leral.net | S'informer en temps réel

LUTTE -Thiek analyse sa défaite : «Bombardier ne m'a jamais mis Ko»

Ne prononcez surtout pas le mot Ko devant Thiek. Le géant de Pikine Mbollo dit s’inscrire en faux contre ceux qui soutiennent qu’il a été sonné par Bombardier. Enrobé dans un tee-shirt blanc et un pantalon jean bleu, Thiek, que nous avons rencontré, hier matin chez lui, à Nietty Mbar à Pikine, prenant ses aises dans son salon en compagnie de son épouse, estime qu’il n’y a pas de honte à se faire battre par le champion de Mbour. L’ancien pivot de l’équipe du Guédiawaye basket club, haut sur ses 2m et ses 125 kg de muscle, revient sur les circonstances de sa défaite, et se projette sur son avenir, avec une grosse envie de rebondir, au plus vite.


Rédigé par leral.net le Mercredi 8 Avril 2009 à 18:51 | | 1 commentaire(s)|

LUTTE -Thiek analyse sa défaite : «Bombardier ne m'a jamais mis Ko»
Thiek, avec du recul, comment expliquez-vous votre défaite face à Bombardier ?
Disons que c’est une défaite qu’il faut mettre sur le compte de la volonté de Dieu. Je me suis préparé de la même manière que lors de mes précédents combats où je suis sorti vainqueur. C’est la logique du sport qui veut qu’on gagne ou on perd un combat. Ce sont ces deux cas de figures qui s’offrent à tout lutteur, à tout sportif qui descend sur les terrains d’une compétition. Ma défaite relève du Tout Puissant. Les critiques qui voudraient me prêter la mine d’un combattant apeuré, manquant de courage et sans arguments devant Bombardier, sont sans fondement. Qui connaît Thiek sait que c’est quelqu’un qui ne recule devant personne. Mon objectif, c’était de vaincre, mais Dieu en a décidé autrement. Il n’y a pas de honte à se faire battre par un champion comme «Bombardier». Je prie que la victoire lui porte chance. Si j’avais pris le dessus sur lui peut-être que sa carrière allait s’arrêter là…
Justement pourquoi pensiez-vous que la carrière de «Bombardier» pouvait s’arrêter en cas de défaite ?
Parce que «Bombardier» était en plein doute avec un passage à vide entretenu par deux défaites contre Balla Bèye 2 et Gris Bordeaux. Il avait une obligation de victoire. C’est ce qui explique que j’étais plus confiant que lui. La pression pesait beaucoup plus sur ses épaules que sur les miennes. Nous nous échangions des privautés, mais j’étais plus relax parce que c’était risqué pour lui de me croiser. La victoire qu’il a obtenue sur moi, même si cela n’entame en rien ma jeune carrière, lui a permis de se refaire une santé. S’il continue à lutter de la même manière, en faisant preuve de patience, je pense que «Bombardier» sera difficile à battre à l’avenir.
Avant le combat, vous avez beaucoup échangé tous les deux, en souriant. Qu’est-ce que vous vous êtes dit ?
On s’est chambrés comme cela se fait d’habitude entre un petit frère et son grand frère. «Bombardier» m’a dit qu’il ne va pas m’accorder la moindre parcelle d’initiative. Et que je n’avais aucune chance face à lui. Que c’était un jour sans pour moi. Je lui ai rétorqué que ma chance est du ressort du Créateur. Mais tout cela s’inscrivait dans un esprit fair-play
Mais le combat a été tout autre, car on a surtout vu deux gladiateurs qui ont privilégié la bagarre…
La lutte, n’étant pas une science exacte, je me suis préparé à toute éventualité. On peut vouloir procéder, soit par la bagarre ou la lutte pure, selon les circonstances du combat. Il faut s’attendre à toute éventualité quand il faut descendre dans l’arène. Je me suis pourtant bien défendu dans le corps à corps en lui envoyant des uppercuts qu’il a esquivés. La chance l’ayant sourit, il s’est saisi de moi pour faire la différence.
Apparemment vous avez été mis Ko par les uppercuts de Bombardier ?
(D’un ton ferme) Non ! Non ! Je m’inscris en faux contre de telles allégations. Je n’étais pas Ko, et j’étais loin de l’être, même si les gens pensent le contraire. Si j’étais Ko, ça aurait été avec le premier coup, le seul à m’avoir atteint à la tempe. Et là, j’étais toujours debout. Le deuxième coup n’a fait qu’effleurer ma tête. C’est sur ces entrefaites qu’il a profité pour effectuer sur moi une poussée en avant. N’ayant aucune saisie sur lui, j’étais déséquilibré. C’est ce qui explique ma chute. Mais j’étais loin d’être Ko. Je le répète, «Bombardier» ne m’a jamais mis Ko.
Vous aviez souvent un téléphone collé à l’oreille. Certains soutiennent que vous suiviez les dernières recommandations de votre marabout ?
(Rires) Non je ne parlais pas avec un marabout. C’étaient des appels de la part d’amis. Et même de certains supporters, qui à partir des tribunes, me prodiguaient des conseils.
Vous avez aussi dû recevoir un coup de fil de votre ami, El Hadji Diouf. Comment a-t-il accueilli votre défaite ?
El Hadji Diouf, qui est un ami, m’a téléphoné pour me remonter le moral. Personne n’est mieux placé que lui pour savoir ce qu’endure un sportif sur les terrains de compétitions. Il a su trouver les mots justes. Il m’a demandé de ne surtout pas en faire un drame, étant convaincu que le meilleur est à venir.
Et comment analysez-vous la retraite internationale de El Hadji Diouf ?
Je ne suis pas d’accord que El Hadji Diouf parte en retraite internationale. Peut-être qu’il a ses raisons. Je demande aux autorités du football de discuter avec lui pour lui faire revenir sur sa décision. Car El Hadji mérite de poursuivre l’idylle avec l’Equipe nationale vu ses performances avec les Lions. Il ne faut pas qu’on enterre vite ce que Diouf a réalisé. C’est le seul joueur Sénégalais à avoir remporté un Ballon d’Or. Et deux fois de suite. C’est aux autorités sportives de ce pays de le convaincre. Ce n’est pas juste de faire la part belle à la jeune génération en mettant sur la touche les anciens comme El Hadji Diouf. Je pense, à mon humble avis, que Diouf et Cie peuvent être utiles en conseils à la jeune génération. Car l’adage wolof dit le plus âgé capitalise toujours plus d’expériences.
Parlons de votre avenir. Comment comptez-vous rebondir après cette défaite ? Vous visez quels lutteurs actuellement ?
Je ne fais pas de fixation sur tel ou tel lutteur. Je suis preneur de n’importe quel adversaire qu’on me propose. L’essentiel est de tomber d’accord avec mon staff technique. Les promoteurs ont l’habitude de se lancer dans des calculs notamment quand il s’agit d’un lutteur vaincu. Il est rare de se voir proposer au lendemain de sa défaite un combat. Mais j’espère que cela ne va pas tarder à se faire. Je me prépare à rebondir le plus rapidement possible. Je prie Dieu pour trouver un autre combat avant la fin de la saison. Cette défaite est, pour moi, une source de motivation. Mon salut se trouve dans la lutte qui est mon gagne pain.
le quotidien

Pape Alé Niang


1.Posté par Djaraaf le 08/04/2009 22:04 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Mon cher tieck,pour ce qui concerne la lutte tu peux dire tput ce tu veux ,mais quant à diouf et sa retraite internationale ,l'ensemble du peuple senagalais par voix dit que diouf a bien fait d'aller à la retraite ,nous sommes tout à fait d'accord avec lui car il ne peut plus nous apporter que ses comportements iresponsables ,de ses experiences catastrophiques qui excellent dans l'impolitesse et l'ignrance nous n'en voulons pas pour la jeune generation,En gros nous ne voulons pas une pomme de terre pourrie dans ce sac.A diouf grand merci pour tout ce tu a fait pour le senegal,MA ADESSE BASTA PUò ANDARE IN PENSIONE,NON CI SONO PROBLEMI .

Nouveau commentaire :

Tout commentaire à caractère commercial, insultant, pornographique, raciste, homophobe, incitant à la violence ou contraire aux lois sénégalaises sera supprimé, Peut entraîner votre bannissement total du site