Depuis son accession à la tête de la Magistrature Suprême du Sénégal, la fonction de « Ministre de la République » est démystifiée. On a vu de gens frustes et bruts, de véritables énergumènes promus à des stations clé de la République. WADE préfère, lui, servir sa propre coterie politique et après, mener l’entreprise de « soulagement » du peuple souverain. Partout le règne de la médiocrité a pris le pas sur celui du mérite. Ce Distributeur de prébendes et autres subsides est considéré comme un Sauveur rare. Certains de ses courtisans n’ont aucune honte de lui vouer ce culte « « Je suis un député du Président WADE » ; ou encore, « Je suis d’accord avec WADE sur tout ce qu’il dit et même sur ce qu’il n’a pas encore dit »». D’autres encore plus audacieux, tiennent entre leurs mains, la redoutable arme du chantage qui semble être à la mode pour prendre leur part du gâteau national.
Dans ce Sénégal sous WADE, tout pue de la politique ! Cet état de fait est bien sûr à l’origine d’une certaine culture de paresse et de facilité chez bien de nos concitoyens qui croient que la politique reste désormais, la seule voie royale avoir une ascension sociale enviable . N’est ce pas cela qui explique la fièvre …politique envahissante dans nos universités ? A cela s’ajoute les fonctionnaires de l’Administration nommés Ministres et à qui l’on contraint de « descendre dans l’arène pour mouiller le maillot » afin d’assurer leur longévité aux affaires. La justice, elle, est contaminée par la variole bleue.
Me WADE qui était parti en 2000 pour avoir l’aura des Grands Hommes comme les Nelson MANDELA et autres, a vu son prestige défaillir par ce que pris en otage par ces profiteurs de régimes, peloteurs sans vergogne qui peuple ce machin de « Génération des Con qu’on crée ».Il est grand temps qu’il se ressaisisse pour ne pas sacrifier l’intérêt supérieur du peuple sénégalais dans l’autel de ces machinations malsaines .L’Etat doit alors cesser d’être cette machine à fabriquer des riches. Qu’on se tienne pour dit : « La paix du ventre impose (ra) la paix civile ! ».
Ibrahima NGOM Damel,
Journaliste-Ecrivain
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