Après les vérités assénées par Moustapha Niasse sur les milliards que Me Wade a annoncés à son retour de vacances, on peut se demander s’il faudrait finalement l’applaudir ou pas. Il a déclaré au micro de la radio Rfm que «le Millenium challenge account existe depuis plusieurs années. Le Mali a déjà reçu ces montants sinon davantage, de même que le Burkina Fasso, la Côte d’Ivoire, le Togo et le Bénin. «Le dossier du Sénégal a été bloqué jusqu’à maintenant, du fait du non-respect par les autorités sénégalaises des principes qui fondent une politique normale de respect des droits de l’Homme. Il a fallu des négociations sans doute louables pour que le pied soit levé sur le dossier sénégalais.» Pour le leader de l’Alliance des forces de progrès, sans verser dans la polémique, il faut le dire aux Sénégalais. Mais aussi, il faut féliciter ceux qui ont conduit les négociations pour débloquer la situation.
Autre vérité, c’est que les fonds n’ont pas encore été débloqués et ne le seront après que le Sénégal ait «produit, élaboré et présenté, aux organes qui gèrent ce type de programme, des projets fiables, dans l’exécution desquels, il n’y aura aucun risque de détournement». C’est en ce moment seulement que les Sénégalais verront la couleur de cet argent. Pour finir, le fils de Keur Madiabel renseigne que le «jour où ceux qui nous gouvernent mettront en avant l’intérêt du peuple sénégalais, l’intérêt de la nation avant leurs propres intérêts, ces genres de situations ne se reproduiront plus». Car le Sénégal pouvait avoir plus, car ces fonds sont des fonds revolving, c’est-à-dire, durant l’exécution des projets définis, si l’argent finit, les Usa peuvent les renouveler. Il se demande, d’ailleurs, comment le Sénégal a pu renoncer à un fonds gratuit pour un prêt que l’on n’a pas fini par obtenir.
Il faut déplacer les sinistrés
A propos des inondations, Moustapha Niasse n’y va pas par quatre chemins. Pour lui, il y a un retour des retenues naturelles d’eau, c’est-à-dire les marigots, les lacs, les lagons. Et la seule solution, «c’est de déplacer les populations avec douceur dans le cadre d’une planification humaine avec le cœur et les reloger ailleurs. Mais sans trafic, sans magouille, sans combine, parce que construire des maisons dite Jaxaay pour 4 millions et demi, et en attribuer cinq à un seul Sénégalais qui habite en ville et qui les revende à 12 millions, c’est ça le trafic. Il ne veut pas entendre parler de déguerpissement. Il propose à Wade de faire appel à «l’Usaid, à l’Union européenne, au programme des Nations Unies pour le développement, avec l’accord et le soutien du Fmi et de la Banque mondiale, qu’il invite la Bad et la Boad, qui sont des institutions financières d’intégration africaine, à tenir à Dakar dans les 15 jours qui viennent, une conférence des bailleurs de fonds, un programme est immédiatement soumis à ces bailleurs, pour lutter contre les conséquences de ces inondations, et trouver une solution à ce problème. Les fonds existent déjà, les crédits sont illimités, mais il y a une condition, ils ne seront pas gérés par le gouvernement du Sénégal. S’il accepte cela, il peut convoquer la conférence des bailleurs de fonds». Mais au niveau local, Wade doit appeler à des concertations définitives, sincères avec tous les Sénégalais.
La planification, seule solution pour la Senelec
Aux yeux du premier de progressistes, la Senelec ne doit pas avoir de problèmes de carburants. Car elle touche comme recette entre 13 et 15 milliards FCfa par mois. Les charges mensuelles de la Senelec se chiffrent entre 8 et 9 milliards. Une partie doit servir à rembourser la dette. Pour lui, l’essentiel, ce sont «les équipements, les carburants, les revenus recueillis et la part des revenus consacré aux réinvestissements, les équilibres entre investissement, charge d’exploitation et recette». Si l’équilibre est maintenu, il n’y aurait pas de problèmes à la Senelec, car les équipements de la Senelec sont bons, le problème ce sont les carburants. Et là, il faut une planification, sur cinq ans, des besoins et de la disponibilité des produits. Avec la dérogation qu’on lui a accordée, la société a le temps de faire cette planification. Mais aussi, il faut que le ministre gère le ministère et laisse la Senelec gérer sa boîte. Et qu’on dise à chaque fois d’où proviennent les milliards qu’on annonce, la façon dont ils seront utilisés. Il y va de l’intérêt du Sénégal, car l’énergie est le «premier facteur de développement d’un pays».
Moustapha Niasse n’a pas manqué de se prononcer sur l’Anoci qui est devenu comme un serpent de mer, sa candidature à la prochaine élection présidentielle qui ne dépend pas de lui, de ce qu’il était parti faire au Gabon dans le cadre d’une mission diplomatique et la suppression du second tour qui serait une régression de la démocratie sénégalaise.
Autre vérité, c’est que les fonds n’ont pas encore été débloqués et ne le seront après que le Sénégal ait «produit, élaboré et présenté, aux organes qui gèrent ce type de programme, des projets fiables, dans l’exécution desquels, il n’y aura aucun risque de détournement». C’est en ce moment seulement que les Sénégalais verront la couleur de cet argent. Pour finir, le fils de Keur Madiabel renseigne que le «jour où ceux qui nous gouvernent mettront en avant l’intérêt du peuple sénégalais, l’intérêt de la nation avant leurs propres intérêts, ces genres de situations ne se reproduiront plus». Car le Sénégal pouvait avoir plus, car ces fonds sont des fonds revolving, c’est-à-dire, durant l’exécution des projets définis, si l’argent finit, les Usa peuvent les renouveler. Il se demande, d’ailleurs, comment le Sénégal a pu renoncer à un fonds gratuit pour un prêt que l’on n’a pas fini par obtenir.
Il faut déplacer les sinistrés
A propos des inondations, Moustapha Niasse n’y va pas par quatre chemins. Pour lui, il y a un retour des retenues naturelles d’eau, c’est-à-dire les marigots, les lacs, les lagons. Et la seule solution, «c’est de déplacer les populations avec douceur dans le cadre d’une planification humaine avec le cœur et les reloger ailleurs. Mais sans trafic, sans magouille, sans combine, parce que construire des maisons dite Jaxaay pour 4 millions et demi, et en attribuer cinq à un seul Sénégalais qui habite en ville et qui les revende à 12 millions, c’est ça le trafic. Il ne veut pas entendre parler de déguerpissement. Il propose à Wade de faire appel à «l’Usaid, à l’Union européenne, au programme des Nations Unies pour le développement, avec l’accord et le soutien du Fmi et de la Banque mondiale, qu’il invite la Bad et la Boad, qui sont des institutions financières d’intégration africaine, à tenir à Dakar dans les 15 jours qui viennent, une conférence des bailleurs de fonds, un programme est immédiatement soumis à ces bailleurs, pour lutter contre les conséquences de ces inondations, et trouver une solution à ce problème. Les fonds existent déjà, les crédits sont illimités, mais il y a une condition, ils ne seront pas gérés par le gouvernement du Sénégal. S’il accepte cela, il peut convoquer la conférence des bailleurs de fonds». Mais au niveau local, Wade doit appeler à des concertations définitives, sincères avec tous les Sénégalais.
La planification, seule solution pour la Senelec
Aux yeux du premier de progressistes, la Senelec ne doit pas avoir de problèmes de carburants. Car elle touche comme recette entre 13 et 15 milliards FCfa par mois. Les charges mensuelles de la Senelec se chiffrent entre 8 et 9 milliards. Une partie doit servir à rembourser la dette. Pour lui, l’essentiel, ce sont «les équipements, les carburants, les revenus recueillis et la part des revenus consacré aux réinvestissements, les équilibres entre investissement, charge d’exploitation et recette». Si l’équilibre est maintenu, il n’y aurait pas de problèmes à la Senelec, car les équipements de la Senelec sont bons, le problème ce sont les carburants. Et là, il faut une planification, sur cinq ans, des besoins et de la disponibilité des produits. Avec la dérogation qu’on lui a accordée, la société a le temps de faire cette planification. Mais aussi, il faut que le ministre gère le ministère et laisse la Senelec gérer sa boîte. Et qu’on dise à chaque fois d’où proviennent les milliards qu’on annonce, la façon dont ils seront utilisés. Il y va de l’intérêt du Sénégal, car l’énergie est le «premier facteur de développement d’un pays».
Moustapha Niasse n’a pas manqué de se prononcer sur l’Anoci qui est devenu comme un serpent de mer, sa candidature à la prochaine élection présidentielle qui ne dépend pas de lui, de ce qu’il était parti faire au Gabon dans le cadre d’une mission diplomatique et la suppression du second tour qui serait une régression de la démocratie sénégalaise.
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