Le Président Abdoulaye Wade, qui a dirigé le Conseil sécurité, hier au palais de la République, a instruit le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur et le ministre des Forces armées pour que soient mis en alerte maximum tous les démembrements de l’Etat en charge de la sécurité. Afin de parer à toute éventualité.
En effet, l’Etat ne veut pas se laisser surprendre. Mieux, il veut prendre les devants pour pouvoir éventer tout projet de déstabilisation du régime. Les autorités sénégalaises, selon nos sources, seront «intransigeantes». C’est la stabilité du Sénégal qui est en jeu. Déjà, la police est très présente en ce moment dans les rues de Dakar. Moins perceptible, mais non moins important, c’est le déploiement des Services de renseignements sur tout le territoire national avec une feuille de route précise : traquer d’éventuels fauteurs de troubles et leurs commanditaires. Les moindres faits et gestes des Sénégalais sont surveillés. Tout cela sera combiné cette semaine avec des opérations «Coup de poing» pour mettre hors d’état de nuire, avant le 19 mars, toute personne suspecte.
Par ailleurs, l’Etat pourrait interdire toute manifestation le 19 mars pour éviter d’éventuelles infiltrations par des forces subversives. La capitale sénégalaise sera quadrillée avec une sécurité renforcée dans le dernier tiers. Il faudra montrer patte blanche samedi avant d’entrer dans Dakar.
En tout cas, l’Etat aura fort à faire face à la détermination des manifestants. Et le pire est à craindre. Le Pdg du groupe Wal fadjri a décidé contre vents et marées d’assiéger la Place de l’Indépendance. Les partis d’opposition, réunis au sein de la coalition Bennoo Siggil Senegaal, concoctent pour leur part un plan pour marquer de leur empreinte la date du 19 mars. Le Mouvement «Y en marre», initié par le groupe de Rap «Keur-gui», compte également manifester à cette date avec tous les Sénégalais qui auront signé la «plainte» contre l’Etat du Sénégal. Malgré les efforts des autorités sénégalaises pour les dissuader, les rappeurs semblent décidés à défier le régime du Président Wade en sortant à chaque fois des plans de rechange. Lancé il y a à peine quelques semaines, «Y en marre» a atteint en un temps record des proportions insoupçonnées. (Voir par ailleurs). Tant leur manière de s’organiser et de se mouvoir est bien réglée comme sur du papier à musique. Ce qui fait croire à certains qu’il y a des forces tapies dans l’ombre qui tirent les ficelles. Mais les rappeurs dégagent en touche.
Amadou DIOUF rewmi
En effet, l’Etat ne veut pas se laisser surprendre. Mieux, il veut prendre les devants pour pouvoir éventer tout projet de déstabilisation du régime. Les autorités sénégalaises, selon nos sources, seront «intransigeantes». C’est la stabilité du Sénégal qui est en jeu. Déjà, la police est très présente en ce moment dans les rues de Dakar. Moins perceptible, mais non moins important, c’est le déploiement des Services de renseignements sur tout le territoire national avec une feuille de route précise : traquer d’éventuels fauteurs de troubles et leurs commanditaires. Les moindres faits et gestes des Sénégalais sont surveillés. Tout cela sera combiné cette semaine avec des opérations «Coup de poing» pour mettre hors d’état de nuire, avant le 19 mars, toute personne suspecte.
Par ailleurs, l’Etat pourrait interdire toute manifestation le 19 mars pour éviter d’éventuelles infiltrations par des forces subversives. La capitale sénégalaise sera quadrillée avec une sécurité renforcée dans le dernier tiers. Il faudra montrer patte blanche samedi avant d’entrer dans Dakar.
En tout cas, l’Etat aura fort à faire face à la détermination des manifestants. Et le pire est à craindre. Le Pdg du groupe Wal fadjri a décidé contre vents et marées d’assiéger la Place de l’Indépendance. Les partis d’opposition, réunis au sein de la coalition Bennoo Siggil Senegaal, concoctent pour leur part un plan pour marquer de leur empreinte la date du 19 mars. Le Mouvement «Y en marre», initié par le groupe de Rap «Keur-gui», compte également manifester à cette date avec tous les Sénégalais qui auront signé la «plainte» contre l’Etat du Sénégal. Malgré les efforts des autorités sénégalaises pour les dissuader, les rappeurs semblent décidés à défier le régime du Président Wade en sortant à chaque fois des plans de rechange. Lancé il y a à peine quelques semaines, «Y en marre» a atteint en un temps record des proportions insoupçonnées. (Voir par ailleurs). Tant leur manière de s’organiser et de se mouvoir est bien réglée comme sur du papier à musique. Ce qui fait croire à certains qu’il y a des forces tapies dans l’ombre qui tirent les ficelles. Mais les rappeurs dégagent en touche.
Amadou DIOUF rewmi