Le ministre des Transports aériens et de l’artisanat, Farba Senghor, a été démis de ses fonctions. La nouvelle a été annoncée hier, jeudi 28 août en mi-journée, à la télévision nationale par le ministre de l’Information, des relations avec les institutions et porte-parole du gouvernement, Abdou Aziz Sow.
Ce limogeage est lié à l’action judiciaire déclenchée par le procureur de la République, suite saccage des locaux des quotidiens « L’As » et « 24h Chrono ». Le porte-parole du gouvernement a déclaré hier en effet devant les caméras de la Rts : « comme dans toutes les grandes démocraties, à chaque fois qu’un ministre est mis en cause dans une affaire judiciaire, il devient nécessaire de le décharger.
C’est la raison pour laquelle le chef de l’Etat a jugé nécessaire de décharger M. Senghor de ces fonctions afin qu’aucune entrave de l’action judiciaire ne puisse être évoquée ». Toutefois, a-t-il ajouté, « en raison du fait que l’intéressé nie avec force toute implication dans l’affaire ci-évoquée et plus précisément aux articles de la présomption d’innocence consacrés par notre Constitution, Monsieur le président de la République a renouvelé toute sa confiance à Farba Senghor qui a compris et bien apprécié la mesure prise à son encontre ».
Le ministre de l’Information ajoute : « M. Senghor lui a fait savoir qu’il est toujours prêt à lui servir avec une abnégation plus forte tout en engageant fermement la bataille pour être totalement blanchi dans cette affaire ».
Cette décision du président de la République, Abdoulaye Wade n’est pas sans conséquence. Il a induit un petit réaménagement du gouvernement de Cheikh Hadjibou Soumaré. « En conséquence, un réaménagement gouvernemental suivant vient d’être adopté sur proposition du Premier ministre.
Article premier : Il est mis fin aux fonctions de Farba Senghor, ministre de l’artisanat et des transports aériens », a noté Abdou Aziz Sow. Et de poursuivre sa lecture : « Article 2 : Sont modifiées les attributions du ministre d’Etat, Habib Sy, du ministre Abdou Aziz Sow et Madame Aminata Lo ainsi qu’il suit : Habib Sy, ministre d’Etat, ministres des infrastructures, des transports terrestres et des transports aériens ».
Cette défenestration de Farba Senghor intervient trois jours seulement après la conférence de presse du procureur de la République, Ousmane Diagne qui disait lundi 25 août dernier : « je n’ai pas qualité pour entendre un ministre, sauf si le président de la République en donne l’autorisation ».
Le chef de l’Etat lui a facilité les choses en « mettant à sa disposition » le désormais ancien ministre Farba Senghor, soupçonné d’être le cerveau des casses des locaux des journaux et des menaces contre les journalistes. Le procureur n’a, de ce fait, plus besoin d’une autorisation du président de la République pour entendre ou pour poursuivre Farba Senghor s’il est impliqué dans lesdites affaires.
L’ex-ministre des Transports aériens et de l’artisanat devient, grâce à ce décret du chef de l’Etat, un justiciable des juridictions ordinaires et Ousmane Diagne peut disposer de lui quand il le souhaite.
Ce limogeage est lié à l’action judiciaire déclenchée par le procureur de la République, suite saccage des locaux des quotidiens « L’As » et « 24h Chrono ». Le porte-parole du gouvernement a déclaré hier en effet devant les caméras de la Rts : « comme dans toutes les grandes démocraties, à chaque fois qu’un ministre est mis en cause dans une affaire judiciaire, il devient nécessaire de le décharger.
C’est la raison pour laquelle le chef de l’Etat a jugé nécessaire de décharger M. Senghor de ces fonctions afin qu’aucune entrave de l’action judiciaire ne puisse être évoquée ». Toutefois, a-t-il ajouté, « en raison du fait que l’intéressé nie avec force toute implication dans l’affaire ci-évoquée et plus précisément aux articles de la présomption d’innocence consacrés par notre Constitution, Monsieur le président de la République a renouvelé toute sa confiance à Farba Senghor qui a compris et bien apprécié la mesure prise à son encontre ».
Le ministre de l’Information ajoute : « M. Senghor lui a fait savoir qu’il est toujours prêt à lui servir avec une abnégation plus forte tout en engageant fermement la bataille pour être totalement blanchi dans cette affaire ».
Cette décision du président de la République, Abdoulaye Wade n’est pas sans conséquence. Il a induit un petit réaménagement du gouvernement de Cheikh Hadjibou Soumaré. « En conséquence, un réaménagement gouvernemental suivant vient d’être adopté sur proposition du Premier ministre.
Article premier : Il est mis fin aux fonctions de Farba Senghor, ministre de l’artisanat et des transports aériens », a noté Abdou Aziz Sow. Et de poursuivre sa lecture : « Article 2 : Sont modifiées les attributions du ministre d’Etat, Habib Sy, du ministre Abdou Aziz Sow et Madame Aminata Lo ainsi qu’il suit : Habib Sy, ministre d’Etat, ministres des infrastructures, des transports terrestres et des transports aériens ».
Cette défenestration de Farba Senghor intervient trois jours seulement après la conférence de presse du procureur de la République, Ousmane Diagne qui disait lundi 25 août dernier : « je n’ai pas qualité pour entendre un ministre, sauf si le président de la République en donne l’autorisation ».
Le chef de l’Etat lui a facilité les choses en « mettant à sa disposition » le désormais ancien ministre Farba Senghor, soupçonné d’être le cerveau des casses des locaux des journaux et des menaces contre les journalistes. Le procureur n’a, de ce fait, plus besoin d’une autorisation du président de la République pour entendre ou pour poursuivre Farba Senghor s’il est impliqué dans lesdites affaires.
L’ex-ministre des Transports aériens et de l’artisanat devient, grâce à ce décret du chef de l’Etat, un justiciable des juridictions ordinaires et Ousmane Diagne peut disposer de lui quand il le souhaite.