«C'est une personne qui ne peut d'aucune façon attirer l'attention plus que n'importe quel autre touriste.» C'est ainsi que le ministre de l'Intérieur bulgare, Tsvetan Tsvetanov, a démarré sa description du kamikaze présumé à l'origine de l'attentat anti-israélien de Bourgas, qui a tué cinq touristes israéliens et le conducteur bulgare du bus.
Le jeune homme «âgé d'environ 36 ans» a été filmé en train de faire les cent pas «pendant une heure» dans la salle d'attente de l'aéroport. Grand et fin, la peau blanche, il a de longs cheveux châtains qui lui arrivent aux épaules. Il porte une casquette bleu foncé, un T-shirt bleu vif, un short à carreaux bleus et blancs, de courtes chaussettes blanches et des baskets blanches à bandes noires. Sur les images diffusées par les médias bulgares, il porte sur le dos un gros sac à dos rectangulaire noir et une sacoche noire en bandoulière. Les enquêteurs bulgares ratissent l'aéroport et interrogent un maximum de témoins pour trouver des indices. Ils ont également diffusé quelques images de vidéosurveillance et lancé un appel à témoins.
Un faux permis de conduire du Michigan
Pour le moment, la police ne dispose que de quelques éléments solides: les empreintes digitales du kamikaze présumé et un faux permis de conduire délivré dans le Michigan, aux États-Unis, qualifié de «document de voyage» par le ministre de l'Intérieur. La police scientifique dispose aussi de quelques échantillons ADN mais leur analyse est toujours en cours. Les autorités bulgares restent en contact permanent avec la police et les services secrets israéliens mais aussi avec le FBI américain, a indiqué le ministre de l'Intérieur.
D'après les premiers éléments de l'enquête, le jeune homme aurait déposé ses sacs dans le compartiment d'un bus qui devait transférer les touristes israéliens vers la station balnéaire de Slantchev Briag. On ne sait pas encore quel dispositif explosif il a utilisé ni comment il a été déclenché. On ne connaît pas plus ses motivations, l'attentat n'ayant pas été revendiqué. Le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, croit savoir que l'attentat «a été mené par des activistes du Hezbollah (mouvement chiite libanais, NDLR) et commandité par l'Iran». Si le premier ministre israélien y voit aussi la main de l'Iran, aucun élément ne vient corroborer cette hypothèse, estime le ministre des Affaires étrangères bulgares qui met en garde contre des «conclusions hâtives».
Par lefigaro.fr
Le jeune homme «âgé d'environ 36 ans» a été filmé en train de faire les cent pas «pendant une heure» dans la salle d'attente de l'aéroport. Grand et fin, la peau blanche, il a de longs cheveux châtains qui lui arrivent aux épaules. Il porte une casquette bleu foncé, un T-shirt bleu vif, un short à carreaux bleus et blancs, de courtes chaussettes blanches et des baskets blanches à bandes noires. Sur les images diffusées par les médias bulgares, il porte sur le dos un gros sac à dos rectangulaire noir et une sacoche noire en bandoulière. Les enquêteurs bulgares ratissent l'aéroport et interrogent un maximum de témoins pour trouver des indices. Ils ont également diffusé quelques images de vidéosurveillance et lancé un appel à témoins.
Un faux permis de conduire du Michigan
Pour le moment, la police ne dispose que de quelques éléments solides: les empreintes digitales du kamikaze présumé et un faux permis de conduire délivré dans le Michigan, aux États-Unis, qualifié de «document de voyage» par le ministre de l'Intérieur. La police scientifique dispose aussi de quelques échantillons ADN mais leur analyse est toujours en cours. Les autorités bulgares restent en contact permanent avec la police et les services secrets israéliens mais aussi avec le FBI américain, a indiqué le ministre de l'Intérieur.
D'après les premiers éléments de l'enquête, le jeune homme aurait déposé ses sacs dans le compartiment d'un bus qui devait transférer les touristes israéliens vers la station balnéaire de Slantchev Briag. On ne sait pas encore quel dispositif explosif il a utilisé ni comment il a été déclenché. On ne connaît pas plus ses motivations, l'attentat n'ayant pas été revendiqué. Le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, croit savoir que l'attentat «a été mené par des activistes du Hezbollah (mouvement chiite libanais, NDLR) et commandité par l'Iran». Si le premier ministre israélien y voit aussi la main de l'Iran, aucun élément ne vient corroborer cette hypothèse, estime le ministre des Affaires étrangères bulgares qui met en garde contre des «conclusions hâtives».
Par lefigaro.fr