"Une modification des statuts (de la Banque centrale européenne) serait dangereuse", a lancé M. Weidmann. "Les emplois et la croissance économique sont le fruit des échanges commerciaux. La banque centrale est la mieux placée pour contribuer à la stabilité de la monnaie" européenne"
En matière d'inflation, "il faut attendre le programme final du gouvernement" de François Hollande, attendu dès mardi à Berlin, déclare M. Weidman. Mais "il est clair qu'il faut refuser sa revendication de campagne, de détricoter le pacte budgétaire européen". "Il existe une coutume européenne qui veut qu'on s'en tienne aux accords signés", souligne-t-il.
Concernant les projets de relance de la croissance même au prix d'un endettement, il lance: "Le nouveau mot-clé est +croissance+ oui je sais". "Mais chacun comprend autre chose sous ce terme.(...) Toutes les expériences prouvent qu'un endettement trop important handicape la croissance".
Et à propos de l'inflation en Allemagne, face à laquelle certains ont pensé cette semaine que la Bundesbank donnait du mou, il réaffirme: "C'est un chemin dangereux, nous ne devrions pas répéter les erreurs des années 1970. L'inflation est socialement injuste, (et) ne permet pas de sortir de la crise".
Enfin concernant les aides à la Grèce il assure qu'il n'y a "pas de diktat économique allemand". Mais "si Athènes ne tient pas parole ce sera un choix démocratique. La conséquence sera que la base pour de nouvelles aides disparaîtra".
SOURCE:7sur7.be
En matière d'inflation, "il faut attendre le programme final du gouvernement" de François Hollande, attendu dès mardi à Berlin, déclare M. Weidman. Mais "il est clair qu'il faut refuser sa revendication de campagne, de détricoter le pacte budgétaire européen". "Il existe une coutume européenne qui veut qu'on s'en tienne aux accords signés", souligne-t-il.
Concernant les projets de relance de la croissance même au prix d'un endettement, il lance: "Le nouveau mot-clé est +croissance+ oui je sais". "Mais chacun comprend autre chose sous ce terme.(...) Toutes les expériences prouvent qu'un endettement trop important handicape la croissance".
Et à propos de l'inflation en Allemagne, face à laquelle certains ont pensé cette semaine que la Bundesbank donnait du mou, il réaffirme: "C'est un chemin dangereux, nous ne devrions pas répéter les erreurs des années 1970. L'inflation est socialement injuste, (et) ne permet pas de sortir de la crise".
Enfin concernant les aides à la Grèce il assure qu'il n'y a "pas de diktat économique allemand". Mais "si Athènes ne tient pas parole ce sera un choix démocratique. La conséquence sera que la base pour de nouvelles aides disparaîtra".
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