De mémoire d’amateur, jamais le stade Demba Diop n’a été aussi bien « sécurisé ». En plus du Groupement mobile d’intervention (GMI), la police anti émeutes a été mise à contribution. C’est que le combat Yékini - Gris Bordeaux avait fait sa publicité. Et depuis sa programmation, la tension est allée crescendo au fil des face-à-face des deux acteurs. Le dernier en date, récemment dans les studios de la RTS, avait davantage convaincu le monde de la lutte que ce combat était lourd d’enjeux pour chacun des deux lutteurs. Même si le challenge était autrement plus important pour Gris Bordeaux qui soutenait livrer le combat le plus important de sa carrière. La forte mobilisation notée dans le camp de Fass l’a confirmé.
En fait, le combat a démarré dès l’apparition des deux lutteurs avec l’inévitable guerre des supporters et fan’s clubs. A l’échauffement, Yekini a souvent imité le geste de l’archer visant sa cible. Gris Bordeaux s’est, lui, livré à son jeu favori : chauffer ses inconditionnels dans l’ambiance et la bonne humeur. Le combat en lui-même ? En tout cas, l’arbitre a finalement passé un après-midi tranquille, la chute ayant été sans équivoque par le fait de Gris Bordeaux. Hier, face à Yekini, dans sa tentative d’entrée en jambes, le sociétaire de Fass a paru un peu trop approximatif et emprunté. Une véritable aubaine pour la tête de file de Ndakaru qui a mis à profit sa grande expérience pour « se décaler » et écraser de tout son poids son adversaire et triompher un peu trop facilement. On n’avait pas vu grand-chose jusque-là : l’inévitable round d’observation, puis Yekini qui simule une bagarre. Gris Bordeaux très concentré reste de marbre avant de tenter, à son tour, d’atteindre son adversaire.
Le public pensait alors en avoir pour son argent. Il sera quelque peu déçu. Chauffé à blanc par ses supporters, Gris Bordeaux se jette à l’eau sous la forme d’une entrée en jambes. Pour anodin qu’il soit, le recul stratégique de Yekini entraîne la chute de son adversaire qui se retrouve avec 4 appuis au sol. C’était bien trop peu pour quelqu’un qui ambitionnait de réussir ce qu’aucun lutteur n’avait fait : battre Yekini.
Une 17è victoires en 18 combats du sociétaire de Ndakaru qui frustre quelque part le public qui s’attendait à un combat beaucoup plus intense et plus engagé au double plan technique et physique. Yekini est plus que jamais le meilleur ; alors que Gris Bordeaux, son malheureux adversaire, poursuit sa traversée du désert et plonge davantage son écurie dans le désarroi. Et dire que Moustapha Guèye quitte l’arène cette saison ...
Babacar S. FAYE
En fait, le combat a démarré dès l’apparition des deux lutteurs avec l’inévitable guerre des supporters et fan’s clubs. A l’échauffement, Yekini a souvent imité le geste de l’archer visant sa cible. Gris Bordeaux s’est, lui, livré à son jeu favori : chauffer ses inconditionnels dans l’ambiance et la bonne humeur. Le combat en lui-même ? En tout cas, l’arbitre a finalement passé un après-midi tranquille, la chute ayant été sans équivoque par le fait de Gris Bordeaux. Hier, face à Yekini, dans sa tentative d’entrée en jambes, le sociétaire de Fass a paru un peu trop approximatif et emprunté. Une véritable aubaine pour la tête de file de Ndakaru qui a mis à profit sa grande expérience pour « se décaler » et écraser de tout son poids son adversaire et triompher un peu trop facilement. On n’avait pas vu grand-chose jusque-là : l’inévitable round d’observation, puis Yekini qui simule une bagarre. Gris Bordeaux très concentré reste de marbre avant de tenter, à son tour, d’atteindre son adversaire.
Le public pensait alors en avoir pour son argent. Il sera quelque peu déçu. Chauffé à blanc par ses supporters, Gris Bordeaux se jette à l’eau sous la forme d’une entrée en jambes. Pour anodin qu’il soit, le recul stratégique de Yekini entraîne la chute de son adversaire qui se retrouve avec 4 appuis au sol. C’était bien trop peu pour quelqu’un qui ambitionnait de réussir ce qu’aucun lutteur n’avait fait : battre Yekini.
Une 17è victoires en 18 combats du sociétaire de Ndakaru qui frustre quelque part le public qui s’attendait à un combat beaucoup plus intense et plus engagé au double plan technique et physique. Yekini est plus que jamais le meilleur ; alors que Gris Bordeaux, son malheureux adversaire, poursuit sa traversée du désert et plonge davantage son écurie dans le désarroi. Et dire que Moustapha Guèye quitte l’arène cette saison ...
Babacar S. FAYE