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LE CNP RÉCLAME LA BAISSE DU PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ

Le Conseil national du patronat (Cnp) qui s’est réjoui du fait que le groupe électrogène ne soit pas le principal fournisseur électrique de l’entreprise, a estimé, lors de l’ouverture, le 14 décembre à Dakar, des 10èmeassises de l’entreprise, que l’urgence est à la baisse du prix de l’électricité.


Rédigé par leral.net le Samedi 17 Décembre 2011 à 03:25 | | 0 commentaire(s)|

LE CNP RÉCLAME LA BAISSE DU PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ
« Enfin, le groupe électrogène n’est plus le principal fournisseur d’énergie électrique de l’entreprise », s’est « réjoui » le président du Conseil national du patronat (Cnp), Baïdy Agne, dans son discours inaugural des 10èmes assises de l’entreprise, le mercredi 14 décembre 2011, sous la présidence du Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye. Le Cnp estime ainsi que « l’urgence maintenant, c’est la baisse du prix de l’électricité, la mise en œuvre des réformes de la filière « énergie » et la réalisation des investissements prévus dans le Plan « Takkal » en partenariat avec le Secteur Privé national ». Sur cette lancée, il a appelé les autorités à faire davantage dans la promotion de l’énergie renouvelable. De l’avis de l’organisation patronale, il suffit de lever toutes les entraves à l’investissement en énergies renouvelables. Elle estime en outre que le pays a « besoin d’un cadre réglementaire et juridique sécurisant pour la production, le transport et l’achat d’énergie renouvelable, d’instruments financiers et fiscaux incitatifs à l’investissement en énergie renouvelable ».

Après avoir revisité la situation économique du pays, le Cnp fait savoir que « l’entreprise demande à ce que l’Assemblée nationale et le Senat lui accorde plus d’intérêt en l’auditionnant avant le vote du budget ».

Sur les attributions des marchés publics, le Cnp propose que des amendements soient apportés pour que les critères d’éligibilité techniques et financiers exigés dans des appels d’offres et non liés à la capacité d’exécuter un marché, n’excluent pas de fait l’entreprise sénégalaise ou communautaire. Les critères de jugement des offres et que leurs pondérations ne privilégient systématiquement le moins-disant « prix » au détriment du mieux-disant « qualité ». Sur ce même point, les patrons d’entreprise estiment que la durée moyenne de passation des marchés (194 jours) doit être réduite. En ce qui concerne le Budget consolidé d’investissement (Bci), le Cnp prône la préférence nationale dans l’attribution des marchés.

Revenant sur le bilan des réformes, le Cnp pense qu’il faut combattre « l’immobilisme et la réticence » de certaines administrations. « Il faut venir à bout de certaines positions et combattre l’inertie ». L’organisation porte son attention sur deux grands chantiers que sont la réforme du code général des impôts et domaines mais aussi celle du code général des douanes. Par cette occasion, le Cnp s’est offusqué de l’opposition manifestée par le Fmi qui, selon lui, interdit toute application de réformes fiscales avant 2013. A son avis, « rien ne peut justifier l’attente de 2013 pour certaines réformes n’ayant pas d’incidence sur le budget de l’Etat, notamment la fiscalité adaptée aux transferts d’argent, la révision de l’Impôt sur le revenu des valeurs mobilières (Irvm), la confirmation du taux de Tva à 10% pour le tourisme, la suppression du précompte de Tva pour les grandes entreprises, la baisse des droits d’enregistrement sur les mutations, la baisse de la fiscalité sur les salaires ».

Dans sa quête de plus de régulation sociale et plus de productivité du travail, le Cnp estime vouloir promouvoir la négociation collective, le bilan social, la retraite par capitalisation. A l’en croire, il veut sécuriser les indemnités de fin de carrière « mais nous ne voulons plus de crises sociales ».

Réagissant à l’interpellation du secteur privé, le Premier ministre a brandi les réalisations de son régime notamment le plan takkal, la politique de l’emploi, les réformes entreprises…Sur le plan social, il juge judicieux que les acteurs doivent réfléchir et insister sur le rôle et l’incidence d’un système de protection sociale approprié sur la promotion de la productivité et la compétitivité de nos entreprises.

Concernant la psychose entretenue à l’approche de l’élection présidentielle de 2012, Souleymane Ndéné Ndiaye assure que « la démocratie sénégalaise fera honneur à son rang ; 2012 ne sera pas une exception à la règle ». Il invite les Sénégalais à un débat d’idée, autour des programmes socio-économique des candidats.


PiccMi.Com - La Rédaction

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