Dans le document de la Stratégie nationale de Développement 2025-2029, on peut lire : « La bonne gouvernance est un pilier fondamental du développement économique et social. A cet égard, elle occupe une place centrale dans les politiques publiques et repose principalement sur les principes d’éthique, de transparence et de redevabilité, faisant du « Jub, Jubal, Jubbanti » (JJJ) un levier de la Transformation systémique. »
Si nous avons combattu le régime de Macky Sall, c’est parce que nous nous sommes rendus à l’évidence, comme beaucoup de Sénégalais, qu’il avait fini par s’empêtrer dans la tyrannie, la turpitude et la promotion de l’anti-JJJ. Et c’est dans la même logique que nous avons soutenu les hérauts du JJJ. Comme nous, peu de Sénégalais avaient une idée claire des compétences de ces derniers à diriger un pays, si on se réfère à leurs états de service. Notre engagement pour qu’ils accèdent au pouvoir était essentiellement motivé par le fait qu’ils nous ont présenté une idéologie reposant sur un souverainisme courageux et intelligent et surtout sur le JJJ. Ce dernier, d’après l’acception que nous en avons, s’il est mis en œuvre dans toute sa plénitude, suffit largement pour inscrire un pays dans les différentes dimensions du développement. Économique, sociale, culturelle, spirituelle…
Nous avions renoncé à publier le présent article le 31 décembre, date de sa production, lorsque nous avions appris le limogeage de Monsieur Cheikh Oumar Diagne, dont le maintien dans l’équipe de la présidence de la République en était le seul motif. Mais, la nomination de Mme Aoua Bocar Ly Tall, le 11 décembre 2024, au Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) rajoute une couche au souci que nous avons pour la sauvegarde du JJJ, et nous fait revenir sur cette renonciation.
A cause de ces deux affaires, notre espoir suscité par l’avènement du JJJ a pris un coup dont nous espérons qu’il va rapidement se relever. Effet, nous avions beaucoup de mal à comprendre pourquoi Monsieur Cheikh Oumar Diagne restait encore dans l’entourage du président de la République, en tant que Directeur des moyens généraux de la présidence de la République (DMGPR). Le JJJ appliqué dans toute sa rigueur aurait dû amener le président de la République à mettre fin aux fonctions de Monsieur Diagne au sein du palais de la République dans les 24 heures qui ont suivi ses déclarations sur les tirailleurs sénégalais et la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest), le 21 décembre 2024, sur la chaîne Fafa TV. Nous considérons que ses propos, pleins d’arrogance et très peu empreints de sens politique, sont une offense, un manque de respect au chef de l’Etat. Nous ne les aurions pas nommés ainsi s’ils émanaient d’un opposant politique ou d’un citoyen lambda. Ils ont été tenus par l’un des proches collaborateurs du président de la République. Afin de vous permettre de vous faire une idée de l’extrême gravité de la sortie de Monsieur Diagne, nous vous invitons à écouter vous-mêmes attentivement ses propos dont nous allons vous relater les parties les plus choquantes.
Sur le massacre de Thiaroye.
Le 1er décembre 2024, Monsieur le président de la République, en présence de ses invités dont 5 chefs d’Etat et le corps diplomatique, commémore le massacre des tirailleurs sénégalais, et rend un vibrant hommage à ces derniers. Trois semaines plus tard, le 21 décembre 2024, Monsieur Cheikh Oumar Diagne fait une sortie pour démonter de toute pièce tout le bien que le président de la République pense des héros-victimes du massacre de l’aube du 1er décembre 1944.
Suivons le malheureux duel que Monsieur Diagne a imposé à son patron, le président :
- Monsieur le président de la République salue le courage moral du président Français Emmanuel Macron pour avoir assumé que ce qui s’est passé à Thiaroye le 1er décembre 1944 était un massacre et dit : « Je salue l’ouverture des autorités françaises actuelles qui ont accédé à notre requête pour la manifestation de la vérité » ; Monsieur le DMGPR dans un long ddéveloppement sur la diplomatie sénégalaise vis-à-vis de la France, traite cette dernière de pays lâche.
- Monsieur le président de la République, parlant des tirailleurs sénégalais, dans un ton empreint d’émotion dit : « …des héros Africains sans défense, armés de courage, de dignité, et de fraternité africaine, ont été froidement abattus… », « Ils méritent tous les honneurs, ils méritent notre respect, ils méritent notre admiration. » ; Monsieur le DMGPR dit qu’il n’aime pas les tirailleurs, qu’il ne les honore pas et qu’ils sont des traîtres, ils ne sont pas des héros. Il rajoute qu’il n’y a aucun pays où on honore des traîtres, et fait même un benchmarking pour son patron, le président de la République, en France, en Algérie et en Italie pour le convaincre et lui donner des exemples de maltraitance infligée à des traîtres comme les tirailleurs sénégalais.
- Monsieur le président de la République dit «…il s’agissait d’Africains, en majorité, arrachés à leur terroir contre leur gré pour aller combattre au service de l’empire colonial français d’alors. », « Les tirailleurs sénégalais n’étaient pas des mercenaires, mais bien les défenseurs d’une dignité humaine universelle. » ; Monsieur le DMGPR réplique qu’ils ne sont intéressés que par l’argent et c’est pour cette raison qu’ils ont été humiliés à Thiaroye.
- Monsieur le président de la République annonce : « Des rues et des places porteront le nom de cet événement tragique, de ces soldats,.. », « L’histoire de Thiaroye sera enseignée dans les curricula éducatifs » ; Monsieur le DMGPR n’est, une fois de plus, pas d’accord et décrète : « Baptiser des rues au nom des tirailleurs sénégalais revient à enseigner la traîtrise à nos enfants. »
- Monsieur le président de la République dit que la cérémonie du 1er décembre 2024 a été organisée « pour nous acquitter d’une dette morale vis-à-vis des tirailleurs et de leurs familles » ; Monsieur le DMGPR dit que ceux qui honorent les tirailleurs ignorent qui ils sont réellement.
Coïncidence troublante entre les déclarations du président de la République dans son discours du 1er décembre 2024 et la façon harmonieuse dont son Directeur des moyens généraux lui a porté la contradiction. L’opposant le plus radical n’aurait pas fait mieux.
Sur la CEDEAO
Monsieur Diagne jette un pavé encore plus gros dans la mare de la diplomatie sénégalaise, en soumettant à une terrible diatribe la CEDEAO dont le Sénégal est membre fondateur depuis un demi-siècle. Soit dit en passant, même la ministre chargée de la diplomatie sénégalaise n’aurait pas dû accepter les violations de son périmètre par le DMGPR.
Les déclarations de Monsieur Diagne sont d’autant plus graves que trois mois après l’accession de Monsieur le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye au pouvoir, alors qu’il participait pour la première fois à la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, la 65ème, l’Institution l’a désigné « comme Facilitateur de la CEDEAO dans les discussions de la Communauté avec l'AES (Burkina Faso, Mali, Niger), en collaboration avec S.E. Faure Essozimna Gnassingbé, président de la République Togolaise ». Ce sont les termes du communiqué final, une grande fierté pour le Sénégal.
Suivons maintenant le deuxième duel que Monsieur Diagne a imposé à son patron, le PR :
- Monsieur le président de la République, lors de ce 65ème sommet de la CEDEAO, a déclaré « Nous devons tout faire pour éviter le retrait des trois pays frères de la CEDEAO. Ce serait le pire des scénarios et une grande blessure au panafricanisme » ; Monsieur Diagne développe tout un argumentaire et décrète que les Etats de l’AES ont le droit de sortir de la CEDEAO, et que c’est acté, ils ne reviendront pas.
- Monsieur le président de la République, lors de sa première participation au Sommet de la CEDEAO a appelé à « travailler pour débarrasser la CEDEAO des clichés et stéréotypes qui la réduisent à la posture d'une organisation soumise aux influences de puissances extérieures et distante des populations qu'elle a la responsabilité historique de servir, conformément à son acte constitutif. » ; Monsieur Diagne déclare que la CEDEAO est le bras armé de l’Occident pour humilier des peuples africains.
- Monsieur le président de la République, toujours au 65ème Sommet, dit « alors que nous sommes à la croisée des chemins, le legs précieux des pionniers nous impose l’obligation de retrouver l’unité de la CEDEAO des peuples et son lustre d’antan » ; Monsieur Diagne s’y oppose en déclarant que la CEDEAO, qu’il traite en passant de syndicat de chefs d’Etat, n’est d’aucune utilité, évoque sa dissolution et dit en conclusion que c’est une organisation sans futur.
Noter aussi que dès son premier discours à la Nation, le 4 avril 2024, Monsieur le président de la République avait annoncé la couleur quant à sa position par rapport à la CEDEAO. Il disait : « Nous veillerons, sans cesse, à maintenir et raffermir les relations de bon voisinage et de solidarité agissante au sein de nos organisations communautaires, notamment la CEDEAO et l’UEMOA. »
Pendant que Monsieur Diagne se dressait contre la CEDEAO et les positions du chef de l’Etat vis-à-vis de l’Institution, lors de son 66ème sommet tenu en décembre 2024, une semaine avant sa sortie, la CEDEAO avait chaleureusement félicité Monsieur Bassirou Diakhar Diomaye Faye pour ses efforts de médiation entre la CEDEAO et les pays de l’AES, lui avait renouvelé sa confiance et avait annoncé qu’il se rendrait prochainement dans les pays de l’AES pour poursuivre le dialogue diplomatique en vue de leur réintégration.
Les deux sorties de Monsieur Cheikh Oumar Diagne sur les tirailleurs d’une part, et la CEDEAO d’autre part, à la suite des positions prises par le président de la République, donc par le Sénégal, s’appellent tout simplement du « yabaate » à l’état pur. Passez-moi le mot français s’il vous plaît.
Rappelons que, comme l’y oblige l’article 37 de la Constitution, le président de la République, le 2 avril 2024, lors de sa prestation de serment avait juré devant Dieu et la Nation sénégalaise de « consacrer toutes ses forces à défendre les institutions constitutionnelles,… ». Dès lors, il n’avait plus le choix. Compte-tenu des graves manquements liés à la sortie sur Fafa TV de Monsieur Cheikh Oumar Diagne, le président de la République devait, sans délai, démettre ce dernier de ses fonctions au sein de la présidence de la République, au nom de la défense des institutions constitutionnelles - comme le président de la République - à laquelle il s’est engagé. Même si l’article 44 de la Constitution lui confère le droit de nommer aux emplois civils, il est non seulement légalement tenu par son serment, mais aussi moralement par le JJJ.
Par ailleurs, la faute commise par Monsieur Diagne s’inscrit dans une tendance générale au Sénégal à déconsidérer, offenser, calomnier, insulter l’autorité au nom de la liberté d’expression. Le président de la République et les institutions compétentes de l’Etat devraient travailler sur des mécanismes pour une protection spéciale des autorités politiques. Des ministres au président de la République en passant par les députés. Ils sont dans des positions qui ne leur permettent pas de se défendre comme le fait le commun des mortels. En plus, mettre un terme à leur maltraitance serait plus conforme à la tradition africaine, et à la civilisation tout court. En Afrique, une autorité, on ne l’insulte pas, on ne la gifle pas, en temps normal. Les « grands intellectuels complexés » et certains « défenseurs des droits de l’Homme obligés » vont encore se dresser en défenseur de la liberté d’expression. Hélas, en général, ils ne font que répéter ce que dit l’Occidental. Oui à la liberté d’expression, non au libertinage d’expression. Tout citoyen a le droit de s’opposer radicalement et de formuler des critiques les plus véhémentes à l’encontre des autorités à qui les destinées de la cité sont confiées, dans la limite de ce que permet la civilisation. Ceci est une digression importante par rapport à notre propos du jour.
Pendant que Monsieur Cheikh Oumar Diagne ramait à contre-courant des convictions et orientations historiques et diplomatiques du président de la République, Mme Aoua Bocar Ly Tall tenait des propos éthnicistes en s’essayant à une hiérarchisation des ethnies du Sénégal à la tête de laquelle elle place les Haal Pulaar. Rappelons que l’Article 42 de la constitution stipule que « Le président de la République est le gardien de la Constitution. » et que « Il incarne l’unité nationale. ». Par conséquent, il est difficilement concevable que le président de la République nomme une telle personnalité à un poste aussi important dans un organe national de régulation. De l’audiovisuel de surcroît. Qui a mené l’enquête de moralité à propos de Mme Tall ? Comment ses malheureuses déclarations ont pu échapper à la vigilance du président de la République qui a signé et à celle du Premier ministre qui a contre-signé le décret la nommant ? N’a-t-on pas vu qu’elle avait tenu sur les ethnies des propos de peu de moralité, dans une société pluri-ethnique, où la sauvegarde de la cohésion nationale doit être une lutte de tous les jours ? Notez qu’avant elle, Monsieur Cheikh Oumar Diagne avait déclaré qu’il ne portait pas Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du Mouridisme, dans son coeur. Ce qui ne l’a pas empêché d’être nommé au poste de DMGPR. Quelles que soient, par ailleurs, les valeurs et les compétences que l’on pourrait reconnaître à une personnalité, ces types de déclaration la disqualifie d’office pour un poste de responsabilité publique d’envergure nationale. Ils constituent un danger pour la Nation.
Les faits ainsi décrits nous amènent à revisiter la définition et l’application du JJJ. Nous aimerions d’abord en préciser une conception que nous partageons sans doute avec beaucoup de Sénégalais. Ce puissant concept va bien au-delà de « travailler 15 ans aux impôts et domaines un seul franc détourné ». Il importe de bien saisir le sens du JJJ intégral qui fonde la décision et l’espoir de beaucoup parmi les 54.28% d’électeurs qui ont voté le 24 mars 2024 pour le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. A notre sens, le JJJ intégral s’appuie essentiellement sur 5 piliers :
- La préservation des deniers publics au sens large. Le niveau le plus élémentaire étant le fait de ne pas en détourner, il s’agit surtout de prendre les meilleures décisions pour le bien du pays, en s’appuyant sur une bonne intelligence économique.
- Le souverainisme et la fin du complexe vis-à-vis de l’autre qui plombe nos capacités d’initiative comme disait Aimé Césaire. C’est la mort du « mental slavery » comme l’appellait Bob Marley.
- L’application de la justice dans toute sa rigueur. Pour cela, la base philosophique devrait être l’article 1 de la Charte du Mandé, déclaration des droits de l’Homme du Royaume du Mali de 1236 : « Une vie est une vie ; une vie n'est pas plus ancienne ni plus respectable qu'une autre vie, de même qu'une autre vie n'est pas supérieure à une autre vie. »
- La transparence et la reddition des comptes. Les nouvelles autorités sénégalaises ne devraient pas se laisser brider par le complexe de l’« élégance républicaine » qu’on leur chante tous les jours. Pas d’élégance à l’égard des non-élégants avec le peuple ! L’exemple doit être donné pour inspirer les acteurs politiques actuels et futurs.
- La rigueur dans le choix des principaux acteurs du JJJ, et la force mentale et l’humilité de s’amender lorsqu’on fait fausse route. Il s’agit notamment de mûrir les décisions à prendre, d’accepter de changer d’orientation politique lorsque celle en cours nous mène vers le mur, mais aussi de se séparer de collaborateurs pour incompétence ou manquements. Ceci est un impératif, quelle que soit la relation ou l’affection qui pourrait lier l’autorité au collaborateur en question.
Pour les 4 premiers piliers, les signaux envoyés depuis l’installation du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la tête du pays nous fondent à être optimiste. Par contre, la nomination de Monsieur Cheikh Oumar Diagne, sa réaction tardive face à l’attitude de ce dernier à son égard, et la nomination de Mme Aoua Bocar Ly Tall administrent une inquiétante écornure au 5ème.
Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye,nous comprendrions parfaitement que vous ayez humainement la largesse d’être indulgent par rapport à certains actes répréhensibles posés par vos proches, mais le président de la République du Sénégal que vous incarnez a le devoir constitutionnel de préserver le respect dû à l’Institution qui transcende les locataires temporaires du palais de la République ; et de veiller à l’unité de la Nation sénégalaise. Permettez-moi, Monsieur le président de la République, de ramener un rappel que j’avais fait à Monsieur Macky Sall, dans un article intitulé « Trop, c’est trop Macky », publié le 9 février 2024 dans SenePlus : « Nous vivons dans une société organisée qui, à tour de rôle, confie la coordination de ses activités à un de ses membres, appelé président de la République. » Ce dernier a donc, entre autres, la lourde responsabilité de protéger l’Institution à lui confiée par le peuple, afin que ses successeurs n’aient pas à pâtir du peu de considération que le citoyen pourrait en avoir ; et de choisir les meilleurs parmi nous, du point de vue technique et moral, pour construire le Sénégal.
Monsieur Ousmane Sonko, président du Pastef, dans sa déclaration du 5 janvier 2025 visant, à juste titre, à rassurer les militants et sympathisants du parti et défendre le président de la République, a donné l’impression de minimiser les faits qui ont soulevé un tollé dans les rangs de ses souteneurs ces derniers jours. Mais permettez-nous de souligner que, au-delà des affaires Cheikh Oumar Diagne et Aoua Bocar Ly Tall, notre inquiétude se situe surtout dans ce qu’elles laissent augurer. La perspective de voir le JJJ souffrir des difficultés que nos nouvelles autorités auraient à choisir les profils adéquats aux différents postes, et à relever leurs collaborateurs lorsque cela s’impose. Ces types d’exercice sont inhérents à la marche de toute organisation qui se veut juste et efficace. Pire, toute entreprise incapable de sélectionner convenablement et de sanctionner positivement et négativement ses acteurs est vouée à l’échec. Que Dieu nous garde de l’échec du régime du Jub, Jubal, Jubbanti ! L’espérance est énorme mais nous restons vigilants. Et, nous nous réjouissons du dialogue qui s’installe entre l’opinion et les nouvelles autorités politiques. A ma connaissance, le Sénégal n’a jamais eu une opinion publique aussi regardante par rapport à la gestion de l’Etat et de ses démembrements. Et il est heureux de voir les autorités leur apporter la réplique en termes d’explications et de clarifications. Monsieur le Premier ministre, ce phénomène est à encourager, il révèle une maturité démocratique qui ne pourrait être que bénéfique pour notre pays. Rassurez-vous, l’opinion publique sénégalaise a une profonde conscience politique et fait bien le discernement entre erreur, faute et turpitude. C’est d’ailleurs, cette faculté qui a amené ce vaillant peuple à vous porter au pouvoir malgré la campagne de diabolisation sans nom que vous et le Pastef avaient subie pendant trois longues années.
Que vive la révolution du Jub, Jubal, Jubbanti intégral ! Elle est une voie qui peut certes avoir un coût important en capital social et politique mais il faut se préparer à assumer les pertes qui y sont inhérentes, car elle est le seul chemin qui mène vers le bout du tunnel, la prospérité de notre cher Sénégal.
Abdou Sène est Professeur titulaire de classe exceptionnelle en mathématiques appliquées, Université numérique Cheikh Hamidou Kane.
Source : https://www.seneplus.com/opinions/le-jub-jubal-jub...