KAOLACK - Le journaliste écrivain Abdou Latif Coulibaly, qui animait, hier, une conférence publique à Kaolack; dans le cadre de la diffusion des conclusions des Assises nationales, s'est ému de l'inflation du budget de la présidence de la République au Sénégal. « Le budget de la Présidence est passé de 4 milliards sous le régime socialiste d'Abdou Diouf à près de 100 milliards, aujourd'hui, avec le régime libéral d'Abdoulaye Wade, a relevé M. Coulibaly, dans une salle de délibération du Conseil régional bondée de monde.
La bonne gouvernance économique a été au centre de la conférence publique animée par le journaliste-écrivain et directeur de publication de «La Gazette». Ainsi, exprimant sa préoccupation par rapport à cette inflation de l'enveloppe de la Présidence, il a indiqué que, en plus, cette manne financière est gérée sans contrôle. Une situation qui justifie l'élaboration de la Charte de bonne souvenance par les Assises nationales.
A ce propos, il renvoie à la disposition demandant un appel à candidature pour des postes dans la haute Fonction publique. « Comment peut-on laisser seul le président de la République nommer par exemple le Directeur général de l'Armp qui gère des dizaines de milliards de francs ?, s'est-il interrogé, avant de mettre en garde les initiateurs des Assises sur certains pièges du régime parlementaire. «Je suis d'accord pour un tel régime. Par contre, il faudra éviter que l'Assemblée nationale soit utilisée comme un lieu de transactions publiques, comme ce fut le cas en France avec la Ve République», a-t-il précisé.
Cette conférence a été initiée par le Comité départemental des Assises nationales dirigé par une personnalité locale de la société civile, Mme Binta Sarr Ly, présidente de l'Aprofes.
Elimane FALL (Correspondant)
Source Le Populaire
La bonne gouvernance économique a été au centre de la conférence publique animée par le journaliste-écrivain et directeur de publication de «La Gazette». Ainsi, exprimant sa préoccupation par rapport à cette inflation de l'enveloppe de la Présidence, il a indiqué que, en plus, cette manne financière est gérée sans contrôle. Une situation qui justifie l'élaboration de la Charte de bonne souvenance par les Assises nationales.
A ce propos, il renvoie à la disposition demandant un appel à candidature pour des postes dans la haute Fonction publique. « Comment peut-on laisser seul le président de la République nommer par exemple le Directeur général de l'Armp qui gère des dizaines de milliards de francs ?, s'est-il interrogé, avant de mettre en garde les initiateurs des Assises sur certains pièges du régime parlementaire. «Je suis d'accord pour un tel régime. Par contre, il faudra éviter que l'Assemblée nationale soit utilisée comme un lieu de transactions publiques, comme ce fut le cas en France avec la Ve République», a-t-il précisé.
Cette conférence a été initiée par le Comité départemental des Assises nationales dirigé par une personnalité locale de la société civile, Mme Binta Sarr Ly, présidente de l'Aprofes.
Elimane FALL (Correspondant)
Source Le Populaire