Pour le Bureau politique (Bp) du Parti socialiste (Ps), «le pays tout entier ne bruit plus que de la clameur indignée soulevée par les éclats de ce dernier scandale qui éclabousse l'Artp». Dans la déclaration sanctionnant leur rencontre hebdomadaire, les socialistes trouvent, dans cette affaire qui vaut à huit personnes d'être poursuivies pour détournement de deniers publics, un «coup habituel du pouvoir qui jette en pâture quelques-uns parmi les mis en cause pour protéger des coauteurs et complices des actes de corruption, de malversations et de prévarication des deniers publics».
En effet, selon Ousmane Tanor Dieng et ses camarades, «la 'tontine' de l'Artp est l'arbre qui cache la forêt du 'seddële bukki' du prix de cession de la licence de téléphonie globale à Sudatel et dont les véritables bénéficiaires ne sont pas encore connus». Parce que les «Verts» estiment que, «contrairement à ce que l'on essaie de faire croire à l'opinion, cette affaire scandaleuse n'a pu être déroulée qu'avec des complicités au plus haut niveau de l'Etat». Ils en donnent pour preuve la décision du Conseil de régulation du 5 mars 2008 fondée sur un décret N°2008-222, signé le même jour et qui n'avait pas encore été publié au Journal officiel.
Dans sa lancée, le Ps «exige qu'à côté de ceux qui, aujourd'hui, font l'objet d'une procédure judiciaire, tous les fautifs soient traduits devant la justice pour y répondre de leurs forfaits comme il sied dans un État de droit». En effet pour les socialistes, «à partir du moment où la légalité de cette générosité est contestée par l'Etat, tous ceux qui ont bénéficié des largesses du Conseil de régulation doivent être poursuivis. Il s'agit de poursuivre les auteurs et complices divers y compris les responsables de l'Anoci qui auraient reçu 96 millions de francs Cfa sans aucune justification».
Le Parti socialiste est d'avis qu'il ne faut pas «livrer quelques boucs émissaires à la vindicte populaire pour tromper la vigilance des bailleurs de fonds et espérer échapper aux menaces de sanctions qui planent sur le pays et dont la plus significative serait la perte des formidables opportunités offertes par le Mca». Pis, «l'instruction ouverte par le Doyen des juges ne doit pas rester l'arbre cache-misère de la forêt des dépassements budgétaires, des surfacturations de marchés publics, des ententes frauduleuses et d'autres malversations en tous genres épinglés par les différents corps de contrôle de l'Etat dans des rapports qui dorment encore dans les tiroirs du président de la République».
Bachir FOFANA
«Quant il s'agit d'argent, les tenants du régime actuel sont tous pris par la fièvre de l'enrichissement sans cause», selon le Ps
L'affaire de détournement de deniers publics impliquant des responsables de l'Artp est à ranger, selon le Ps, dans «la gestion des deniers publics (qui) est devenue une formidable nébuleuse depuis l'Alternance avec, notamment, un manque total de transparence des dépenses publiques et de toutes les transactions qui impliquent l'Etat». En effet, selon les socialistes, «quant il s'agit d'argent, les tenants du régime actuel sont tous pris de la même fièvre, celle de l'enrichissement sans cause». Ainsi, «la corruption, la prévarication et les détournements propagés sont constatés depuis le sommet de l'Etat, et l'irrespect des règles élémentaires de la bonne gouvernance provoque chaque jour un nouveau scandale». Pis, ces faits démontrent que «la mal-gouvernance a atteint la cote d'alerte dans notre pays, avec une corruption extravagante, une réelle incompétence et une complaisance coupable de tous ces fossoyeurs des finances publiques».
Face à cette situation, «les Sénégalais et la Communauté internationale attendent l'exploitation impartiale de tous les rapports d'audit et la poursuite sans discrimination de toutes les autorités indexées, quelle que soit leur position». A cet égard, selon le Ps, «le peuple attend encore, avec impatience, le traitement diligent des conclusions de l'audit de l'Anoci dont la gestion n'a pas été un modèle de transparence et d'efficacité». Ce serait, à en croire Ousmane Tanor Dieng et ses camarades, «alors la façon la plus convenable d'inverser le cours illogique des dix années de délinquance économique et financière qu'Abdoulaye Wade a infligé au peuple sénégalais, pour espérer refermer la page des comportements mafieux auxquels son régime l'a maintenant accoutumé, après avoir hérité d'un État démocratique aux fondements macroéconomiques rétablis et aux finances publiques assainies».
En effet, selon Ousmane Tanor Dieng et ses camarades, «la 'tontine' de l'Artp est l'arbre qui cache la forêt du 'seddële bukki' du prix de cession de la licence de téléphonie globale à Sudatel et dont les véritables bénéficiaires ne sont pas encore connus». Parce que les «Verts» estiment que, «contrairement à ce que l'on essaie de faire croire à l'opinion, cette affaire scandaleuse n'a pu être déroulée qu'avec des complicités au plus haut niveau de l'Etat». Ils en donnent pour preuve la décision du Conseil de régulation du 5 mars 2008 fondée sur un décret N°2008-222, signé le même jour et qui n'avait pas encore été publié au Journal officiel.
Dans sa lancée, le Ps «exige qu'à côté de ceux qui, aujourd'hui, font l'objet d'une procédure judiciaire, tous les fautifs soient traduits devant la justice pour y répondre de leurs forfaits comme il sied dans un État de droit». En effet pour les socialistes, «à partir du moment où la légalité de cette générosité est contestée par l'Etat, tous ceux qui ont bénéficié des largesses du Conseil de régulation doivent être poursuivis. Il s'agit de poursuivre les auteurs et complices divers y compris les responsables de l'Anoci qui auraient reçu 96 millions de francs Cfa sans aucune justification».
Le Parti socialiste est d'avis qu'il ne faut pas «livrer quelques boucs émissaires à la vindicte populaire pour tromper la vigilance des bailleurs de fonds et espérer échapper aux menaces de sanctions qui planent sur le pays et dont la plus significative serait la perte des formidables opportunités offertes par le Mca». Pis, «l'instruction ouverte par le Doyen des juges ne doit pas rester l'arbre cache-misère de la forêt des dépassements budgétaires, des surfacturations de marchés publics, des ententes frauduleuses et d'autres malversations en tous genres épinglés par les différents corps de contrôle de l'Etat dans des rapports qui dorment encore dans les tiroirs du président de la République».
Bachir FOFANA
«Quant il s'agit d'argent, les tenants du régime actuel sont tous pris par la fièvre de l'enrichissement sans cause», selon le Ps
L'affaire de détournement de deniers publics impliquant des responsables de l'Artp est à ranger, selon le Ps, dans «la gestion des deniers publics (qui) est devenue une formidable nébuleuse depuis l'Alternance avec, notamment, un manque total de transparence des dépenses publiques et de toutes les transactions qui impliquent l'Etat». En effet, selon les socialistes, «quant il s'agit d'argent, les tenants du régime actuel sont tous pris de la même fièvre, celle de l'enrichissement sans cause». Ainsi, «la corruption, la prévarication et les détournements propagés sont constatés depuis le sommet de l'Etat, et l'irrespect des règles élémentaires de la bonne gouvernance provoque chaque jour un nouveau scandale». Pis, ces faits démontrent que «la mal-gouvernance a atteint la cote d'alerte dans notre pays, avec une corruption extravagante, une réelle incompétence et une complaisance coupable de tous ces fossoyeurs des finances publiques».
Face à cette situation, «les Sénégalais et la Communauté internationale attendent l'exploitation impartiale de tous les rapports d'audit et la poursuite sans discrimination de toutes les autorités indexées, quelle que soit leur position». A cet égard, selon le Ps, «le peuple attend encore, avec impatience, le traitement diligent des conclusions de l'audit de l'Anoci dont la gestion n'a pas été un modèle de transparence et d'efficacité». Ce serait, à en croire Ousmane Tanor Dieng et ses camarades, «alors la façon la plus convenable d'inverser le cours illogique des dix années de délinquance économique et financière qu'Abdoulaye Wade a infligé au peuple sénégalais, pour espérer refermer la page des comportements mafieux auxquels son régime l'a maintenant accoutumé, après avoir hérité d'un État démocratique aux fondements macroéconomiques rétablis et aux finances publiques assainies».