* Souleymane, cadre d’entreprise a remis 200.000 francs à son épouse pour faire le marché mensuel, il dispose d’un congélateur et de deux réfrigérateurs. Madame a tout acheté, poisson et viande sont découpés et mis en sachets puis congelés, les légumes réfrigérés.
* Emanuel Chef de service dans une banque de la place prépare la communion de sa fille, il a fait le marché avec elle et ensemble ont fait le tour des charcuteries…. Jambon, viande, saucissons, merguez, mortadelle etc. rien n’a été laissé au hasard pour le festin envisagé.
* Libasse et Irène sont des techniciens de surface. La femme de Libasse fait son marché tous les trois (3) jours et Irène qui vit seule avec ses enfants, vit au jour le jour.
Souleymane ne ferme jamais son bureau, son climatiseur fonctionne du matin au soir, la fenêtre est toujours entre-ouverte, son bureau donne sur un grand boulevard et malgré sa baie vitrée qui laisse passer la lumière du jour, la lampe reste allumée en permanence.
Emanuel passe 70% de son temps au bureau et 30% sur le terrain. Son climatiseur reste allumé même s’il sort du bureau. A la descente, pour avoir le plaisir de retrouver son bureau frais dès son arrivée, il ne l’éteint jamais et ferme à clef la porte. Mais une fois arrivé chez lui, dès qu’il voit la lampe du couloir que son cousin oublie toujours d’éteindre, il se met dans tous ses états.
Libasse qui a l’entretien des locaux d’une société de la place et travaillant le soir, se fait le plaisir d’allumer tous les splits, d’ouvrir les portes des bureaux afin de se rafraichir où qu’il soit dans les locaux.
Irène travaille le jour, elle est responsable de l’entretien des espaces communs d’un immeuble, son réflexe est d’éteindre les lampes des couloirs à chaque fois que de besoin.
Un jour, après trois (3) jours de délestages dans leur quartier, les denrées se sont décomposées. Souleymane, Emanuel, Irène et Libasse s’en sont vertement pris à la Senelec, ont dénoncé l’incompétence du Ministre de l’énergie et chargé le Gouvernement.
Quelques semaines plus tard, un rapport de la Senelec fait mention d’un déficit sur le réseau à cause d’une machine qui est tombée en panne mais également qu’une consommation rationnelle dans le secteur professionnel pouvait permettre une distribution minimale même en de pareilles circonstances.
Moralité de l’histoire, nous sommes souvent et inconsciemment responsables de ce qui nous arrive et notre premier réflexe c’est d’indexer l’autre.
Le comportement regrettable des milliers de Libasse, Souleymane et Emanuel, malgré le comportement exemplaire d’Irène, porte préjudice à des millions de personnes.
Les gobelets et les sachets ou plus généralement les déchets solides jetés dans les canalisations, le sable et les gravas posés sur la route, les couvercles d’égout volés, les constructions sur la voirie, le stationnement des véhicules sur les canalisations etc. provoquent des inondations par l’encombrement du réseau, la dégradation des routes par érosion du fait des eaux qui remontent à la surface, un environnement insalubre des odeurs nauséabondes, des problèmes de santé, l’insécurité etc.
Sénégalaises, Sénégalais …l’heure est AU REVEIL, il est temps d’entrer dans l’HISTOIRE moderne. Soyons PATRIOTES. Nous ne pourrons espérer l’émergence que lorsque chaque citoyen s’efforcera de s’approprier l’investissement public. Chaque citoyen, sur sa période de vie, doit contribuer utilement à la construction d’une marche d’escaliers de la manière la plus belle et la plus solide afin qu’un autre puisse y poser les pieds pour construire la marche suivante. C’est seulement ainsi, que nous atteindrons, palier par palier le SOMMET … le DEVELOPPEMENT.
* Emanuel Chef de service dans une banque de la place prépare la communion de sa fille, il a fait le marché avec elle et ensemble ont fait le tour des charcuteries…. Jambon, viande, saucissons, merguez, mortadelle etc. rien n’a été laissé au hasard pour le festin envisagé.
* Libasse et Irène sont des techniciens de surface. La femme de Libasse fait son marché tous les trois (3) jours et Irène qui vit seule avec ses enfants, vit au jour le jour.
Souleymane ne ferme jamais son bureau, son climatiseur fonctionne du matin au soir, la fenêtre est toujours entre-ouverte, son bureau donne sur un grand boulevard et malgré sa baie vitrée qui laisse passer la lumière du jour, la lampe reste allumée en permanence.
Emanuel passe 70% de son temps au bureau et 30% sur le terrain. Son climatiseur reste allumé même s’il sort du bureau. A la descente, pour avoir le plaisir de retrouver son bureau frais dès son arrivée, il ne l’éteint jamais et ferme à clef la porte. Mais une fois arrivé chez lui, dès qu’il voit la lampe du couloir que son cousin oublie toujours d’éteindre, il se met dans tous ses états.
Libasse qui a l’entretien des locaux d’une société de la place et travaillant le soir, se fait le plaisir d’allumer tous les splits, d’ouvrir les portes des bureaux afin de se rafraichir où qu’il soit dans les locaux.
Irène travaille le jour, elle est responsable de l’entretien des espaces communs d’un immeuble, son réflexe est d’éteindre les lampes des couloirs à chaque fois que de besoin.
Un jour, après trois (3) jours de délestages dans leur quartier, les denrées se sont décomposées. Souleymane, Emanuel, Irène et Libasse s’en sont vertement pris à la Senelec, ont dénoncé l’incompétence du Ministre de l’énergie et chargé le Gouvernement.
Quelques semaines plus tard, un rapport de la Senelec fait mention d’un déficit sur le réseau à cause d’une machine qui est tombée en panne mais également qu’une consommation rationnelle dans le secteur professionnel pouvait permettre une distribution minimale même en de pareilles circonstances.
Moralité de l’histoire, nous sommes souvent et inconsciemment responsables de ce qui nous arrive et notre premier réflexe c’est d’indexer l’autre.
Le comportement regrettable des milliers de Libasse, Souleymane et Emanuel, malgré le comportement exemplaire d’Irène, porte préjudice à des millions de personnes.
Les gobelets et les sachets ou plus généralement les déchets solides jetés dans les canalisations, le sable et les gravas posés sur la route, les couvercles d’égout volés, les constructions sur la voirie, le stationnement des véhicules sur les canalisations etc. provoquent des inondations par l’encombrement du réseau, la dégradation des routes par érosion du fait des eaux qui remontent à la surface, un environnement insalubre des odeurs nauséabondes, des problèmes de santé, l’insécurité etc.
Sénégalaises, Sénégalais …l’heure est AU REVEIL, il est temps d’entrer dans l’HISTOIRE moderne. Soyons PATRIOTES. Nous ne pourrons espérer l’émergence que lorsque chaque citoyen s’efforcera de s’approprier l’investissement public. Chaque citoyen, sur sa période de vie, doit contribuer utilement à la construction d’une marche d’escaliers de la manière la plus belle et la plus solide afin qu’un autre puisse y poser les pieds pour construire la marche suivante. C’est seulement ainsi, que nous atteindrons, palier par palier le SOMMET … le DEVELOPPEMENT.