Tombeur du maire Moussa Sy, Aboubacar Djamil Sané jadis inconnu des grandes artères de la commune des Parcelles assainies, se voit propulsé au grand jour par le vent victorieux de Yewwi Askan wi qui a balayé tout sur son passage dans la capitale, lors des élections locales du 23 janvier. Dans cet entretien, le poulain d’Ousmane Sonko nous livre ses impressions sur sa victoire et se projette sur sa mission à la tête de cette première commune du département de Dakar, en termes d’électorat.
Les populations des Parcelles assainies ont largement porté leur choix sur vous pour remplacer le maire sortant Moussa Sy le dimanche 23 janvier. Comment avez-vous vécu ce choix ?
Avec sérénité et une grande responsabilité. Je pense que cette confiance et cette attente méritent une réflexion de notre part ; ce n’est pas gratuit. C’est à nous maintenant de relever le défi de ce choix porté sur notre humble personne. Les Parcelles assainies ont souffert durant les 14 ans du magistère du maire sortant, Moussa Sy. Pendant la campagne électorale, les populations des Parcelles nous ont beaucoup interpellé sur l’amélioration du cadre de vie. Le pavage des rues et l’assainissement constituent les principales doléances des populations. En dépit du fait que l’assainissement n’est pas une compétence transférée, nous ne comptons pas rester les bras croisés et indifférents à cette demande. Car véritablement, le goulot d’étranglement de la commune des Parcelles est la problématique de l’assainissement. Entre les unités 13 et 14, c’est comme si on est tout le temps en période de pluie. Il en est de même entre les unités 24 et 25, mais aussi entre les unités 19 et 15. J’ai exposé ce problème au maire Barthélémy Dias qui m’a dit que si toutefois, on passe, je vais prendre contact avec l’Onas (Office national de l’assainissement du Sénégal) et échangé avec eux pour régler défensivement ce problème. Et si l’Etat ne met pas la main à la poche, moi en tant que maire de la ville de Dakar, je vais m’investir pleinement pour vous accompagner dans le financement des études et la mise en œuvre de ce projet.
Au-delà, quelles sont vos autres priorités ?
En plus de ce projet de l’assainissement, nous comptons également nous investir pleinement dans la gestion du cadre de vie, avec le pavage des rues de la commune parce que nous ne pouvons pas continuer à être une commune sablonneuse. Je voudrais implanter une usine de fabrication de pavés aux Parcelles assainies, car cela ne coûte pas trop cher. L’autre question que nous allons aborder dans le cadre de notre mandat, c’est le chômage des jeunes. Nous envisageons d’ouvrir une école de métiers aux Parcelles, avec des spécialités telles que la menuiserie, la mécanique générale, l’électricité et le bâtiment, la restauration et l’hôtellerie…
Cette école disposera à son sein d’un centre d’incubation qui se chargera de l’encadrement de tous les sortants en collaboration avec des entreprises locales comme Eiffage, Cde, Cese… sur la base de contrats de travail. Les sortants de l’école pourront travailler dans ces entreprises pendant au moins six mois, moyennant un salaire dont 40% sera réservé au centre et 60% pour le jeune. Et au bout des six mois, les jeunes seront orientés dans le Gie qu’on va mettre sur pied et financer à partir des 40% retenus. Ce mécanisme va nous permettre de réduire considérablement le taux de chômage et par ricochet, la délinquance qui prend de plus en plus de l’ampleur dans la commune. Nous comptons également faire des aménagements dans le littoral pour avoir des ressources additionnelles.
A votre avis, quel a été le facteur déterminant de cette victoire ?
Le facteur déterminant est, à mon avis, le projet de société de notre coalition Yewwi askan wi. Je pense que c’est le changement proposé par cette coalition sur tous les plans, qui a poussé les populations à voter pour nous pour la réalisation de nos deux objectifs dont le premier est de gagner ces élections municipales ensuite les prochaines législatives. Depuis le 2 décembre 2021, on est sur le terrain d’abord pour la précampagne ensuite la campagne. Mais notre stratégie était très simple, aller directement voire les populations chez eux, discuter avec eux sur les problèmes qu’ils ont vécus pendant ces dernières années. Cela nous a permis d’avoir des idées que nous avons traduit en un projet dans lequel la population s’est retrouvée.
Pendant la campagne, vos adversaires vous ont reproché de ne pas être des Parcelles. Qu’en disiez-vous?
A vrai dire, cela m’a fait rigoler à chaque fois que j’entendais ces reproches. Ceux qui me reprochent de ne pas être des Parcelles, n’ont pas d’arguments encore moins de propositions. D’ailleurs, je n’ai jamais répondu à ces provocations tout simplement parce que je considérais que ce n’est pas un débat d’idée qui ferait avancer les Parcelles...Le maire sortant n’a jamais évoqué ce sujet. Seuls les candidats dépourvus d’arguments épiloguaient sur cette question car, ils ne savent pas que près de 60% des populations des Parcelles sont locataires.
Les populations des Parcelles assainies ont largement porté leur choix sur vous pour remplacer le maire sortant Moussa Sy le dimanche 23 janvier. Comment avez-vous vécu ce choix ?
Avec sérénité et une grande responsabilité. Je pense que cette confiance et cette attente méritent une réflexion de notre part ; ce n’est pas gratuit. C’est à nous maintenant de relever le défi de ce choix porté sur notre humble personne. Les Parcelles assainies ont souffert durant les 14 ans du magistère du maire sortant, Moussa Sy. Pendant la campagne électorale, les populations des Parcelles nous ont beaucoup interpellé sur l’amélioration du cadre de vie. Le pavage des rues et l’assainissement constituent les principales doléances des populations. En dépit du fait que l’assainissement n’est pas une compétence transférée, nous ne comptons pas rester les bras croisés et indifférents à cette demande. Car véritablement, le goulot d’étranglement de la commune des Parcelles est la problématique de l’assainissement. Entre les unités 13 et 14, c’est comme si on est tout le temps en période de pluie. Il en est de même entre les unités 24 et 25, mais aussi entre les unités 19 et 15. J’ai exposé ce problème au maire Barthélémy Dias qui m’a dit que si toutefois, on passe, je vais prendre contact avec l’Onas (Office national de l’assainissement du Sénégal) et échangé avec eux pour régler défensivement ce problème. Et si l’Etat ne met pas la main à la poche, moi en tant que maire de la ville de Dakar, je vais m’investir pleinement pour vous accompagner dans le financement des études et la mise en œuvre de ce projet.
Au-delà, quelles sont vos autres priorités ?
En plus de ce projet de l’assainissement, nous comptons également nous investir pleinement dans la gestion du cadre de vie, avec le pavage des rues de la commune parce que nous ne pouvons pas continuer à être une commune sablonneuse. Je voudrais implanter une usine de fabrication de pavés aux Parcelles assainies, car cela ne coûte pas trop cher. L’autre question que nous allons aborder dans le cadre de notre mandat, c’est le chômage des jeunes. Nous envisageons d’ouvrir une école de métiers aux Parcelles, avec des spécialités telles que la menuiserie, la mécanique générale, l’électricité et le bâtiment, la restauration et l’hôtellerie…
Cette école disposera à son sein d’un centre d’incubation qui se chargera de l’encadrement de tous les sortants en collaboration avec des entreprises locales comme Eiffage, Cde, Cese… sur la base de contrats de travail. Les sortants de l’école pourront travailler dans ces entreprises pendant au moins six mois, moyennant un salaire dont 40% sera réservé au centre et 60% pour le jeune. Et au bout des six mois, les jeunes seront orientés dans le Gie qu’on va mettre sur pied et financer à partir des 40% retenus. Ce mécanisme va nous permettre de réduire considérablement le taux de chômage et par ricochet, la délinquance qui prend de plus en plus de l’ampleur dans la commune. Nous comptons également faire des aménagements dans le littoral pour avoir des ressources additionnelles.
A votre avis, quel a été le facteur déterminant de cette victoire ?
Le facteur déterminant est, à mon avis, le projet de société de notre coalition Yewwi askan wi. Je pense que c’est le changement proposé par cette coalition sur tous les plans, qui a poussé les populations à voter pour nous pour la réalisation de nos deux objectifs dont le premier est de gagner ces élections municipales ensuite les prochaines législatives. Depuis le 2 décembre 2021, on est sur le terrain d’abord pour la précampagne ensuite la campagne. Mais notre stratégie était très simple, aller directement voire les populations chez eux, discuter avec eux sur les problèmes qu’ils ont vécus pendant ces dernières années. Cela nous a permis d’avoir des idées que nous avons traduit en un projet dans lequel la population s’est retrouvée.
Pendant la campagne, vos adversaires vous ont reproché de ne pas être des Parcelles. Qu’en disiez-vous?
A vrai dire, cela m’a fait rigoler à chaque fois que j’entendais ces reproches. Ceux qui me reprochent de ne pas être des Parcelles, n’ont pas d’arguments encore moins de propositions. D’ailleurs, je n’ai jamais répondu à ces provocations tout simplement parce que je considérais que ce n’est pas un débat d’idée qui ferait avancer les Parcelles...Le maire sortant n’a jamais évoqué ce sujet. Seuls les candidats dépourvus d’arguments épiloguaient sur cette question car, ils ne savent pas que près de 60% des populations des Parcelles sont locataires.