Me Abdoulaye Wade a exhorté hier, à l’ouverture de la 2e Assemblée générale du Réseau africain de la campagne pour l’Education pour tous (Ancefa), qui se tient du 6 au 8 à Dakar, les enseignants sénégalais à explorer d’autres formes de lutte que la grève pour faire aboutir leurs revendications.
« Peut-être, il faut instituer d’autres formes de lutte », a-t-il lancé. Le chef de l’Etat a déclaré qu’à cause des grèves récurrentes, notre pays peine à atteindre le quantum horaire (900 heures) dans l’enseignement, qui est un minimum en la matière, selon les normes internationales.
« De 730 heures en 2007, le volume horaire est tombé à 720 heures en 2008 », note-t-il. « Malheureusement, ce sont les enfants qui n’ont rien à voir dans les conflits entre l’Etat et les enseignants qui subissent les conséquences », a déploré M. Wade.
« Le Sénégal est, dans ce domaine, à la traîne », a-t-il poursuivi. Et plus grave aux yeux du chef de l’Etat, les enfants des familles pauvres sont les victimes, puisque les familles nanties envoient leurs enfants à l’étranger.
Reconnaissant que le système éducatif sénégalais pèche par endroits par « un manque de pertinence », il a demandé une correction des « erreurs » pour prolonger le séjour des apprenants à l’école. « Le système doit s’appuyer sur nos réalités », a-t-il estimé.
De même, il a souhaité la disparition des abris provisoires dans l’espace scolaire sénégalais. Me Wade a également demandé au gouvernement de poursuivre la politique d’implantation des collèges et lycées de proximité, qui participent, à son avis, à l’éducation inclusive.
« Nous sommes en train d’instaurer une véritable démocratie dans ce domaine », s’est-il réjoui. Il a aussi émis le vœu de voir les élèves du monde rural accéder à l’Enseignement supérieur.
Le président Wade a reçu au cours de la cérémonie un prix pour « engagement dans l’éducation des tout-petits » avec sa politique de la « Case des Tout-petits ». A noter que le thème de l’Assemblée générale de l’Ancefa porte sur « Une éducation inclusive de qualité pour une transformation sociale ».
source le soleil
« Peut-être, il faut instituer d’autres formes de lutte », a-t-il lancé. Le chef de l’Etat a déclaré qu’à cause des grèves récurrentes, notre pays peine à atteindre le quantum horaire (900 heures) dans l’enseignement, qui est un minimum en la matière, selon les normes internationales.
« De 730 heures en 2007, le volume horaire est tombé à 720 heures en 2008 », note-t-il. « Malheureusement, ce sont les enfants qui n’ont rien à voir dans les conflits entre l’Etat et les enseignants qui subissent les conséquences », a déploré M. Wade.
« Le Sénégal est, dans ce domaine, à la traîne », a-t-il poursuivi. Et plus grave aux yeux du chef de l’Etat, les enfants des familles pauvres sont les victimes, puisque les familles nanties envoient leurs enfants à l’étranger.
Reconnaissant que le système éducatif sénégalais pèche par endroits par « un manque de pertinence », il a demandé une correction des « erreurs » pour prolonger le séjour des apprenants à l’école. « Le système doit s’appuyer sur nos réalités », a-t-il estimé.
De même, il a souhaité la disparition des abris provisoires dans l’espace scolaire sénégalais. Me Wade a également demandé au gouvernement de poursuivre la politique d’implantation des collèges et lycées de proximité, qui participent, à son avis, à l’éducation inclusive.
« Nous sommes en train d’instaurer une véritable démocratie dans ce domaine », s’est-il réjoui. Il a aussi émis le vœu de voir les élèves du monde rural accéder à l’Enseignement supérieur.
Le président Wade a reçu au cours de la cérémonie un prix pour « engagement dans l’éducation des tout-petits » avec sa politique de la « Case des Tout-petits ». A noter que le thème de l’Assemblée générale de l’Ancefa porte sur « Une éducation inclusive de qualité pour une transformation sociale ».
source le soleil