La loi de finances rectificative vient d’affecter quelque 200 milliards de f CFA au clan Wade, c’est-à-dire près de 10% du budget national. C’est ce que mentionne le communiqué de presse de l’Alliance des forces de progress (Afp) de Moustapha Niasse. Au même moment, constatent les camarades de Niasse, “ on essaie de faire passer à pertes et profits les manquements manifestes qui ont entaché la gestion de l’ANOCI. La morale républicaine ne saurait faire l’économie d’un audit indépendant sous-tendu par des principes universels qu’exige le maniement de l’argent public. Cette exigence sans appel est d’autant plus actuelle que les révélations graves de M. Bara Tall, chef d’entreprise victime de l’innommable, n’ont pas été démenties avec des arguments tangibles à l’appui”, renseigne la même source. Suffisant pour amener les “Progressistes” à soutenir qu’au cœur de la gestion des finances publiques, les interrogations se multiplient. Et le départ de l’ancien ministre du budget, dissent-ils, n’est que la conséquence de pratiques peu orthodoxes qu’on prétend pérenniser, telles que les avances de trésorerie et les dépassements budgétaires qui ne reflètent, en fait, que le délabrement d’un pouvoir essoufflé.
L’anémie des finances publiques
Pour les camarades de Moustapha Niasse, “l’anémie des finances publiques et le processus de paupérisation accélérée des populations sénégalaises devraient amener le régime de Me Wade à nouer enfin avec l’orthodoxie, la transparence et à mettre fin à un gaspillage en porte à faux avec les possibilités de notre pays”. Aujourd’hui, dissent-ils, aucune règle ne préside à la gestion du patrimoine immobilier de l’Etat, aux conventions relatives à la location d’immeubles pour abriter des services ou loger des individus. Il en est de même pour l’affectation et l’exploitation des unités du parc automobile de l’Etat. Les pratiques saines qui consistaient à endiguer les dérives, en se limitant aux ayants-droits, ont, soutiennent les “Progressistes”, cessé depuis belle lurette. “Par ailleurs, les attributaires ne sont plus soumis à aucun contrôle, même pas pendant les jours non ouvrables. Les mêmes dérives sont observées dans l’utilisation du téléphone qui impose aux contribuables des factures dont les montants exponentiels ne sont pas justifiés par les nécessités du service public”, precise le communiqué.
Augmentation envisagée du prix de l’électricité
Gaspillages d’un côté, cherté du coup de la vie de l’autre. Et cela se passé au moment où le peuple est exsangue, souligne l’Afp, où tous les secteurs productifs de l’économie nationale s’effondrent, au moment où l’inflation frappe de plein fouet les ménages. C’est donc ce moment que “les pseudos libéraux envisagent d’augmenter le prix de l’électricité qui pourtant a déjà grimpé dans des proportions déraisonnables, en hypothéquant même les équilibres des entreprises. Le retour des délestages intempestifs constitue un facteur aggravant, d’autant plus inacceptable qu’il est la conséquence de choix stratégiques douteux qui nécessitent l’ouverture d’une enquête indépendante sur la véritable situation de la SENELEC”.
Le cahier de charges de la demande populaire
C’est dans ce contexte, constatent les “Progressistes”, que Me Wade vient de lancer une fois de plus, un appel au dialogue, dans son éternel style polémique, en tentant de circonscrire les termes d’un débat que le peuple souverain a déjà précisés. “Ceux-ci ont déjà pris corps à travers les conclusions des Assises nationales dont certains thuriféraires de service, empêtrés dans leur déficit d’éthique s’emploient, vainement, à réduire la portée à la fois nationale et internationale”, souligne la même source. Le Bureau politique de l’AFP estime “qu’un dialogue vrai, sincère et sans faux-fuyant ne saurait s’organiser en dehors de la demande populaire unanime qui exige ici et maintenant la fin des dérives qui sont en train d’hypothéquer l’avenir de notre pays et qui sont le fait d’un régime en fin de règne”.
Le sort des paysans entre les mains des libéraux
Par ailleurs, les “Progressistes” estiment que la vigilance s’impose aux acteurs du monde rural “qui ont déjà payé un lourd tribut à l’incompétence, à l’improvisation, au manque de transparence, bref, à la mal gouvernance”. Malgré la profusion des interrogations qui assaillent les paysans, le gouvernement de Me Wade, dissent-ils, se révèle toujours incapable de “parer au plus pressé, c’est-à-dire, la préparation de l’hivernage avec la distribution de vraies semences, des intrants et du matériel agricole aux vrais paysans”.
L’anémie des finances publiques
Pour les camarades de Moustapha Niasse, “l’anémie des finances publiques et le processus de paupérisation accélérée des populations sénégalaises devraient amener le régime de Me Wade à nouer enfin avec l’orthodoxie, la transparence et à mettre fin à un gaspillage en porte à faux avec les possibilités de notre pays”. Aujourd’hui, dissent-ils, aucune règle ne préside à la gestion du patrimoine immobilier de l’Etat, aux conventions relatives à la location d’immeubles pour abriter des services ou loger des individus. Il en est de même pour l’affectation et l’exploitation des unités du parc automobile de l’Etat. Les pratiques saines qui consistaient à endiguer les dérives, en se limitant aux ayants-droits, ont, soutiennent les “Progressistes”, cessé depuis belle lurette. “Par ailleurs, les attributaires ne sont plus soumis à aucun contrôle, même pas pendant les jours non ouvrables. Les mêmes dérives sont observées dans l’utilisation du téléphone qui impose aux contribuables des factures dont les montants exponentiels ne sont pas justifiés par les nécessités du service public”, precise le communiqué.
Augmentation envisagée du prix de l’électricité
Gaspillages d’un côté, cherté du coup de la vie de l’autre. Et cela se passé au moment où le peuple est exsangue, souligne l’Afp, où tous les secteurs productifs de l’économie nationale s’effondrent, au moment où l’inflation frappe de plein fouet les ménages. C’est donc ce moment que “les pseudos libéraux envisagent d’augmenter le prix de l’électricité qui pourtant a déjà grimpé dans des proportions déraisonnables, en hypothéquant même les équilibres des entreprises. Le retour des délestages intempestifs constitue un facteur aggravant, d’autant plus inacceptable qu’il est la conséquence de choix stratégiques douteux qui nécessitent l’ouverture d’une enquête indépendante sur la véritable situation de la SENELEC”.
Le cahier de charges de la demande populaire
C’est dans ce contexte, constatent les “Progressistes”, que Me Wade vient de lancer une fois de plus, un appel au dialogue, dans son éternel style polémique, en tentant de circonscrire les termes d’un débat que le peuple souverain a déjà précisés. “Ceux-ci ont déjà pris corps à travers les conclusions des Assises nationales dont certains thuriféraires de service, empêtrés dans leur déficit d’éthique s’emploient, vainement, à réduire la portée à la fois nationale et internationale”, souligne la même source. Le Bureau politique de l’AFP estime “qu’un dialogue vrai, sincère et sans faux-fuyant ne saurait s’organiser en dehors de la demande populaire unanime qui exige ici et maintenant la fin des dérives qui sont en train d’hypothéquer l’avenir de notre pays et qui sont le fait d’un régime en fin de règne”.
Le sort des paysans entre les mains des libéraux
Par ailleurs, les “Progressistes” estiment que la vigilance s’impose aux acteurs du monde rural “qui ont déjà payé un lourd tribut à l’incompétence, à l’improvisation, au manque de transparence, bref, à la mal gouvernance”. Malgré la profusion des interrogations qui assaillent les paysans, le gouvernement de Me Wade, dissent-ils, se révèle toujours incapable de “parer au plus pressé, c’est-à-dire, la préparation de l’hivernage avec la distribution de vraies semences, des intrants et du matériel agricole aux vrais paysans”.