"Les lobbies belges et leurs réseaux de l'UE (...) lancent des déclarations apocalyptiques" concernant "un génocide" au Burundi "dans le seul but de protéger une nébuleuse politicienne que le colonisateur belge finance et arme dans ce petit pays (...) afin de le détruire", a affirmé le président du parti, Pascal Nyabenda, dans un communiqué. "Cette démarche n'est (rien) d'autre que la recolonisation du Burundi et de son peuple", a-t-il insisté.
Ex-rébellion hutu durant la guerre civile (1993-2006), le CNDD-FDD du président Pierre Nkurunziza s'en prend régulièrement à la Belgique, qui héberge de nombreux opposants burundais en exil et a suspendu son aide depuis le début de la crise, née de la volonté du chef de l'Etat de briguer un 3e mandat, qui selon ses adversaires viole la Constitution et l'Accord d'Arusha ayant permis la fin de la guerre civile.
Au lieu de "crier au génocide", la Belgique devrait "encourager" les populations des quartiers contestataires à "remettre les armes détenues illégalement" à la police, qui y a entamé dimanche une opération de fouille et de désarmement.
La mise en échec d'un coup d'Etat militaire à la mi-mai, la répression des manifestations et la réélection en juillet de M. Nkurunziza, lors d'un scrutin controversé, n'ont pas empêché l'intensification des violences, désormais armées.
A Bujumbura, plusieurs quartiers contestataires se sont vidés de leur population, inquiet de possibles violences de la part de la police durant les opérations de recherche d'armes.
La communauté internationale redoute des violences à grande échelle au Burundi, certains durs du pouvoir burundais ayant récemment multiplié les propos incendiaires aux connotations ethniques, dans un pays à l'histoire post-coloniale jalonnée de massacres entre Hutu et Tutsi.
"Le CNDD-FDD n'a jamais préparé et ne préparera jamais un génocide", a juré M. Nyabenda, également président de l'Assemblée nationale.
Fin octobre, il s'en était déjà pris aussi violemment à l'Union européenne (UE) et à l'Union africaine (UA), les accusant de chercher "à détruire le pays", en poussant le pouvoir à dialoguer avec des opposants en exil, qualifiés de "putschistes" par le camp présidentiel.
7sur7.be
Ex-rébellion hutu durant la guerre civile (1993-2006), le CNDD-FDD du président Pierre Nkurunziza s'en prend régulièrement à la Belgique, qui héberge de nombreux opposants burundais en exil et a suspendu son aide depuis le début de la crise, née de la volonté du chef de l'Etat de briguer un 3e mandat, qui selon ses adversaires viole la Constitution et l'Accord d'Arusha ayant permis la fin de la guerre civile.
Au lieu de "crier au génocide", la Belgique devrait "encourager" les populations des quartiers contestataires à "remettre les armes détenues illégalement" à la police, qui y a entamé dimanche une opération de fouille et de désarmement.
La mise en échec d'un coup d'Etat militaire à la mi-mai, la répression des manifestations et la réélection en juillet de M. Nkurunziza, lors d'un scrutin controversé, n'ont pas empêché l'intensification des violences, désormais armées.
A Bujumbura, plusieurs quartiers contestataires se sont vidés de leur population, inquiet de possibles violences de la part de la police durant les opérations de recherche d'armes.
La communauté internationale redoute des violences à grande échelle au Burundi, certains durs du pouvoir burundais ayant récemment multiplié les propos incendiaires aux connotations ethniques, dans un pays à l'histoire post-coloniale jalonnée de massacres entre Hutu et Tutsi.
"Le CNDD-FDD n'a jamais préparé et ne préparera jamais un génocide", a juré M. Nyabenda, également président de l'Assemblée nationale.
Fin octobre, il s'en était déjà pris aussi violemment à l'Union européenne (UE) et à l'Union africaine (UA), les accusant de chercher "à détruire le pays", en poussant le pouvoir à dialoguer avec des opposants en exil, qualifiés de "putschistes" par le camp présidentiel.
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