L’émotion était réelle, hier, à la Caserne des sapeurs-pompiers Malick Sy. Des visages fermés de parents et amis des défunts venus de partout encerclés par des sapeurs-pompiers, des hommes des autres corps de l’armée et des hommes de la Croix-rouge, tout autour de la grande cour de la Caserne, laissaient apparaître l’amertume causée par une grande perte. Deux jeunes femmes n’ont pu contenir leur peine, en voyant des sapeurs sortir de la salle d’attente avec les cercueils contenant les corps du Caporal chef Papa Seck, et des sapeurs-pompiers de 2e classe Moussa Balla Sagna et Arona Sèye.
Chaque cercueil porté par six hommes était suivi d’un sapeur-pompier, tenant entre ses bras le casque du disparu. Sans élever la voix des femmes pleuraient à chaudes larmes devant ces cercueils recouverts du drapeau national et exposés dans la cour pour le cérémonial de la levée de corps. Du haut des différents compartiments de la Caserne on pouvait aussi apercevoir des sapeurs-pompiers perchés, les yeux tournés vers l’assemblée pour rendre un dernier hommage à leurs camarades tombés sur le «champ de bataille».
Ainsi, le Lieutenant Colonel Babacar Seck prononçant l’oraison funèbre, magnifie la bravoure de ses hommes qui ont péri au cours d’un service commandé à la Médina suite à un incendie qui s’est déclaré dans un immeuble de la rue 37 X 32. «Il n’ y a pas d’acte plus noble que de mettre sa vie en péril pour sauver celle des autres», souligne-t-il. Ce geste qui traduit le don de soi pour l’amour du prochain fait dire au Lieutenant Seck que les défunts «illustraient parfaitement la devise des sapeurs-pompiers : «Sauver ou Périr.»
Ces jeunes arrachés à l’affection des leurs, à la fleur de l’âge -Caporal Papa Seck 29 ans, Moussa Balla Sagna 25 ans et Arona Sèye 21 ans- ne pouvaient laisser indifférents leurs supérieurs. «Leur mort tragique nous touche au plus profond de nous-mêmes», surtout que, précise le Lieutenant Seck, le Caporal Papa Seck, a péri dans l’incendie au moment où il tentait de sauver la vie d’une femme retournée dans le bâtiment pour chercher ses biens alors que toutes les opérations étaient terminées. Il a laissé derrière lui une veuve et une orpheline de deux mois, tandis que les deux autres n’ont pas laissé d’héritiers ni achever leur formation.
En effet, poursuit-il, les deux sapeurs-pompiers de 2e classe Moussa Balla Sagna et Arona Seck qui, incorporés et affectés au 12e bataillon d’Instruction après leur volontariat pour servir les Forces Armées, «étaient affectés depuis le 31 décembre passé sur la 12e Compagnie d’incendie et d’instruction en vue de la formation au certificat d’aptitude au service d’Incendie et de Sauvetage». Un rêve ainsi brisé, en ce samedi 17 janvier 2009, «quand ils participaient au déblai qui consiste après les opérations d’extinction, à dégager les décombres pour écarter tout risque de reprise du feu», se désole M. Seck.
Pour récompenser ces dignes actes des soldats du feu, une médaille, à titre posthume leur est décernée par le ministre de la Justice Tidiane Sy. Pour Serigne Mawdo Sy qui a assisté à la levée des corps, aux cotés du grand Serigne de Dakar, de Sindiélie Wade et des autorités gouvernementales, ces sapeurs-pompiers sont des martyrs morts pour une cause noble. C’est pourquoi soutient-il, «Dieu va les accueillir directement dans son paradis parce qu’ils sont morts en sauvant des vies». N’empêche qu’il implore pour eux la clémence de Dieu afin qu’il leur réserve une place au Ciel et que leur résurrection d’entre les morts soit rapide.
Après la levée des corps, les corbillards et les voitures portant les membres des familles, les sapeurs-pompiers sont partis pour accompagner ces braves hommes vers leurs dernières demeures. Le Caporal Papa Seck sera enterré dans son village natal à Djiah dans le département de Mbour, le sapeur-pompier de 2e classe Moussa Balla Sagna à Cambérène et le sapeur de 2e classe Arona Sèye au cimetière musulman de Yoff.
Par ailleurs, on apprend sur les ondes de la Rfm, que le quatrième sapeur-pompier qui était blessé lors de cette opération de sauvetage de samedi dernier, a succombé à ces blessures.
source le quotidien
Chaque cercueil porté par six hommes était suivi d’un sapeur-pompier, tenant entre ses bras le casque du disparu. Sans élever la voix des femmes pleuraient à chaudes larmes devant ces cercueils recouverts du drapeau national et exposés dans la cour pour le cérémonial de la levée de corps. Du haut des différents compartiments de la Caserne on pouvait aussi apercevoir des sapeurs-pompiers perchés, les yeux tournés vers l’assemblée pour rendre un dernier hommage à leurs camarades tombés sur le «champ de bataille».
Ainsi, le Lieutenant Colonel Babacar Seck prononçant l’oraison funèbre, magnifie la bravoure de ses hommes qui ont péri au cours d’un service commandé à la Médina suite à un incendie qui s’est déclaré dans un immeuble de la rue 37 X 32. «Il n’ y a pas d’acte plus noble que de mettre sa vie en péril pour sauver celle des autres», souligne-t-il. Ce geste qui traduit le don de soi pour l’amour du prochain fait dire au Lieutenant Seck que les défunts «illustraient parfaitement la devise des sapeurs-pompiers : «Sauver ou Périr.»
Ces jeunes arrachés à l’affection des leurs, à la fleur de l’âge -Caporal Papa Seck 29 ans, Moussa Balla Sagna 25 ans et Arona Sèye 21 ans- ne pouvaient laisser indifférents leurs supérieurs. «Leur mort tragique nous touche au plus profond de nous-mêmes», surtout que, précise le Lieutenant Seck, le Caporal Papa Seck, a péri dans l’incendie au moment où il tentait de sauver la vie d’une femme retournée dans le bâtiment pour chercher ses biens alors que toutes les opérations étaient terminées. Il a laissé derrière lui une veuve et une orpheline de deux mois, tandis que les deux autres n’ont pas laissé d’héritiers ni achever leur formation.
En effet, poursuit-il, les deux sapeurs-pompiers de 2e classe Moussa Balla Sagna et Arona Seck qui, incorporés et affectés au 12e bataillon d’Instruction après leur volontariat pour servir les Forces Armées, «étaient affectés depuis le 31 décembre passé sur la 12e Compagnie d’incendie et d’instruction en vue de la formation au certificat d’aptitude au service d’Incendie et de Sauvetage». Un rêve ainsi brisé, en ce samedi 17 janvier 2009, «quand ils participaient au déblai qui consiste après les opérations d’extinction, à dégager les décombres pour écarter tout risque de reprise du feu», se désole M. Seck.
Pour récompenser ces dignes actes des soldats du feu, une médaille, à titre posthume leur est décernée par le ministre de la Justice Tidiane Sy. Pour Serigne Mawdo Sy qui a assisté à la levée des corps, aux cotés du grand Serigne de Dakar, de Sindiélie Wade et des autorités gouvernementales, ces sapeurs-pompiers sont des martyrs morts pour une cause noble. C’est pourquoi soutient-il, «Dieu va les accueillir directement dans son paradis parce qu’ils sont morts en sauvant des vies». N’empêche qu’il implore pour eux la clémence de Dieu afin qu’il leur réserve une place au Ciel et que leur résurrection d’entre les morts soit rapide.
Après la levée des corps, les corbillards et les voitures portant les membres des familles, les sapeurs-pompiers sont partis pour accompagner ces braves hommes vers leurs dernières demeures. Le Caporal Papa Seck sera enterré dans son village natal à Djiah dans le département de Mbour, le sapeur-pompier de 2e classe Moussa Balla Sagna à Cambérène et le sapeur de 2e classe Arona Sèye au cimetière musulman de Yoff.
Par ailleurs, on apprend sur les ondes de la Rfm, que le quatrième sapeur-pompier qui était blessé lors de cette opération de sauvetage de samedi dernier, a succombé à ces blessures.
source le quotidien
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