'’Depuis 1960, nous vivons sans rupture des libertés constitutionnelles. Il n’y a eu aucun moment de rupture de l’ordre légal constitutionnel. Même en 1962, on a vécu des moments difficiles sans rupture de légalité constitutionnelle’’, a-t-il notamment dit.
S’exprimant lors d’un débat à la Fondation allemande Konrad Adenauer sur le thème : ‘’citoyenneté et paix sociale’’, le professeur agrégé en droit constitutionnel a demandé de ‘’ne pas jeter l’opprobre sur l’Afrique’’.
‘’Toutes les sociétés évoluent. Nous avons la malchance d’évoluer à un moment ou d’autres ont fait le parcours avant nous’’, a expliqué le Pr Diop.
Face à une protestation générale, le gouvernement sénégalais a retiré, le 23 juin dernier, un projet de loi constitutionnel devant instituant un ticket présidentiel.
‘’Il faut faire tout pour qu’on traverse ces conflits avec le moins de dégâts inutiles possibles. Etant entendu qu’il y a un consensus sur les règles du jeu et le respect des moments de rencontres pour dénouer les crises qui sont inhérentes à toute vie en société’’, a indiqué le médiateur de la République
Selon le professeur Diop, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, ‘’on doit chercher, dans un pays, le consensus, dans les bases fondamentales du système’’.
‘’Les bases sur lesquelles, on fonde le système doivent provenir d’un contrat. C’est dans l’exercice de ces bases fondamentales que nait la citoyenneté’’, a souligné le professeur Serigne Diop.
Il a précisé que ‘’même lorsque nous devons manifester nos désaccords, il ne faut pas qu’on oublie que la manifestation des désaccords n’est pas le moment de résolution du conflit’’, soutenant que ‘’le moment est la fin du mandat’’.
BHC/AD
AVEC A.P.S Agence de Presse sénégalaise
S’exprimant lors d’un débat à la Fondation allemande Konrad Adenauer sur le thème : ‘’citoyenneté et paix sociale’’, le professeur agrégé en droit constitutionnel a demandé de ‘’ne pas jeter l’opprobre sur l’Afrique’’.
‘’Toutes les sociétés évoluent. Nous avons la malchance d’évoluer à un moment ou d’autres ont fait le parcours avant nous’’, a expliqué le Pr Diop.
Face à une protestation générale, le gouvernement sénégalais a retiré, le 23 juin dernier, un projet de loi constitutionnel devant instituant un ticket présidentiel.
‘’Il faut faire tout pour qu’on traverse ces conflits avec le moins de dégâts inutiles possibles. Etant entendu qu’il y a un consensus sur les règles du jeu et le respect des moments de rencontres pour dénouer les crises qui sont inhérentes à toute vie en société’’, a indiqué le médiateur de la République
Selon le professeur Diop, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, ‘’on doit chercher, dans un pays, le consensus, dans les bases fondamentales du système’’.
‘’Les bases sur lesquelles, on fonde le système doivent provenir d’un contrat. C’est dans l’exercice de ces bases fondamentales que nait la citoyenneté’’, a souligné le professeur Serigne Diop.
Il a précisé que ‘’même lorsque nous devons manifester nos désaccords, il ne faut pas qu’on oublie que la manifestation des désaccords n’est pas le moment de résolution du conflit’’, soutenant que ‘’le moment est la fin du mandat’’.
BHC/AD
AVEC A.P.S Agence de Presse sénégalaise