement.» D'après un autre conducteur qui a assisté à la scène, c'est lui-même qui est accouru pour tirer d'affaire son collègue. «J'ai aperçu le policier prendre la fuite. Je pensais que ce monsieur avait commis un accident. Je suis sorti pour m'enquérir de la situation. Et je l'ai trouvé dans un état piteux avec le sang qui giclait. Ce sont les sapeurs qui l’ont transféré à l'hôpital.»
À son réveil, Bara Mbaye qui était parti faire des commissions pour le compte du propriétaire de la voiture dit avoir perdu ses 140 mille francs y compris son versement de la semaine.
jointe hier, la victime nous a fait savoir qu'elle va dès ce matin déposer une plainte contre x pour coups et blessures volontaires. Son tuteur rappelle que le Sénégal est un Etat de droit. «Et ce policier sera corrigé », dit-il. «C'est un élément de la police de Guédiawaye. La hiérarchie a téléphoné à son supérieur, le commissaire Demba Sarr. L'auteur aurait nié les faits. C'est son droit de tenter de se défendre, mais le certificat médical et les témoins édifieront la justice.»
À son tour, le commissaire Sarr nous dira ne pas être au courant de cette histoire parce qu'il se trouve en séminaire à Kaolack.
Ndèye Awa LO
Source Walf Grand Place