Alors qu’il était dans les grâces de Marie Christine, sa copine, Mamadou Demba Sy bénéficiait grassement des largesses de celle-là.
De race blanche et filant le parfait amour avec le jeune homme, c’est tout naturellement que la dame lui avait offert un véhicule de marque Opel Corsa, avant de retourner en France. De retour quelque temps après au Sénégal, la relation amoureuse s’est détériorée et la rupture est ainsi consommée entre les deux. Et c’est ce véhicule qui a été à l’origine de tous les malheurs du sieur M. D. Sy. Trentenaire, père de 3 enfants mineurs et soutien de famille, il a, en effet, été attrait, vendredi dernier, à la barre pour le chef d’escroquerie par une de ses connaissances du nom d’Alioune Badara Seck. Ce dernier qui avait acheté le véhicule à 500 000 francs Cfa sur présentation d’une simple procuration et de la carte grise, dit avoir déboursé ensuite 250 000 francs Cfa pour muter le véhicule en son nom et beaucoup d’argent encore pour le rénover. La «toubab», qui s’est trouvée entre temps un autre amoureux, a engagé les poursuites contre son ex-amant pour récupérer son véhicule qui était devenu la propriété du sieur Seck. Le véhicule âgé de plus de 5 ans repris des mains de ce dernier a été restitué à la dame. Seulement, pour que cela soit possible, M. D. Sy s’était engagé qu’une fois sorti de ce guêpier, il allait rembourser son «sauveur». Une promesse non respectée par le mis en cause qui avait accepté de lui verser 300 000 francs Cfa dans les 24 heures qui allaient suivre sa mise en liberté. Ce qui lui a valu de faire l’objet d’une plainte pour escroquerie qui l’a conduit devant le juge. Venu à la charge, la partie civile a tenté d’asseoir la culpabilité du sieur Sy qui est, selon elle, un escroc. Une conviction que l’avocat du sieur Seck a justifiée par le fait que le prévenu a fait usage de fausse qualité en se servant d’une carte grise portant le nom de quelqu’un d’autre pour céder le véhicule à son client. Et pour toutes causes de préjudices confondus, la partie civile a réclamé 2,5 millions de francs Cfa représentant les dépenses contractées pour acquérir et repeindre la voiture, rehousser l’intérieur, changer la batterie et les frais de mutation. Le parquet a requis l’application de la loi pénale, alors que la défense a demandé que le tribunal déboute la partie civile de sa demande et prenne les 250 000 francs Cfa payés pour la mutation du véhicule comme dédommagement. En assimilant le sort qui s’abat sur son client à un «règlement de comptes», la défense a indiqué que «c’est la naïveté qui a conduit (son) client dans cette situation». Après que l’avocat de la défense a sollicité la clémence pour donner à son client la chance de pouvoir rembourser, le tribunal a condamné le mis en cause à 6 mois avec sursis et 1,5 million de francs de dédommagement.
De race blanche et filant le parfait amour avec le jeune homme, c’est tout naturellement que la dame lui avait offert un véhicule de marque Opel Corsa, avant de retourner en France. De retour quelque temps après au Sénégal, la relation amoureuse s’est détériorée et la rupture est ainsi consommée entre les deux. Et c’est ce véhicule qui a été à l’origine de tous les malheurs du sieur M. D. Sy. Trentenaire, père de 3 enfants mineurs et soutien de famille, il a, en effet, été attrait, vendredi dernier, à la barre pour le chef d’escroquerie par une de ses connaissances du nom d’Alioune Badara Seck. Ce dernier qui avait acheté le véhicule à 500 000 francs Cfa sur présentation d’une simple procuration et de la carte grise, dit avoir déboursé ensuite 250 000 francs Cfa pour muter le véhicule en son nom et beaucoup d’argent encore pour le rénover. La «toubab», qui s’est trouvée entre temps un autre amoureux, a engagé les poursuites contre son ex-amant pour récupérer son véhicule qui était devenu la propriété du sieur Seck. Le véhicule âgé de plus de 5 ans repris des mains de ce dernier a été restitué à la dame. Seulement, pour que cela soit possible, M. D. Sy s’était engagé qu’une fois sorti de ce guêpier, il allait rembourser son «sauveur». Une promesse non respectée par le mis en cause qui avait accepté de lui verser 300 000 francs Cfa dans les 24 heures qui allaient suivre sa mise en liberté. Ce qui lui a valu de faire l’objet d’une plainte pour escroquerie qui l’a conduit devant le juge. Venu à la charge, la partie civile a tenté d’asseoir la culpabilité du sieur Sy qui est, selon elle, un escroc. Une conviction que l’avocat du sieur Seck a justifiée par le fait que le prévenu a fait usage de fausse qualité en se servant d’une carte grise portant le nom de quelqu’un d’autre pour céder le véhicule à son client. Et pour toutes causes de préjudices confondus, la partie civile a réclamé 2,5 millions de francs Cfa représentant les dépenses contractées pour acquérir et repeindre la voiture, rehousser l’intérieur, changer la batterie et les frais de mutation. Le parquet a requis l’application de la loi pénale, alors que la défense a demandé que le tribunal déboute la partie civile de sa demande et prenne les 250 000 francs Cfa payés pour la mutation du véhicule comme dédommagement. En assimilant le sort qui s’abat sur son client à un «règlement de comptes», la défense a indiqué que «c’est la naïveté qui a conduit (son) client dans cette situation». Après que l’avocat de la défense a sollicité la clémence pour donner à son client la chance de pouvoir rembourser, le tribunal a condamné le mis en cause à 6 mois avec sursis et 1,5 million de francs de dédommagement.