La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest a demandé, hier, aux établissements de crédit à revoir à la baisse leur marge d’intérêt. Les deux parties comptent poursuivre la réflexion sur ce sujet. Le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, Tiémoko Meyliet Koné, a invité, hier, à Dakar, les banques et autres établissements de crédit à examiner les voies et moyens d’abaisser leurs marges d’intérêt. Interpellé par rapport à la demande de baisse du taux d’intérêt, à l’issue de la rencontre, au siège de l’institution communautaire, entre la Bceao et les Associations professionnelles des banques et établissements financiers de l’Uemoa (Apbef) qu’il préside, Cheikh Tidiane Ndiaye a déclaré : « La réflexion va se poursuivre ». Cependant, il a souligné la nécessité de changer de stratégie, « afin que la baisse du taux d’intérêt puisse être une réalité ». Abondant dans le même sens, Tiémoko Meyliet Koné a fait savoir que « la question reste à examiner » et que « les conclusions seront connues ». Selon le communiqué de presse publié à l’issue de la réunion, le gouverneur Koné a appelé les établissements de crédit à « renforcer les règles de transparence de l’accès de la clientèle à l’information et à appliquer un juste prix des services bancaires ». De leur côté, ajoute le communiqué, les Apbef « ont pris acte de la nécessité d’adapter rapidement leur stratégie de tarification des services bancaires aux mutations ayant affecté l’environnement interne et externe de leurs activités », toutefois, elles ont émis des préoccupations et espèrent que la Banque centrale va les prendre en charge. Les Apbef souhaitent la mise en place de dispositifs de maîtrise des profils d’emprunteurs, mais aussi la nécessité d’améliorer l’environnement des affaires, notamment en matière de reconnaissance de leurs droits de créanciers, d’équité fiscale et de visibilité sur les orientations économiques d’ensemble. Les échanges avec le Bceao sur ces questions vont se poursuivre pour une prise en charge des préoccupations exprimées.
… et à accompagner le financement des économies de l’UemoaLa Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest a exhorté les établissements financiers à accompagner le financement des économies de l’Uemoa par davantage d’initiatives au sein de la profession bancaire. La rencontre d’hier a été l’occasion, pour le gouverneur de la Bceao, Tiémoko Meyliet Koné, d’appeler les Associations professionnelles des banques et établissements financiers de l’Uemoa (Apbef) à accompagner le financement des économies de l’Uemoa. Il a partagé ses vues avec les présidents des Apbef et de leur fédération, sur les enjeux interpellant l’activité d’intermédiation financière, dans un contexte de besoins accrus de financements des économies de l’Union. Raison pour laquelle les échanges ont porté principalement sur le plan d’actions pour renforcer le financement de ces économies, conformément au rapport du comité ad hoc de haut niveau créé par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union. Le gouverneur a invité les établissements financiers à accompagner cette démarche par davantage d’initiatives au sein de la profession bancaire, « en confortant la structure financière des établissements de crédit, leur politique de gestion des risques, la diversification de leurs produits et instruments, ainsi que celle de la base de leur clientèle, notamment les Pme-Pmi », fait savoir le communiqué. A en croire le document, les présidents des Apbef ont exprimé leur disponibilité à prendre en charge et à accompagner toutes les actions prévues pour relever le taux de bancarisation dans l’Union et à renforcer le financement des économies des pays de l’Uemoa. Les Apbef ont étalé au gouverneur de la Bceao les difficultés qu’elles rencontrent dans leur fonctionnement. Tiémoko Meyliet Koné, ajoute le communiqué, s’est engagé à prendre les mesures idoines pour assurer le strict respect des obligations incombant aux établissements de crédit en termes d’adhésion, de prise en charge des frais de fonctionnement et de participation de haut niveau aux activités des structures.
Création de l’Agence Umoa-titres et du Fonds de stabilité financière La Bceao a informé les Apbef sur ses importants projets en cours, dont la création de l’Agence Umoa-titres et la mise en place du Fonds de stabilité financière. « Ces projets contribueront à renforcer la structuration et la sécurité du marché de la dette publique dans l’Union, au bénéfice des investisseurs au premier rang desquels figurent les établissements de crédit ». La réunion d’hier coïncide avec le lancement du nouveau billet de 500 FCfa, occasion, pour la Bceao, de faire le point sur les efforts qu’elle a faits en 2012 pour assurer une bonne circulation fiduciaire en quantité et en qualité suffisantes. Les deux parties comptent tenir une rencontre de revue des conclusions de la réunion d’hier, au cours de l’année 2013, annonce le communiqué.
Soleil
… et à accompagner le financement des économies de l’UemoaLa Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest a exhorté les établissements financiers à accompagner le financement des économies de l’Uemoa par davantage d’initiatives au sein de la profession bancaire. La rencontre d’hier a été l’occasion, pour le gouverneur de la Bceao, Tiémoko Meyliet Koné, d’appeler les Associations professionnelles des banques et établissements financiers de l’Uemoa (Apbef) à accompagner le financement des économies de l’Uemoa. Il a partagé ses vues avec les présidents des Apbef et de leur fédération, sur les enjeux interpellant l’activité d’intermédiation financière, dans un contexte de besoins accrus de financements des économies de l’Union. Raison pour laquelle les échanges ont porté principalement sur le plan d’actions pour renforcer le financement de ces économies, conformément au rapport du comité ad hoc de haut niveau créé par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union. Le gouverneur a invité les établissements financiers à accompagner cette démarche par davantage d’initiatives au sein de la profession bancaire, « en confortant la structure financière des établissements de crédit, leur politique de gestion des risques, la diversification de leurs produits et instruments, ainsi que celle de la base de leur clientèle, notamment les Pme-Pmi », fait savoir le communiqué. A en croire le document, les présidents des Apbef ont exprimé leur disponibilité à prendre en charge et à accompagner toutes les actions prévues pour relever le taux de bancarisation dans l’Union et à renforcer le financement des économies des pays de l’Uemoa. Les Apbef ont étalé au gouverneur de la Bceao les difficultés qu’elles rencontrent dans leur fonctionnement. Tiémoko Meyliet Koné, ajoute le communiqué, s’est engagé à prendre les mesures idoines pour assurer le strict respect des obligations incombant aux établissements de crédit en termes d’adhésion, de prise en charge des frais de fonctionnement et de participation de haut niveau aux activités des structures.
Création de l’Agence Umoa-titres et du Fonds de stabilité financière La Bceao a informé les Apbef sur ses importants projets en cours, dont la création de l’Agence Umoa-titres et la mise en place du Fonds de stabilité financière. « Ces projets contribueront à renforcer la structuration et la sécurité du marché de la dette publique dans l’Union, au bénéfice des investisseurs au premier rang desquels figurent les établissements de crédit ». La réunion d’hier coïncide avec le lancement du nouveau billet de 500 FCfa, occasion, pour la Bceao, de faire le point sur les efforts qu’elle a faits en 2012 pour assurer une bonne circulation fiduciaire en quantité et en qualité suffisantes. Les deux parties comptent tenir une rencontre de revue des conclusions de la réunion d’hier, au cours de l’année 2013, annonce le communiqué.
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