Ce qui préoccupe M. Diagne, c'est le mutisme de chefs religieux face à cette situation, sociale chaotique : «Pourquoi Serigne Bara, Serigne Mansour, le Cardinal Sarr ne peuvent-ils pas créer un tiercé ou un quatuor prenant cette situation en main pour voir les différents acteurs ? On les connaît ces acteurs. Il y’a le président de la République qui est là, il y’a les gens de Bennoo qui se sont illustrés le 22 mars. Il faut parler aux syndicalistes. Ils peuvent imposer le dialogue aux acteurs politiques ». Et de se questionner : «Pourquoi ils n'acceptent pas, eux, de se rencontrer et de continuer ce mervieilleux travail que Serigne Abdoul Aziz Sy Malick. Dabakh faisait. Pourquoi ils ne le font-ils pas ?» Surtout, conclut-il, «quand il y a une situation comme ça, de ni paix ni guerre». Puis de reconnaître qu'«il y a une crise entre le pouvoir et l'Église catholique».
Il ne se passe pas un jour sans qu'une voix autorisée ne dénonce l'érection du Monument de la renaissance dans notre pays. Fusillé par les imams, fustigé par Serigne Mbaye Sy Mansour, Me Wade a encore été critiqué par le président supranational de la Khadrya, El Hadj Cheikh Ousmane Diagne. «Je suis musulman, l'Islam n'est pas pour les statues, l'Islam ne reconnaît pas les statues, c'est ce qui est enseigné et ça, personne ne peut dire le contraire. C’est comme ça. C’est l’islam qui n’en veut pas ». Pour M. Diagne « l’Islam, ce n’est pas la démocratie. L’Islam c’est un dogme. Il faut prendre tout. On accepte, on est dans l’islam. On refuse, on n’est plus dans l’Islam », tranche-t-il. En désaccord avec le premier discours du khalife de Ndiassane, le président du Conseil de la Khadrya estime que « c’est heureux qu’il reconnaisse que l’Islam est contre ». Mais clarifie-t-il, «tous ceux qui vous disent que les statues et les symboles sont reconnus par l'islam ne vous disent pas la vérité. Il s'est rectifié et sa famille de Ndar a sorti une déclaration pour dire que ce n'est pas accepté par l'Islam».
Il ne se passe pas un jour sans qu'une voix autorisée ne dénonce l'érection du Monument de la renaissance dans notre pays. Fusillé par les imams, fustigé par Serigne Mbaye Sy Mansour, Me Wade a encore été critiqué par le président supranational de la Khadrya, El Hadj Cheikh Ousmane Diagne. «Je suis musulman, l'Islam n'est pas pour les statues, l'Islam ne reconnaît pas les statues, c'est ce qui est enseigné et ça, personne ne peut dire le contraire. C’est comme ça. C’est l’islam qui n’en veut pas ». Pour M. Diagne « l’Islam, ce n’est pas la démocratie. L’Islam c’est un dogme. Il faut prendre tout. On accepte, on est dans l’islam. On refuse, on n’est plus dans l’Islam », tranche-t-il. En désaccord avec le premier discours du khalife de Ndiassane, le président du Conseil de la Khadrya estime que « c’est heureux qu’il reconnaisse que l’Islam est contre ». Mais clarifie-t-il, «tous ceux qui vous disent que les statues et les symboles sont reconnus par l'islam ne vous disent pas la vérité. Il s'est rectifié et sa famille de Ndar a sorti une déclaration pour dire que ce n'est pas accepté par l'Islam».