Dans le souci de créer les conditions d’une croissance plus forte des économies de l’Union, la Banque Centrale a décidé d’adopter une politique monétaire « plus accommodante », marquée par un desserrement des conditions monétaires relatives aux taux directeur et aux coefficients de réserves obligatoires applicables aux établissements de crédit. A cet égard, le gouverneur de la Bceao a fait savoir que le taux de la pension est ramené de 4,75% à 4,25%. M. Philippe-Henri Dacoury-Tabley a expliqué que « la baisse des taux directeurs vise à amener les banques à réduire les taux d’intérêt débiteurs de manière à rendre le crédit moins cher, au profit de l’ensemble des opérateurs économiques, je veux dire, les ménages et les entreprises ».
Le gouverneur de la Bceao a ajouté que « la Banque Centrale a, en outre, décidé d’abaisser les coefficients des réserves obligatoires applicables aux banques du Bénin, du Mali, du Niger et du Sénégal ». Ainsi, a-t-il ajouté, « les coefficients des réserves obligatoires applicables aux banques sont réduits de 15% à 9% au Bénin et de 9% à 7% au Mali, au Niger et au Sénégal. Dans les autres États, les coefficients sont maintenus à 7% au Burkina, 5% en Côte d’Ivoire et 3% en Guinée-Bissau et au Togo ».
Le gouverneur a ajouté que « l’institut d’émission souhaite ainsi augmenter la capacité d’offre de crédit, en libérant des ressources de trésoreries supplémentaires pour les banques ». Il a confié que « la Bceao vise, par la même occasion, une harmonisation progressives des coefficients des réserves obligatoires applicables aux banques dans les différents États membres de l’Union ».
Cette mesure est logé dans le cadre des solutions déclinées par la Banque Centrale après avoir constaté une dégradation de l’environnement économique du fait de la crise. « Nous avons constaté qu’il y a de moins en moins de crédits qui sont accordés par les banques. Et cela est dû à des craintes liées à la situation de crise », a fait savoir Philippe-Henri Dacoury-Tabley qui a précisé que « l’analyse de l’évolution récente de la situation économique et financière des États membres de l’Union fait ressortir une dégradation des perspectives de croissances économique ».
Selon lui, le taux de croissance réel du produit intérieur brut ne devrait guère dépasser 3,5% contre 4,7% prévu initialement. Il a ajouté que « l’analyse a également révélé un ralentissement du rythme d’expansion des crédits à l’économie et de la liquidité globale ainsi qu’une atténuation sensible des risques inflationnistes dans l’Union Monétaire Ouest Africaine ».
Le gouverneur de la Banque Centrale ne doute pas des moyens dont dispose la Bceao pour faire respecter la mesure. Il a précisé qu’il est attendu de ces mesures une relance de l’activité économique de la zone. « Le crédit étant moins cher et les ressources disponibles du fait de la réduction du taux de réserve obligatoire, les agents économiques vont être incités à prendre du crédit et à investir ».
Il faut rappeler que la dernière baisse de coefficients obligatoires effectuée par la Bceao remontre à l’année 2004.
Le gouverneur de la Bceao a ajouté que « la Banque Centrale a, en outre, décidé d’abaisser les coefficients des réserves obligatoires applicables aux banques du Bénin, du Mali, du Niger et du Sénégal ». Ainsi, a-t-il ajouté, « les coefficients des réserves obligatoires applicables aux banques sont réduits de 15% à 9% au Bénin et de 9% à 7% au Mali, au Niger et au Sénégal. Dans les autres États, les coefficients sont maintenus à 7% au Burkina, 5% en Côte d’Ivoire et 3% en Guinée-Bissau et au Togo ».
Le gouverneur a ajouté que « l’institut d’émission souhaite ainsi augmenter la capacité d’offre de crédit, en libérant des ressources de trésoreries supplémentaires pour les banques ». Il a confié que « la Bceao vise, par la même occasion, une harmonisation progressives des coefficients des réserves obligatoires applicables aux banques dans les différents États membres de l’Union ».
Cette mesure est logé dans le cadre des solutions déclinées par la Banque Centrale après avoir constaté une dégradation de l’environnement économique du fait de la crise. « Nous avons constaté qu’il y a de moins en moins de crédits qui sont accordés par les banques. Et cela est dû à des craintes liées à la situation de crise », a fait savoir Philippe-Henri Dacoury-Tabley qui a précisé que « l’analyse de l’évolution récente de la situation économique et financière des États membres de l’Union fait ressortir une dégradation des perspectives de croissances économique ».
Selon lui, le taux de croissance réel du produit intérieur brut ne devrait guère dépasser 3,5% contre 4,7% prévu initialement. Il a ajouté que « l’analyse a également révélé un ralentissement du rythme d’expansion des crédits à l’économie et de la liquidité globale ainsi qu’une atténuation sensible des risques inflationnistes dans l’Union Monétaire Ouest Africaine ».
Le gouverneur de la Banque Centrale ne doute pas des moyens dont dispose la Bceao pour faire respecter la mesure. Il a précisé qu’il est attendu de ces mesures une relance de l’activité économique de la zone. « Le crédit étant moins cher et les ressources disponibles du fait de la réduction du taux de réserve obligatoire, les agents économiques vont être incités à prendre du crédit et à investir ».
Il faut rappeler que la dernière baisse de coefficients obligatoires effectuée par la Bceao remontre à l’année 2004.