Maître Sall, aurait-il vraiment crû, aurait-il oublié la différence entre le principe et la réalité ? Connaissant l’homme, sûrement pas. L’homme que je connais a une histoire, une trajectoire politique qui l’immunisent contre cet angélisme primaire. Mais que diantre !Si on voulait faire comme d’habitude, c’est-à-dire mettre des dossiers brûlants dans les tiroirs qui en sont déjà pleins, pourquoi les lui avoir remis pour diligence ? Lui un avocat habitué aux dossiers difficiles.
On ergotera sur son émission il y a deux semaines au « grand Jury » de la Rfm au cours de laquelle il confiait avoir reçu une soixantaine de dossiers (du Président) et que ses services étaient en train d’y travailler. Est-ce la confidence de trop ? Parce qu’il n’avait pas compris que cette diligence soudaine cachait un dessein secret ? « On veut faire plaisir aux bailleurs mais tu mets ces dossiers sous le coude le plus longtemps possible, jusqu’à ce que la mémoire courte des Sénégalais oublie et que nos bailleurs passent à d’autres de nos conneries dont nous sommes passés maîtres. »
Notre confrère, le « Quotidien » croit même savoir que le retour de Monsieur Sy, ne serait pas étranger au dossier des commissions de la licence Sudatel, auxquelles un de ses fils serait cité. Alors que cette affaire empoisonne l’atmosphère et que beaucoup de patriotes réclament la lumière, on ose croire que le débarquement annoncé du « Saint Just » sénégalais et le retour d’un ministre qui, il est vrai, n’a pas laissé que de bons souvenirs pour la classe politique, les journalistes, ainsi que les simples citoyens.
Mais disons-le : l’avocat, mais surtout l’homme que je connais, (et que je n’ai pas vu depuis les municipales à Ziguinchor, dans le hall de l’aéroport), cet homme-là ne se formalisera pas d’être la énième victime d’un entraineur qui a, dit-il, 12 millions de joueurs dans son équipe.
Me Amadou Sall partira demain de son bureau du Ministère de la Justice. Mais il sera chaque matin dans les locaux du tribunal pour défendre des causes qui semblent perdues d’avance. Mais qu’il gagne le plus souvent. Il fait partie d’une génération qui ne courbe pas l’échine et encore moins chiale parce qu’il a perdu un strapontin.
Mon Dieu, que ne ferait-on pas pour régner pendant cinquante ans ?
Auteur : Demba NDIAYE African Global News
On ergotera sur son émission il y a deux semaines au « grand Jury » de la Rfm au cours de laquelle il confiait avoir reçu une soixantaine de dossiers (du Président) et que ses services étaient en train d’y travailler. Est-ce la confidence de trop ? Parce qu’il n’avait pas compris que cette diligence soudaine cachait un dessein secret ? « On veut faire plaisir aux bailleurs mais tu mets ces dossiers sous le coude le plus longtemps possible, jusqu’à ce que la mémoire courte des Sénégalais oublie et que nos bailleurs passent à d’autres de nos conneries dont nous sommes passés maîtres. »
Notre confrère, le « Quotidien » croit même savoir que le retour de Monsieur Sy, ne serait pas étranger au dossier des commissions de la licence Sudatel, auxquelles un de ses fils serait cité. Alors que cette affaire empoisonne l’atmosphère et que beaucoup de patriotes réclament la lumière, on ose croire que le débarquement annoncé du « Saint Just » sénégalais et le retour d’un ministre qui, il est vrai, n’a pas laissé que de bons souvenirs pour la classe politique, les journalistes, ainsi que les simples citoyens.
Mais disons-le : l’avocat, mais surtout l’homme que je connais, (et que je n’ai pas vu depuis les municipales à Ziguinchor, dans le hall de l’aéroport), cet homme-là ne se formalisera pas d’être la énième victime d’un entraineur qui a, dit-il, 12 millions de joueurs dans son équipe.
Me Amadou Sall partira demain de son bureau du Ministère de la Justice. Mais il sera chaque matin dans les locaux du tribunal pour défendre des causes qui semblent perdues d’avance. Mais qu’il gagne le plus souvent. Il fait partie d’une génération qui ne courbe pas l’échine et encore moins chiale parce qu’il a perdu un strapontin.
Mon Dieu, que ne ferait-on pas pour régner pendant cinquante ans ?
Auteur : Demba NDIAYE African Global News