Yakhya Diop «Yékini», Serigne Dia «Bombardier», Mohamed Ndao «Tyson», Balla Gaye 2, «Gris Bordeaux», Eumeu Sène et tous les protagonistes du prochain Claf dans l’escarcelle de Gaston Production, Modou Lô et Lac de Guiers 2 dans le viseur de Luc Nicolaï & Cie, Papa Sow et «Tonnerre» sous contrat avec Mouniang Production, Nar Touré/Ablaye Wade et Sacadior/Saloum-Saloum ficelés par «Tiger Production», sans parler des combats de dimensions moins importantes, mais des chocs tout de même, conclus par d’autres promoteurs comme Kandji Prod, Assane Ndiaye et les anciennes gloires de Manga 2, que reste-t-il aux organisateurs occasionnels pour «amuser la galerie» ?
La saison de lutte 2009-2010 promet d’être l’une des plus prolifiques en combats de haut niveau. Car si Papa Sow et «Tonnerre» ouvre la saison, soit le 31 octobre, soit le 7 novembre, il leur sera possible, dans les deux à trois mois qui suivent, de trouver d’autres challenges, surtout celui qui en sortira vainqueur. Ce sera également valable pour le numéro 1 de l’arène (Yékini) et le «B52» (Bombardier) de Mbour, qui se feront face dès le 1er janvier, car ils auront alors des visées sur les protagonistes du 03 avril (Tyson/Balla Gaye 2). Sans perdre de vue que Gris Bordeaux et Eumeu Sène resteront à l’affût.
Et puisque les promoteurs ont pour habitude de proposer immédiatement un autre combat aux vainqueurs de leurs galas, il est évident qu’aucun d’eux ne se laissera doubler par ses concurrents. Ce qui garantit une année pleine à ceux-là cités plus haut. Mais il n’y a pas péril en la demeure, car les problèmes de date ne devraient plus se poser, dès lors que Luc Nicolaï a montré la voie en organisant un combat en nocturne et, s’il vous plaît, un jour ouvrable, avec tout le succès que l’on sait.
Là où le bât risque de blesser, c’est au regard des cachets déjà payés ou réclamés. S’il est vrai que certains lutteurs, à eux seuls, peuvent remplir le stade Léopold Sédar Senghor par la seule présence de leurs supporters et sympathisants, il n’en demeure pas moins que le fruit des entrées n’a jamais permis de payer un seul cachet. Fort heureusement, le sponsoring est entré de plain-pied dans la lutte et a permis, ces dernières années, aux promoteurs de souffler. Mais ceux-là ne soutiennent pas n’importe quel événement, encore moins ceux qui ne font pas courir les foule.
Il importe donc que les lutteurs connaissent leur valeur marchande et leur capacité de mobilisation, avant de s’agripper sur des requêtes faramineuses, qui ne reflètent que leur crainte d’affronter tel ou tel autre adversaire. D’ailleurs, c’est cela qui semble empêcher la conclusion d’accords entre Luc Nicolaï et les camps de Lac 2 et Modou Lô pour leur confrontation. De 45 millions, ces deux lutteurs veulent passer immédiatement à 60 briques, malgré tout le chemin qu’il leur reste à parcourir. Mais attention, à force de tirer sur la corde, elle risque de se casser.
SERIGNE MOUR DIOP
rewmi.com
La saison de lutte 2009-2010 promet d’être l’une des plus prolifiques en combats de haut niveau. Car si Papa Sow et «Tonnerre» ouvre la saison, soit le 31 octobre, soit le 7 novembre, il leur sera possible, dans les deux à trois mois qui suivent, de trouver d’autres challenges, surtout celui qui en sortira vainqueur. Ce sera également valable pour le numéro 1 de l’arène (Yékini) et le «B52» (Bombardier) de Mbour, qui se feront face dès le 1er janvier, car ils auront alors des visées sur les protagonistes du 03 avril (Tyson/Balla Gaye 2). Sans perdre de vue que Gris Bordeaux et Eumeu Sène resteront à l’affût.
Et puisque les promoteurs ont pour habitude de proposer immédiatement un autre combat aux vainqueurs de leurs galas, il est évident qu’aucun d’eux ne se laissera doubler par ses concurrents. Ce qui garantit une année pleine à ceux-là cités plus haut. Mais il n’y a pas péril en la demeure, car les problèmes de date ne devraient plus se poser, dès lors que Luc Nicolaï a montré la voie en organisant un combat en nocturne et, s’il vous plaît, un jour ouvrable, avec tout le succès que l’on sait.
Là où le bât risque de blesser, c’est au regard des cachets déjà payés ou réclamés. S’il est vrai que certains lutteurs, à eux seuls, peuvent remplir le stade Léopold Sédar Senghor par la seule présence de leurs supporters et sympathisants, il n’en demeure pas moins que le fruit des entrées n’a jamais permis de payer un seul cachet. Fort heureusement, le sponsoring est entré de plain-pied dans la lutte et a permis, ces dernières années, aux promoteurs de souffler. Mais ceux-là ne soutiennent pas n’importe quel événement, encore moins ceux qui ne font pas courir les foule.
Il importe donc que les lutteurs connaissent leur valeur marchande et leur capacité de mobilisation, avant de s’agripper sur des requêtes faramineuses, qui ne reflètent que leur crainte d’affronter tel ou tel autre adversaire. D’ailleurs, c’est cela qui semble empêcher la conclusion d’accords entre Luc Nicolaï et les camps de Lac 2 et Modou Lô pour leur confrontation. De 45 millions, ces deux lutteurs veulent passer immédiatement à 60 briques, malgré tout le chemin qu’il leur reste à parcourir. Mais attention, à force de tirer sur la corde, elle risque de se casser.
SERIGNE MOUR DIOP
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